Archives pour la catégorie fonction publique

Les organisations de la Fonction Publique ne se rendront pas aux réunions

Communiqué de presse
Les Lilas le 18 avril 2023

Les organisations de la fonction publique ne se rendront pas aux réunions qui étaient prévues à l’agenda social ces deux semaines. Les organisations refusent de « tourner la page » en discutant d’autres sujets que le recul de l’âge de la retraite à 64 ans et l’allongement des durées de cotisations, objets de contestation par des millions de grévistes et manifestant·es depuis maintenant plus de 3 mois.

Elles appellent à réussir un premier mai populaire et massif pour continuer à s’opposer à cette réforme.

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Préavis de grève avril 2023

OBJET : préavis de grève pour les journées allant du 1er au 30 avril 2023

Monsieur le ministre,

L’Union syndicale Solidaires Fonction publique dépose un préavis de grève pour les journées allant du 1er au 30 avril 2023 (de 0 h à 24 h).

Ce préavis concerne l’ensemble des personnels titulaires, stagiaires, contractuel-les et auxiliaires des trois versants de la fonction publique et des établissements publics (y compris ceux présentant un caractère industriel et commercial) ainsi que les personnels titulaires et non titulaires de droit public exerçant leurs fonctions dans les sociétés anonymes et les établissements d’enseignement privé.

Ce préavis concerne également tous les personnels travaillant dans les assemblées parlementaires.

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LE GOUVERNEMENT S’OBSTINE ? A PARTIR DES 7 ET 8 MARS, METTONS LES SERVICES PUBLICS À L’ARRÊT !

Solidaires Fonction Publique

La mobilisation contre le projet de réforme des retraites porté par Élisabeth Borne est à un niveau historique de participation et d’adhésion parmi la population. Une intersyndicale large et unie a appuyé les mobilisations dans tout le pays. Nous avons été des millions à descendre dans la rue et à nous mettre en grève. Le gouvernement s’entête ? Pour obtenir le retrait total, mettons les services publics à l’arrêt !

L’intersyndicale dans laquelle s’inscrit Solidaires appelle à un durcissement du mouvement. Pour Solidaires, il est temps de passer à la vitesse supérieure, dès le 7 mars, on bloque le pays et on reconduit la grève pour faire céder le gouvernement ! Les agent·es publics comme l’ensemble des salarié·es du pays ont massivement pris part aux mobilisations des dernières semaines. Trop longtemps méprisé·e·s et stigmatisé.e.s les travailleurs·euses des services publics doivent rentrer massivement dans la grève à partir du 7 mars.

Agent·es de l’État, de la territoriale ou de l’hospitalière, nous assurons tous les jours aux usagers·ères de pouvoir bénéficier de services publics, au service de la satisfaction des besoins et droits fondamentaux. Au quotidien, nous sommes exposé·es à l’usure professionnelle, aux troubles musculo-squelettiques, aux maladies professionnelles. Comme l’ensemble du monde du travail la mesure de report de l’âge de départ à la retraite nous priverait d’une retraite en bonne santé. En guise de remerciements pour les années de services effectuées, le gouvernement nous propose la mort au travail ou la retraite à l’hôpital.

Le 8 mars, journée internationale des droits des femmes, en gardant son autonomie et ses revendications propres, doit également être un point d’appui de la mobilisation contre cette réforme qui causera des préjudices spécifiques aux femmes. 62 % des agent.es publics sont des femmes qui subissent déjà des inégalités qu’elles soient salariales ou dans leur déroulement de carrière. Solidaires, la FSU et la CGT appellent à la grève féministe le 8 mars.

Partout où cela est possible, SOLIDAIRES Fonction Publique appelle à :

– Fermer nos services publics dès le 7 mars, et manifester,

– Reconduire le 8 mars, pour dénoncer la situation faite aux femmes en termes de pensions, mais aussi d’inégalités salariales, de violences sexistes et sexuelles, de patriarcat…

– Se réunir le 9 mars pour décider ensemble des suites à donner à notre mobilisation.

Sur la base du rapport de force des 7 et 8 mars, imposons nos exigences en matière de salaires, de conditions de travail, d’embauches, d’égalité femmes/hommes, de services publics !

Elections professionnelles Fonction Publique 2022 : votons SUD mais surtout, construisons nos luttes !

PARTOUT, FAISONS ENTENDRE LA VOIX DU SYNDICALISME RADICAL !

Vous retrouverez dans ce dossier les professions de foi déposées par la section SUD Culture de la BnF et SUD Education pour les élections professionnelles Fonction Publique 2022.
>>> Attention, le vote se fera uniquement par voie électronique (en ligne), du 1er au 8 décembre 2022!

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BnF en grève, personnels mobilisés

Rassemblement BNF et manifestation interprofessionnelle ce jeudi 29 septembre

Depuis 2009, à cause des politiques d’austérité des différents gouvernements, la BnF a perdu plus de 400 agent-e-s, soit plus de 15 % de ses effectifs. La direction de l’établissement prétend que cette hémorragie s’est arrêtée ces dernières années. Elle oublie de dire que c’est grâce à la grève du personnel en 2016 qu’il y a eu un arrêt des pertes théoriques de postes à partir de 2017, ce qui n’a pas empêché le ministère de la Culture de couper encore 10 postes en équivalent temps plein en 2018. Pourtant, entre 2017 et 2021, la BnF a continué à perdre 100 agent-e-s, soit 54 équivalent temps plein. Pourquoi ? Parce que dans le cadre d’une masse salariale contrainte, la direction a fait le choix de privilégier le recrutement de contractuel-le-s à temps plein en catégorie A sur des postes de chargé-e-s de mission plutôt que de pourvoir les postes essentiels sur le cœur de métier de la BnF, en particulier en catégorie C.
Ainsi, la BnF a perdu 200 postes de fonctionnaires en catégorie C depuis 2009, soit la moitié de la perte des postes, alors que les catégories C ne formaient alors que un tiers des effectifs. Si on rajoute les suppressions de postes d’agent-e-s contractuel-le-s à temps incomplet, dont le nombre a diminué de 50% dans le même temps, on voit bien à quel point la catégorie C a porté la très grande majorité des suppressions de postes. La direction de la BnF a sciemment sacrifié cette catégorie. Ainsi, malgré la stabilité supposée des effectifs, la direction a supprimé 40 agent-e-s de catégorie C entre 2020 et 2021, en pleine crise sanitaire.
Cela a touché en particulier le corps des magasiniers-ières, avec la suppression de 170 postes en une dizaine d’années, soit 30 % des effectifs à la BnF, ce qui est énorme.

Les conséquences de ces suppressions continues sont que désormais, il n’y a pas assez de personnel de magasinage pour assurer le fonctionnement normal du service public et de la communication des documents. Face à cette situation de crise qu’elle a elle-même créé, la direction n’a pas décidé de recréer les postes perdus, elle a décidé d’imposer une diminution des services au public, faisant ainsi payé cette dégradation de la situation à la fois aux usagers-ères et au personnel.

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Intersyndicale CGT-FSU-SUD BnF : Jeudi 29/09 Grève pour nos salaires, nos emplois, nos missions et contre la précarité

AGISSONS POUR NOS SALAIRES

Après dix années de « gel du point d’indice » et une revalorisation en juillet de 3,5% inférieure à l’inflation (6,1%), les salaires dans la fonction publique sont toujours en berne. Pire, en 30 ans, la valeur du point d’indice a décroché de plus de 22% par rapport à l’augmentation des prix à la consommation. De fait, nous n’avons jamais cessé de perdre de l’argent.

A la BnF, la situation est encore plus grave puisque la revalorisation à l’ancienneté des primes pour les titulaires n’est pas appliquée. C’est un manque à gagner important puisque dans le reste du ministère de la Culture, les régimes indemnitaires des agents titulaires de catégories B et C ayant 10 ans d’ancienneté dans la fonction publique ont été revalorisés de 500 à 1500 euros. Les catégorie A vont à leur tour bénéficier de cette bonification cette année. A la BnF, la direction n’a rien prévu et encore une fois il faudra se mobiliser pour obtenir le même traitement qu’au Ministère. De plus, les montants de la prime de fin d’année (qui vient d’être étendue à tout le monde grâce à la lutte) n’ont pas évolué depuis 10 ans et il y a des différences de traitement entre titulaires et contractuels.

AGISSONS POUR LA BnF ET SES PERSONNELS

En plus de cela, la lutte continue à la BnF contre les restrictions d’accès aux collections, le sous-effectif, la précarité et pour l’amélioration des conditions de travail.

Face à la mobilisation exceptionnelle débutée en mai, les réponses de la direction sont très largement insuffisantes : faire débuter la communication des documents à 12h au lieu de 13h30 ne change rien à la surcharge de travail et à la désorganisation des équipes, il faut le retour à la communication directe toute la journée. Voir tout simplement consternantes : les postes en plus à la DCO arrachés au ministère de la Culture ne serviront qu’à recruter des précaires, soit sur des CDD pour les chantiers pour Amiens, soit sur des CDD d’un an à 60h ou 80h en service public, payé un salaire de misère pour servir de bouche-trou dans les plannings, ce qui brise les avancées sociales du protocole de fin de grève de 2016.

Rappelons aussi que 40 postes ont été détruits à Tolbiac et transférés à Richelieu essentiellement pour le projet culturel du site (salle Ovale, musée…). Dans le même temps, les agents de Richelieu se voient imposés de nouveaux horaires de service public qui ne conviennent à personne et des recrutements de contrats ultra-précaires. Ces derniers constituent, par exemple, les 2/3 de l’équipe de magasinage en salle Ovale. Sur tous les sites, continuons la lutte pour nos revendications !

LE JEUDI 29 SEPTEMBRE,
TOUTES ET TOUS EN GRÈVE ET EN MANIFESTATION
14H DENFERT ROCHEREAU

RDV BnF devant la gare de RER

À la BnF comme ailleurs, réclamons de meilleurs salaires // Grève jeudi 29 Septembre !

Le 29 septembre, une grève pour de meilleurs salaires, pensions et droits est appelée par l’intersyndicale CGT-FSU-UNSA-Solidaires. Une bonne occasion de faire le point sur les rémunérations à la BnF, entre augmentation du SMIC, augmentation de l’inflation, très léger dégel du point d’indice et reclassement des contractuel·les.

Certain·es seront peut-être surpris·es d’apprendre que, oui, une part importante de collègues de catégorie C mais aussi de catégorie B ont été concerné·es par les augmentations successives du SMIC en 2021-2022. En effet, les échelons les plus bas de ces grilles se sont retrouvés plusieurs fois en dessous du SMIC suite à sa revalorisation au mois d’octobre 2021, puis le 1er janvier et le 1er mai 2022. Pour compenser cela, la rémunération plancher dans la fonction publique a été remonté à l’indice 352 le 1er mai. Résultat, pour le moment, les agent·es aux échelons 1 à 7 chez les catégories C1 sont tou·tes payé·es à cet indice plancher, l’avancement se retrouve donc gommé, et sans décret de mise à jour de la grille, un·e collègue à l’échelon 3 mettrait 6 ans avant de voir son salaire augmenté. De plus, cela entraîne un « tassement des rémunérations indiciaires » qui est visible pour les trois grades de catégories C ainsi que pour le premier grade en catégorie B. Pour les agent·es de cette catégorie, un décret rééchelonnant leurs indices a été publié en septembre 2022 mais sans effet rétroactif ! Le gouvernement fait donc des économies sur notre dos, en minimisant le plus possible les augmentations, pourtant plus que nécessaires, de nos salaires. Pire, cela maintien de nombreux/ses collègues parmi les plus bas salaires (19% des agent·es de catégorie C et 82% des « vacataires » de la BnF sont à l’indice plancher 352).

Le point d’indice, mis KO par l’inflation ?
Dans cette situation, on pourrait donc presque se réjouir de l’augmentation de 3,5 % de la valeur du point d’indice, qui a pris effet en juillet 2022. Si cette mesure a au moins permis de très légèrement décoller les salaires les plus bas du SMIC (1678,95 euros brut mensuel, contre 1707,21 pour les salaires à l’indice 352), elle laisse toutefois un goût amer après comparaison avec l’inflation : 10% depuis 2017 ! La perte est encore plus forte à cause du gel du point d’indice pendant 10 ans, puisque cela représente une baisse de « pouvoir d’achat » de près de 25%.

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