A l’appel de l’intersyndicale BnF CGT-FSU-SUD Culture, une centaine de personnes s’est rassemblée jeudi 1erfévrier pour pour exprimer sa colère face au fonctionnement dégradé du site historique Richelieu/Louvois de la Bibliothèque nationale de France.
Après neuf ans de travaux et la réouverture chaotique d’une partie du site il y a un an, les problèmes et dysfonctionnements perdurent voire s’aggravent (dégâts des eaux à répétition, chauffage en panne, problème de ventilation…). A cela s’ajoutent plusieurs projets annoncés de resserrement des espaces et de fusion de salles de lecture ainsi que la cession de plusieurs bâtiments de la BnF, dont le bâtiment Louvois, qui vont à l’encontre des missions de l’établissement, des conditions d’accueil du public ou encore de la conservation des collections spécialisées. Les personnels du site sont fortement éprouvés par ces conditions de travail désastreuses et les projets à marche forcée de la direction n’ont pas de quoi les rassurer.
La pétition « Pour Richelieu, ses collections, ses lecteurs, ses personnels » signée par les personnels en colère et remise à la direction de la BnF en 2017 a permis d’obtenir quelques avancées. Mais il reste aussi nécessaire de faire entendre au ministère de la Culture qu’il doit assumer sa responsabilité en tant que tutelle pour effectuer une pression sur l’OPPIC (opérateur qui pilote les travaux), et revoir le cœur de sa politique immobilière.
La mobilisation des agent-es avec l’intersyndicale, amorcée depuis plusieurs semaines, aura permis qu’une délégation soit reçue le jeudi 15 février par le cabinet de la ministre de la Culture.
En attendant les résultats de ce rendez-vous, les personnels continuent de réclamer :
– Une accélération du traitement des malfaçons dans la partie livrée par l’OPPIC il y a un an ;
– La conservation d’un ou plusieurs des bâtiments attenants au site Richelieu et leur remise en état si nécessaire afin de desserrer les espaces, ce qui permettra des conditions de travail dignes et de sauvegarder des salles de lecture.
En scandant « Des bureaux, pas des dégâts des eaux » ou encore « Richelieu en galère, les salarié-es en colère » sous les fenêtres de la ministre le 1er février, les agent-es de la BnF et leurs soutiens ont montré leur détermination pour défendre leurs espaces et conditions de travail. Maintenant, la balle est dans le camp de la direction de la BnF et du Ministère de la Culture, pour qu’une issue positive se dessine enfin pour le quadrilatère Richelieu et ses personnels !
Mobilisons-nous pour l’avenir du site Richelieu de la BnF !
Retrouvez les articles de presse sur la mobilisation :
Page facebook de la section SUD Culture de la BnF : https://www.facebook.com/sud.bnf?ref=bookmarks