Archives pour la catégorie Grève

Ensemble pour nos retraites et pour la justice sociale

INTERSYNDICALE BnF CGT-FSU-SUD

Les organisations syndicales unies et déterminées réaffirment leur opposition à la « réforme » des retraites visant à nous obliger à travailler au moins jusqu’à 64 ans. L’intersyndicale nationale, toujours massivement soutenue par les travailleurs-euses, la jeunesse et une très large majorité de la population, réaffirme son rejet de ce recul social et appelle le 6 juin, à une nouvelle journée de grèves et de manifestations sur l’ensemble du territoire.

L’intersyndicale réaffirme que c’est une question de justice sociale. Cette réforme des retraites est injuste et brutale tout comme l’est par exemple la dégressivité des allocations chômage, la conditionnalité d’accès au RSA ou des bourses étudiantes. A l’inverse, pour l’intersyndicale, l’enjeu du pouvoir d’achat est central. Elle porte notamment la nécessaire augmentation des salaires, des retraites et pensions, des minimas sociaux et des bourses d’études. Le financement pour ses mesures sociales et pour notre système de retraite existe, il suffit de prendre sur les mégas-profits des entreprises et de récupérer l’argent de l’évasion et de la fraude fiscale.

Nous ne tournons pas la page, nous ne sommes pas apaisé-e-s, nous sommes en colère et nous continuons de nous mobiliser aussi longtemps que nécessaire, dans les casserolades, dans les rassemblements, dans les actions, dans la grève, pour défendre nos droits à la retraite et pour regagner la retraite à 60 ans avec 37,5 années de cotisation.

POUR CELA, TOUTES ET TOUS MOBILISE.ES
ET EN ACTION COLLECTIVE LE 6 JUIN !

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Toutes et tous en grève, et en manifestation dans la rue le 6 juin !

Macron et son gouvernement, en faisant un semblant de “dialogue social” tente de faire croire que la page des retraites est tournée, qu’il n’y a aucun problème dans ce pays…et que la colère sociale n’existe plus. Mais les raisons de fond de notre mobilisation engagée depuis janvier sont bien plus profondes et ont pour socle la lutte pour le partage des richesses. Face à nos batailles sociales, environnementales, économiques, le gouvernement au service des grands groupes capitalistes et de la finance continue son entreprise de destruction de nos acquis sociaux et de destruction des écosystèmes: annonces sur la conditionnalité du RSA, sur la soi-disant industrie verte, une diminution des impôts qui va encore plus précariser nos services publics déjà exsangues..

visuel instagram : Face à tant d'injustice sociale, pas d'apaisement possible

Cela fait des années que le patronat bénéficie d’exonérations de cotisations sociales, de crédits d’impôts et autres niches fiscales, d’aides publiques de l’ordre de 150 milliards d’euros par an …. Les profits des grandes entreprises, les dividendes versés aux actionnaires sont indécents (80 milliards€), et se fond au détriment particulièrement des retraité·es, des femmes, des personnes en situations de handicap, des personnes sans-papiers, des chômeurs·euses et précaires.

Défendre nos retraites, nos salaires et nos conditions de travail, c’est aussi défendre la démocratie. La multiplication des violences policières, des gardes à vue abusives, des réquisitions de salarié·es, des interdictions de se rassembler ou de manifester sont très préoccupantes et posent la question de la nature du régime vers lequel va ce pouvoir.

Les urgences aujourd’hui c’est la hausse des salaires, pensions, minimas sociaux, c’est l’accès aux besoins sociaux et aux biens communs pour toutes et tous (énergie, éducation, santé, logement, culture, transports…), ce sont aussi l’écologie et le climat, l’égalité femmes/hommes, les droits des étranger·es, défendre la paix contre les impérialismes, les guerres et leurs profiteurs.

Notre mouvement est profond. Il n’y a pas d’apaisement possible face à tant d’injustice sociale. Faisons pression sur l’ensemble des parlementaires pour qu’elles et ils votent pour la proposition de loi de revenir sur la réforme des retraites! Le combat pour que cette réforme ne s’applique pas continue! Organisons les casserolades, les actions, les rassemblements!

Contre la réforme des retraites, contre la destruction de nos conquêtes sociales, contre la destruction de la biodiversité, contre l’enrichissement de quelques-uns.

Pour nos retraites, en grève et en actions le JEUDI 20/04

SUD Culture Solidaires
Section BnF

Depuis 3 mois, nous sommes en lutte, par la grève, par la manifestation et par des actions, pour nous opposer à la volonté du gouvernement et du patronat de nous imposer l’augmentation de l’âge minimum de départ à la retraite à 64 ans avec 43 années de cotisation.

Le jeudi 13/04, nous étions encore nombreux et nombreuses en grève et en manifestations, à la BnF et dans tous les secteurs professionnels.

Depuis, le gouvernement, profitant de la validation du conseil constitutionnel, a continué son action de passage en force, à coup de 49.3 et de violences policières, en promulguant la loi de manière précipité. Mais cela ne change rien, cette loi est toujours une mesure inique, injuste et inacceptable. Nous continuons à nous y opposer.

C’est pourquoi la section SUD Culture de la BnF, en lien avec l’union syndicale Solidaires, appelle à continuer la lutte par tous les moyens possibles.

Il y a aussi des préavis de grève, au niveau du ministère de la Culture et de la fonction publique, qui couvrent l’ensemble du mois d’avril et permettent donc aux agent-e-s de la BnF qui le souhaitent de faire grève à tout moment.

Nous appelons donc à participer au rassemblement de nos collègues de l’éducation MERCREDI 19/04 à partir de 14h place Jacques Bainville, 7ème arrondissement (métro Solférino).

JEUDI 20/04, nouvelle journée d’actions nationale pour nos retraite, nous appelons les agent-e-s de la BnF à se mettre en grève pour pouvoir participer aux actions qui auront lieu, en particulier à l’appel de l’intersyndicale de la SNCF.

Rendez-vous à 11h :
*Gare de l’Est sur le parvis
ou
*Gare de Lyon au bout de la voie 23
Pour des AG interprofessionnelle suivies d’actions.

Notre organisation syndicale y sera présente et propose aux collègues de nous rejoindre pour former un groupe BnF.

Contre la retraite à 64 ans, pour la retraite à 60 ans et 37,5 années de cotisation, pour nos droits sociaux !
On lâche rien et on continue jusqu’au retrait !

ENCORE ET ENCORE : 64 ANS C’EST NON : Assemblée Générale BnF le 18/04 12h30

Intersyndicale BnF CGT-FSU-SUD

Après 3 mois de lutte, le rejet de l’augmentation de l’âge de départ à 64 ans est toujours aussi fort. Nous étions ainsi encore nombreux et nombreuses en grève et en manifestation le 13 avril. Pourtant, le gouvernement a tout fait pour imposer en force sa loi avec le 49.3, les violences policières et les interdictions de manifester, allant jusqu’à la promulguer de manière précipitée en pleine nuit, nouvelle preuve de son mépris. Mais malgré tout cette loi reste injuste, inique et inacceptable.

Car il faut rappeler qu’il n’y a pas de problème de déficit du système des retraites mais un problème de recette dû aux exonérations des cotisations sociales patronales qui atteindront 18,4 milliards en 2023. Afin que ce ne soit pas toujours les mêmes qui payent, il faut que la part patronale soit versée pour annuler le manque annoncé (13,5 milliards en 2030). C’est tout à fait possible dans un contexte où les entreprises bénéficient déjà de 157 milliards chaque année de la part de l’Etat. Mais de toute façon avec ses 200 milliards de réserves, notre système de retraite n’est pas du tout menacé. Il y a largement de quoi financer la retraite à 60 ans avec 37,5 années de cotisation.

Nous avons gagné contre la retraite à points et contre le contrat première embauche (CPE) alors même qu’il avait été voté. Nous pouvons gagner contre la retraite à 64 ans à condition de continuer à nous mobiliser fortement, par la grève, les actions et les manifestations.

Mardi 18 avril > Assemblée générale, 12H30 hall Ouest, TOLBIAC
Une HMI a été déposé pour cette AG, vous avez donc droit à une heure sur votre temps de travail
Vous pouvez aussi participer à cette AG en visioconférence.

Soyons-y nombreux et nombreuses pour faire le point sur la situation et discuter collectivement de ce qu’il faut faire, c’est important !


Salaire : comment sont retenus les jours de grève à la BnF ?
Les jours de grève sont prélevés deux mois après leur réalisation et seulement deux jours par mois, en d’autres termes les prélèvements sont limités et étalés dans le temps. De plus, une caisse de grève BnF est mise en place pour cette lutte.


RETRAITES : CE N’EST PAS FINI !

Trois mois durant, à l’occasion de douze journées interprofessionnelles de grèves et de manifestations et d’une multitude d’actions locales et sectorielles, des millions de travailleurs et de travailleuses, de jeunes et de retraité-es se sont mobilisés pour exprimer le rejet de la réforme des retraites portée par le gouvernement. Ce sont plus de 1,5 million de personnes qui se sont à nouveau mobilisées hier malgré le début des congés scolaires : c’est un nouveau signe de la crise sociale et démocratique que traverse notre pays.
Aujourd’hui, le Conseil Constitutionnel a censuré 6 articles de la loi. Le peu d’ambitions qu’elle contenait sur l’emploi des seniors, le droit à l’information, la pénibilité pour les contractuels de la fonction publique… ont disparu du texte final. Alors qu’il était déjà injuste, le texte de loi reportant l’âge légal de départ en retraite est dorénavant encore plus déséquilibré.
Il a également rejeté le premier projet d’initiative parlementaire visant à organiser un référendum d’initiative partagée (RIP).  L’intersyndicale appelle à la validation du deuxième RIP, ce qui permettra de sortir de l’impasse par une consultation démocratique.  Cet avis définitif sera rendu le 3 mai.  C’est une situation inédite qui appelle d’autant plus à ne pas appliquer la loi.

L’intersyndicale prend acte de ces décisions. Il revient donc aujourd’hui au Président de la République de prendre ses responsabilités. Devant le rejet massif de cette réforme,  l’intersyndicale lui demande solennellement de ne pas promulguer la loi, seul moyen de calmer la colère qui s’exprime dans le pays.
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Pour nos retraites, rassemblement vendredi 14/04 et en grève et en actions le samedi 15/04

SUD Culture Solidaires
Section BnF

Depuis 3 mois, nous sommes en lutte, par la grève, par la manifestation et par des actions, pour nous opposer à la volonté du gouvernement et du patronat de nous imposer l’augmentation de l’âge minimum de départ à la retraite à 64 ans avec 43 années de cotisation.

Le jeudi 13/04, nous étions encore nombreux et nombreuses en grève et en manifestations, à la BnF et dans tous les secteurs professionnels.

Le vendredi 14/04, le conseil constitutionnel doit rendre sa décision au sujet de la loi que le gouvernement a fait passer en force à coup de 49.3 et de violences policières. Mais même si le conseil constitutionnel valide cette loi, elle restera une mesure inique, injuste et inacceptable.

C’est pourquoi la section SUD Culture de la BnF, en lien avec l’union syndicale Solidaires, appelle à continuer la lutte par tous les moyens possibles, y compris dès aujourd’hui, vendredi 14/04, avec le rassemblement à partir de 17h place de l’Hôtel de Ville à Paris à l’appel de l’intersyndicale régionale où nous serons présent-e-s.

Il y a aussi des préavis de grève, au niveau du ministère de la Culture et de la fonction publique, qui couvrent l’ensemble du mois d’avril et permettent donc aux agent-e-s de la BnF qui le souhaitent de faire grève à tout moment.

Demain, samedi 15/04, des collègues contractuel-le-s à temps incomplet, contractuel-le-s à temps plein et fonctionnaires, ont décidé de se mettre en grève, pour continuer à combattre la retraite à 64 ans et pour pouvoir participer aux manifestations et actions qui auront sûrement lieu.

Notre organisation syndicale soutient cette mobilisation et appelle toutes et tous les agent-e-s de la BnF qui devaient travailler le samedi 15 avril à faire grève et se rendre aux initiatives ce jour-là.

Contre la retraite à 64 ans, pour la retraite à 60 ans et 37,5 années de cotisation, pour nos droits sociaux !

On lâche rien et on continue jusqu’au retrait !

Bernard Arnault doit rendre les méga-profits pour financer nos retraites !

Communiqué de presse de l’Assemblée Générale interprofessionnelle du Val-de-Marne sud-ouest

Le gouvernement et le patronat veulent nous imposer de force de travailler au moins deux ans de plus, avec un âge de départ minimum à la retraite de 64 ans, voire encore plus à cause des 43 années de cotisation demandées.

Pour justifier ce grave recul social, depuis 3 mois, le gouvernement prétend qu’il y aurait un soi-disant « problème de financement » des retraites. Mais la réalité, c’est que de l’avis du COR lui-même, il n’y a aucun problème de financement de nos retraites, à partir des richesses créées collectivement par les travailleurs/ses, à condition d’arrêter les exonérations de cotisations sociales, de lutter contre la fraude fiscale et de récupérer les méga-profits que se font les grandes entreprises et les ultra-riches sur notre dos.

C’est pour cela que nous sommes là aujourd’hui, militant-e-s CGT-FSU-Solidaires et nonsyndiqué-e-s, au siège du groupe LVMH, propriété de Bernard Arnault, pour exiger la mise en place de vraies solutions pour nos retraites.

Car Bernard Arnault, c’est désormais la première fortune du monde, avec plus de 210 milliards d’euros. Il n’y a aucune fierté à cela, au contraire, une telle inégalité des richesses est un scandale. Il est inacceptable qu’une personne et sa famille puisse accumuler autant de richesses alors qu’il y a plus de 5 millions de chômeurs/ses, 10 millions de pauvres, 330 000 personnes sans-domiciles dont de nombreux enfants et 4 millions sont mal-logées. Cette fortune ne doit pas rester accumuler entre les mains d’un méga-profiteur qui n’a fait qu’exploiter des travailleurs/ses et polluer la planète, elle doit servir à financer la sécurité sociale, les services publics utiles socialement (santé, éducation, rail, culture…), des créations massives d’emplois stables, des hausses de nos salaires et en priorité nos retraites.

Nous exigeons donc de récupérer les centaines de milliards qui serviront à financer notre système de retraite par répartition à 60 ans et 37,5 années de cotisation.
Rendez les méga-profits volés aux travailleurs/ses !
Contre les 64 ans, pour la retraite à 60 ans et pour nos droits sociaux, nous sommes en grève et en action aujourd’hui jeudi 13 avril comme depuis le 19 janvier et nous allons continuer par la grève, y compris reconductible et les actions jusqu’au retrait !

Contact presse : unionsolidairesparis13@gmail.com