Archives pour la catégorie Assemblée Générale

MOBILISATION GÉNÉRALE

Intersyndicale Bibliothèque nationale de France

Le gouvernement tente un passage en force alors que sa réforme des retraites est rejetée par une grande majorité de la population.

Alors qu’elle se savait sans majorité pour soutenir son projet de loi, la Première ministre a décidé de déclencher l’article 49.3 et de ne pas procéder à un vote à l’Assemblée nationale.

Ce que nous dénoncions comme injuste, hier, l’est encore plus aujourd’hui et cela ne peut que nous encourager à amplifier les mobilisations et les grèves.

Nous avons gagné contre la retraite à points et contre le contrat première embauche (CPE) alors même que la loi avait été votée. Nous pouvons gagner contre la retraite à 64 ans à condition d’être des millions dans la rue et en grève.

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE*
Mardi 21 mars 12h30 > HALL OUEST

*Vous disposez d’une Heure Mensuelle d’Information syndicale pour y assister sur votre temps de travail / VISIO SUR JITSI  (voir modalités de connexion localement)

GREVE ET MANIFESTATION
JEUDI 23 MARS

>>> RDV 14h30 Bastille, angle rue de Charenton

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Face au mépris et au déni de démocratie, pour nos retraites le 23 mars soyons des millions

Union syndicale Solidaires

En minorité, Macron et le gouvernement ont fait leur choix : ne pas risquer un vote contre leur réforme à l’Assemblée Nationale. C’est la mobilisation sociale massive et unitaire, par la grève, les actions et les manifestations qui a permis de repousser ce gouvernement dans ses retranchements.

Ce 49-3, dans ce contexte de colère sociale et de mobilisations massives, ajoute de l’huile sur le feu. Le gouvernement, en passant la loi sur les retraites par la force, assume la responsabilité de la colère sociale. L’exécutif, par ce déni de démocratie, est affaibli et discrédité.

Le gouvernement a décidé de répondre à la mobilisation des travailleuses et des travailleurs, encore plus en colère, par la répression. Nous dénonçons les arrestations et gardes à vues arbitraires contre la population et le mouvement social.

Solidaires, avec l’intersyndicale nationale unitaire et toutes celles et ceux qui se sont déjà mobilisé·es, en particulier par la grève, et le soutien de la majorité de la population, est déterminé à obtenir le retrait de cette loi. L’intersyndicale interprofessionnelle appelle à des rassemblements syndicaux de proximité ce week-end et à faire grève et à manifester jeudi 23 mars.

Solidaires appelle dès maintenant à renforcer les grèves reconductibles et à mettre en débat, dans l’ensemble des secteurs, la possibilité de faire des grèves et des débrayages dans les jours qui viennent. Solidaires soutient les actions syndicales de blocage qui s’organisent dans toute la France.

La colère doit renforcer nos luttes pour l’égalité, le partage des richesses, l’écologie, l’émancipation et en aucun cas servir de marchepied à une extrême-droite qui n’est pas la bienvenue dans nos mobilisations.

Toutes et tous ensemble, en agissant, nous pouvons obtenir rapidement le retrait de cette loi qui vise à nous voler des années de nos vies. Il est temps de mettre un coup d’arrêt à cette régression sociale majeure.

Agir dès maintenant, c’est se donner les moyens de gagner rapidement le retrait

Amplifions la mobilisation à la BnF !

Intersyndicale BnF CGT-FSU-SUD

Avec 800 grévistes cumulés les 7 et 8 mars, la mobilisation ne faiblit pas à la BnF!

Avec la reconduction de la grève dans plusieurs secteurs stratégiques depuis plusieurs jours et plus de 3 millions de manifestantes et manifestants, la journée du 7 mars a été la plus forte depuis le début de la mobilisation pour le retrait du projet de retraite à 64 ans et l’allongement de la durée de cotisation à 43 annuités.

Alors que le calendrier parlementaire s’accélère dangereusement, l’intersyndicale BnF CGT-FSU-SUD appelle l’ensemble des personnels à amplifier la mobilisation et à se préparer à une grève reconductible.

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
MARDI 14 MARS 12h30 > HALL OUEST

Pour gagner, il faut désormais élever le rapport de force et faire grève de façon plus continue. C’est la question qui va se poser partout en France et à laquelle il nous faut répondre  collectivement.   Pour cela il faut être le plus nombreux et nombreuses possibles en Assemblée Générale.

GREVE ET MANIFESTATION
MERCREDI 15 mars Invalides
RDV BnF 14h30 café Vauban

BnF toujours mobilisée !

Avec 800 grévistes cumulés les 7 et 8 mars, la mobilisation ne faiblit pas à la BnF.

Avec la reconduction de la grève dans plusieurs secteurs stratégiques depuis plusieurs jours et plus de 3 millions de manifestantes et manifestants, la journée du 7 mars a été la plus forte depuis le début de la mobilisation pour le retrait du projet de retraite à 64 ans et l’allongement de la durée de cotisation à 43 annuités.

Le 8 mars, à l’occasion de la journée internationale de lutte pour les droits de femmes, plusieurs centaines de milliers de manifestant·es se sont retrouvé·es dans plus de 200 lieux de manifestations ou d’initiatives organisées sur tout le territoire pour dénoncer l’injustice sociale majeure de cette réforme des retraites.

L’intersyndicale BnF CGT-FSU-SUD appelle l’ensemble des personnels à amplifier la mobilisation et à se préparer à une grève reconductible. Jusqu’à la victoire…

GREVE ET MANIFESTATION
SAMEDI 11 MARS
RDV BnF 14h République

devant le GO sport

&

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE BnF*
MARDI 14 MARS 2023
12h30 > HALL OUEST

(lien visio disponible en interne)

*Une heure mensuelle d’information a été déposée par les organisations syndicales pour permettre d’assister à cette assemblée sur votre temps de travail. Utilisez ce droit et rejoignez-nous !


NB : Salaire : comment sont retenus les jours de grève à la BnF ?
Les jours de grève sont prélevés deux mois après leur réalisation et seulement deux jours par mois, en d’autres termes les prélèvements sont limités et étalés dans le temps.

Jeudi 16 mars > encore plus nombreux.ses

Jeudi 16 mars en grève et en manifestation
14h Bastille > RDV BNF rue de Charenton

CGT-FSU-SUD BnF

Le samedi 11 février nous étions plus de deux millions et demi à manifester en famille, avec nos amis, voisins et collègues pour nos retraites. Par ailleurs, plus de 7 français sur 10 et 9 travailleurs et travailleuses sur 10 se disent opposés au projet de réforme. Continuons à dire non à la retraite à 64 ans, non à l’allongement de la durée de cotisation pour obtenir une pension à taux plein !

> La question de l’espérance de vie

Avec la retraite Macron, la génération née en 1975 passera moins de 26 années à la retraite, contre 27 années et demie pour la génération née en 1950. La vraie question, c’est plutôt l’espérance de vie en bonne santé qui en 2019 était de 63,7 pour les hommes et 64,6 pour les femmes.

>Une réforme en défaveur des salarié.e.s et discriminante envers les femmes

Si les femmes partent déjà plus tard à la retraite et touchent des pensions plus faibles du fait de carrières hachées et des temps partiels, demain, elles seront davantage touchées par le report de l’âge de départ. Sept mois de plus pour les femmes nées en 1966 au lieu de cinq pour les hommes de la même génération, 9 mois si elles sont nées en 1972 contre 5 pour les hommes, 8 mois contre 4 pour les hommes de la génération 1980.

> Il n’y a pas de problème de déficit 

Le déficit est lié à un problème limité de recettes dû aux exonérations des cotisations sociales patronales qui atteindront 18,4 milliards en 2023 en défaveur des caisses de retraites. Afin que ce ne soit pas toujours les mêmes qui payent, il faut que la part patronale soit versée pour annuler le déficit annoncé (13,5 milliards en 2030). C’est tout à fait possible dans un contexte où les entreprises bénéficient déjà de 157 milliards chaque année de la part de l’Etat. Mais de toute façon avec ses 200 milliards de réserves, notre système de retraite n’est pas du tout menacé.

POUR DÉFENDRE NOS RETRAITES

Le gouvernement appuyé par le MEDEF est décidé à imposer coûte que coûte une mesure de régression sociale majeure sur nos retraites. La multiplication d’arguments fallacieux et d’omissions de sa part ne peut camoufler le choix de fond qui revient à voler du temps de vie aux travailleuses et travailleurs. La question aujourd’hui est bien celle du partage des richesses produites mais aussi celle du travail. La mobilisation met en évidence partout la profonde dégradation des conditions de travail que nous dénonçons et combattons depuis des années.

Cette lutte historique par la grève et les manifestations est la conséquence d’un rejet massif et majoritaire d’un projet inutile, injuste et brutal pour les travailleuses et les travailleurs. Elle est évidemment liée à l’unité intersyndicale à laquelle nous sommes profondément attaché·es. L’intersyndicale nationale a appelé à faire du mardi 7 mars une journée “France à l’arrêt”. Pour nous concrètement il s’agit d’une journée de grève générale qui doit permettre le soutien de l’ensemble de la population à la mobilisation. Déjà des intersyndicales comme à la RATP ou des syndicats comme à la SNCF appellent à construire la grève reconductible.

Le mercredi 8 mars, jour de lutte internationale pour les droits des femmes, sera une journée de grève féministe pour Solidaires comme depuis plusieurs années. Elle sera particulièrement forte cette année. Nous participerons aux initiatives unitaires préparées depuis des mois sur l’ensemble des revendications féministes, ainsi qu’aux actions intersyndicales spécifiques pouvant s’ajouter, pour mettre en avant l’injustice et les inégalités spécifiques que subissent les femmes avec ce projet de réforme des retraites.

Réuni·es en comité national extraordinaire le lundi 13 février 2023, nous considérons que nous pouvons gagner la bataille des retraites. Pour cela, nous devons augmenter le rapport de force pour contraindre le gouvernement, qui persiste dans sa position ultra-minoritaire, à retirer ce projet de loi. il doit le retirer le plus vite possible. Dans le cas contraire, nous nous engagerons dans un durcissement de la mobilisation.

Nous proposons à l’ensemble des travailleuses et travailleurs, du privé comme du public, de mettre en débat en assemblées générales la possibilité de reconduire la grève à partir du 7 mars selon les modalités propres à chaque secteur, avec inventivité et détermination. C’est une priorité majeure de l’action de nos syndicats dans les semaines à venir.

Le gouvernement est responsable des difficultés que la généralisation de la grève pourra entraîner. Nous savons que la population, qui soutient à une très large majorité la mobilisation, le comprend.

Toutes et tous ensemble, nous avons la possibilité de mettre un coup d’arrêt à l’action
anti-sociale de ce gouvernement sur les retraites. Notre victoire sur cette bataille ouvrira tous les possibles sur les retraites bien sûr, mais aussi sur les salaires, le chômage ou les minimas sociaux, sur le logement et l’immigration, et plus largement d’améliorations sociales et écologiques.

Déclaration de l’Assemblée Générale du personnel BnF du 26/01

Le personnel de la Bibliothèque nationale de France, réuni en Assemblée Générale le jeudi 26 janvier, réaffirme son opposition complète au projet de « réforme » des retraites du gouvernement, qui vise à imposer un âge de départ en retraite à 64 ans avec aussi le passage accéléré à 43 ans de cotisation. Nous demandons le retrait immédiat de cette attaque inacceptable contre notre système solidaire de retraite par répartition.

Nous appelons l’ensemble du personnel de la BnF, mais aussi le personnel des sociétés prestataires travaillant sur les sites de la BnF à participer aux assemblées générales, aux actions qui sont menées pour défendre nos retraites (manifestations, marches aux flambeaux, etc…), à faire grève le plus nombreux et nombreuses possible le mardi 31 janvier et à se rendre à la manifestation qui aura lieu ce jour-là à 14h30 place d’Italie.

Nous appelons aussi à continuer la mobilisation après cette date, sous la forme et les façons qui seront nécessaires, jusqu’à l’obtention de ce retrait.

Nous réclamons aussi :

*Le retour à la retraite à 60 ans, avec 37,5 années de cotisation, ce qui est nécessaire pour pouvoir profiter pleinement de sa retraite. Cela doit être financé par les richesses produites collectivement qui sont aujourd’hui largement suffisantes pour cela.

*Des créations d’emplois pérennes à la BnF et dans la fonction publique à la hauteur des besoins, ce qui augmentera d’autant les cotisations sociales.

*Un financement durable de la BnF et de l’ensemble des services publics leur permettant d’assurer toutes leurs missions.

Au côté de nos collègues des autres bibliothèques, du ministère de la Culture, de la fonction publique et de l’ensemble des travailleurs/ses du public comme du privé, défendons nos retraites et imposons une amélioration de nos droits sociaux !