Archives pour la catégorie manifestation

Ensemble pour nos retraites et pour la justice sociale

INTERSYNDICALE BnF CGT-FSU-SUD

Les organisations syndicales unies et déterminées réaffirment leur opposition à la « réforme » des retraites visant à nous obliger à travailler au moins jusqu’à 64 ans. L’intersyndicale nationale, toujours massivement soutenue par les travailleurs-euses, la jeunesse et une très large majorité de la population, réaffirme son rejet de ce recul social et appelle le 6 juin, à une nouvelle journée de grèves et de manifestations sur l’ensemble du territoire.

L’intersyndicale réaffirme que c’est une question de justice sociale. Cette réforme des retraites est injuste et brutale tout comme l’est par exemple la dégressivité des allocations chômage, la conditionnalité d’accès au RSA ou des bourses étudiantes. A l’inverse, pour l’intersyndicale, l’enjeu du pouvoir d’achat est central. Elle porte notamment la nécessaire augmentation des salaires, des retraites et pensions, des minimas sociaux et des bourses d’études. Le financement pour ses mesures sociales et pour notre système de retraite existe, il suffit de prendre sur les mégas-profits des entreprises et de récupérer l’argent de l’évasion et de la fraude fiscale.

Nous ne tournons pas la page, nous ne sommes pas apaisé-e-s, nous sommes en colère et nous continuons de nous mobiliser aussi longtemps que nécessaire, dans les casserolades, dans les rassemblements, dans les actions, dans la grève, pour défendre nos droits à la retraite et pour regagner la retraite à 60 ans avec 37,5 années de cotisation.

POUR CELA, TOUTES ET TOUS MOBILISE.ES
ET EN ACTION COLLECTIVE LE 6 JUIN !

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Clément Méric, 10 ans plus tard.

ON N’OUBLIE PAS, ON NE PARDONNE PAS !

Le 5 juin prochain cela fera exactement 10 ans que Clément Méric, jeune militant antifa, membre de Solidaires étudiant.es, mourrait assassiné par des skins affidés au malfaisant Serge Ayoub.

Nous avons été nombreuses et nombreux à nous dire ce jour-là que ce meurtre, éminemment politique, devait être le dernier. Nous pensions, « plus jamais ça »… Il y a un an c’est Federico Martín Aramburú qui mourrait sous les balles de l’extrême droite. En décembre des bandes de fachos tentaient d’organiser des ratonnades en marge des matches de l’équipe de foot du Maroc…

Fachos hors de nos facs ! Fachos hors de nos quartiers !
Pas de quartier pour les fachos !

Quels que soient son nom, son étiquette, son courant, sa soi-disant respectabilité ou normalisation (…), 10 ans plus tard l’extrême droite reste un danger mortel pour la démocratie et pour notre camp social. À l’heure où Macron et ses gouvernements font son jeu, l’extrême droite institutionnelle attend tapie dans l’ombre. En parallèle les groupuscules ultra violents pullulent et agissent la plupart du temps en toute impunité, voire avec la complicité du pouvoir et de la justice…

Quel que soit son vernis de respectabilité, l’extrême droite n’est pas républicaine, elle n’a pas sa place ni dans nos cités ni dans nos vies. Nous n’aurons de cesse de la dénoncer et de la combattre comme le faisait Clément.

POUR CLÉMENT ! CONTRE L’EXTRÊME DROITE ET SES IDÉES !

A l’occasion des 10 ans du meurtre de notre camarade et ami Clément Méric, nous vous convions à un week-end de luttes et d’hommage du 1er au 5 juin prochain à Paris.

DIMANCHE 4 JUIN : MANIFESTATION ANTIFASCISTE
PARIS >11h Barbès

LUNDI 5 juin : rassemblement rue de Caumartin
18H30. Métro Havre-Caumartin (Paris).

< PROGRAMME COMPLET >

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Toutes et tous en grève, et en manifestation dans la rue le 6 juin !

Macron et son gouvernement, en faisant un semblant de “dialogue social” tente de faire croire que la page des retraites est tournée, qu’il n’y a aucun problème dans ce pays…et que la colère sociale n’existe plus. Mais les raisons de fond de notre mobilisation engagée depuis janvier sont bien plus profondes et ont pour socle la lutte pour le partage des richesses. Face à nos batailles sociales, environnementales, économiques, le gouvernement au service des grands groupes capitalistes et de la finance continue son entreprise de destruction de nos acquis sociaux et de destruction des écosystèmes: annonces sur la conditionnalité du RSA, sur la soi-disant industrie verte, une diminution des impôts qui va encore plus précariser nos services publics déjà exsangues..

visuel instagram : Face à tant d'injustice sociale, pas d'apaisement possible

Cela fait des années que le patronat bénéficie d’exonérations de cotisations sociales, de crédits d’impôts et autres niches fiscales, d’aides publiques de l’ordre de 150 milliards d’euros par an …. Les profits des grandes entreprises, les dividendes versés aux actionnaires sont indécents (80 milliards€), et se fond au détriment particulièrement des retraité·es, des femmes, des personnes en situations de handicap, des personnes sans-papiers, des chômeurs·euses et précaires.

Défendre nos retraites, nos salaires et nos conditions de travail, c’est aussi défendre la démocratie. La multiplication des violences policières, des gardes à vue abusives, des réquisitions de salarié·es, des interdictions de se rassembler ou de manifester sont très préoccupantes et posent la question de la nature du régime vers lequel va ce pouvoir.

Les urgences aujourd’hui c’est la hausse des salaires, pensions, minimas sociaux, c’est l’accès aux besoins sociaux et aux biens communs pour toutes et tous (énergie, éducation, santé, logement, culture, transports…), ce sont aussi l’écologie et le climat, l’égalité femmes/hommes, les droits des étranger·es, défendre la paix contre les impérialismes, les guerres et leurs profiteurs.

Notre mouvement est profond. Il n’y a pas d’apaisement possible face à tant d’injustice sociale. Faisons pression sur l’ensemble des parlementaires pour qu’elles et ils votent pour la proposition de loi de revenir sur la réforme des retraites! Le combat pour que cette réforme ne s’applique pas continue! Organisons les casserolades, les actions, les rassemblements!

Contre la réforme des retraites, contre la destruction de nos conquêtes sociales, contre la destruction de la biodiversité, contre l’enrichissement de quelques-uns.

Pour la défense des personnes trans & intersexes, toustes dans la rue le 13 mai à l’appel de l’ExistransInter

Depuis vingt-six ans, cette marche annuelle met en avant la lutte pour les droits des personnes trans et intersexes. Renommée « ExisTransInter » en 2019, l’ExisTrans naît en 1997, à l’initiative de l’Association du syndrome de Benjamin, ancienne association d’entraide, pour la défense et la dignité des personnes trans.

Les agressions, violences, meurtres et assassinats transphobes et intersexophobes sont en hausse, comme les suicides : la transphobie et l’intersexophobie poussent des personnes à attenter à leurs jours.

Les barrières administratives, la psychiatrisation constante, les difficultés d’accès à un logement, à un emploi constituent un continuum de violences envers les personnes trans.

Le monde du travail est un des lieux d’expression des discriminations et notamment de la transphobie : injures, harcèlements, mépris affiché, « outings » forcés, inégalités de traitement ou d’avancement de carrière… Le niveau de protection des salarié·es est amoindri par les nouvelles politiques managériales qui individualisent le rapport à la hiérarchie. Cela impacte la lutte pour l’accés et l’égalité au travail.

Il aura fallu 5 ans au gouvernement pour voter une loi a minima contre les thérapies de conversion, et pour voter la PMA pour toutes mais en excluant les personnes trans. Le 15 novembre 2022 a été publié l’arrêté de bonnes pratiques pris en application de la loi bioéthique du 2 août 2021. Cet arrêté fixe les règles de prise en charge médicale des enfants présentant des “variations du développement génital”. Sans surprise, l’arrêté poursuit la dynamique de pathologisation des traits intersexes, qui s’inscrit tout au long du texte. Cet arrêté ne renverse aucunement le rapport de force entre le corps médical et les personnes concernées. Il consacre même le droit des médecins à définir les traitements des enfants intersexes. Ce faisant, il n’apporte aucune protection du consentement éclairé des enfants et adolescents intersexes.

SOLIDAIRES LE RAPPELLE : L’INTERSEXUATION N’EST PAS UNE MALADIE !

L’extrême droitisation de la société et les politiques racistes et repressives de ce gouvernement nous inquiète aussi fortement. Les personnes trans migrantes, qui souffrent déjà de discriminations à l’embauche et au travail extrêmement fortes, pour ne pas dire qu’elles sont privées de l’emploi, sont parmi les catégories les plus sensibles aux expulsions. Elles souffrent aussi de discrimination aux aides, d’accès à la médecine, au logement, de discriminations judiciaires qui vont être accentuées avec le projet de loi asile et immigration de Darmanin par l’augmentation de ces procédures et les exposera encore plus aux expulsions et par la suppression de Aide Médicale d’État (AME).

L’Union Syndicale Solidaires appelle à se joindre l’ExisTransInter et revendique :

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Toutes et tous ensemble le 1er mai !

Le 1er mai est la journée internationale de lutte des travailleuses et des travailleurs. En France, la mobilisation pour la défense de nos retraites engagée depuis janvier est d’une intensité rare. Si nous n’avons pas pu passer un cran décisif, en particulier en mars par la grève reconductible et nos actions, nous n’avons cependant pas perdu. L’exécutif essaye de tourner la page depuis des semaines, sans succès.

Solidaires invite les travailleuses et travailleurs à continuer la lutte par des journées d’actions et par la multiplication d’initiatives (rassemblement sur les déplacements de l’exécutif et des parlementaires qui soutiennent la loi, casserolades, déploiement de banderoles…). Les « 100 jours de Macron » sont un Waterloo annoncé : il n’y aura pas de retour à la normale. L’unité intersyndicale a jusqu’ici été primordiale et nous entendons la préserver au maximum.

La multiplication des violences policières, des gardes à vue, des réquisitions de salarié·es, des interdictions de se rassembler ou de manifester révèlent la fuite en avant de l’exécutif sur la question sociale et a ouvert une crise démocratique profonde. Les violences orchestrées par l’État autour des mégas-bassines, comme les attaques contre la Ligue des droits de l’Homme ou les menaces de dissolution des Soulèvements de la Terre sont préoccupantes et posent la question de la nature du régime vers lequel va ce pouvoir.

C’est l’ensemble de nos luttes, pour nos salaires et conditions de travail, l’écologie et le climat, l’égalité femmes/hommes, nos droits d’étranger.es, de chômeuses/eurs, de locataires qui subissent les attaques du gouvernement et qui sont aussi en jeu à travers ce 1er mai.

Solidaires appelle l’ensemble des travailleuses et travailleurs à participer aux manifestations et rassemblements

PARIS > MANIFESTATION 14H RÉPUBLIQUE direction NATION

Nos mesures d’urgences :
  • Retraites à 60 ans max, 37.5 années de cotisation max, au niveau du SMIC au minimum
  • SMIC à 1700 € Net, +400 € par mois pour toutes et tous, écart de salaires de 1 à 5 au maximum
  • Egalité des salaires femmes/hommes
  • Interdictions des licenciements dans les entreprises qui font des profits
  • Conditions sociales et écologiques des aides publiques aux entreprises
  • Partage du travail avec 32 h hebdomadaires de référence sans perte de salaire ni flexibilité

Pour renforcer l’outil incontournable de résistance qu’est le syndicat, l’heure est à la syndicalisation massive et au développement de nouvelles sections syndicales dans les entreprises, dans les administrations ou d’implantations territoriales par les unions locales. Nous invitons à se syndiquer et à rejoindre l’Union syndicale Solidaires si vous partagez nos valeurs et pratiques. Cliquer ici pour nous contacter

TOUJOURS NOMBREUSES ET NOMBREUX, DÉTERMINÉ.E.S À GAGNER LE RETRAIT

 Publié le 11 avril 2023

L’intersyndicale, porteuse de revendications claires : pas de recul de l’âge de départ, pas d’allongement de la durée de cotisations, a été reçue hier par la Première ministre. La demande réitérée de retrait de la réforme s’est heurtée à un refus net de l’exécutif.

Pour l’intersyndicale, il s’agit là d’un déni et d’un mépris total du rejet massif porté par toutes nos organisations, par les travailleurs et travailleuses et par l’opinion publique. Pourtant, cette opposition largement majoritaire s’exprime dans le pays, depuis le 19 janvier, avec déjà 11 puissantes mobilisations à l’appel de toutes les organisations syndicales et de jeunesse, mais aussi au travers des actions et des grèves.

Aujourd’hui encore, ce sont près de 2 millions de travailleurs et travailleuses dans toute la France dont 400 000 à Paris, jeunes et retraité.e.s. qui se sont mobilisés dans le calme et la détermination pour dénoncer cette réforme injustifiée, les régimes de retraite n’étant pas « au bord de la faillite » comme le prétend le gouvernement.

Le contexte est inédit. Dans ce climat de fortes tensions que l’on peut qualifier de grave crise démocratique et sociale, l’exécutif s’arc-boute et porte seul la responsabilité d’une situation explosive dans l’ensemble du pays.

Cette réforme est perçue, à juste titre, comme brutale et injuste par les travailleurs et travailleuses et la jeunesse qui ont tous et toutes bien compris qu’ils et elles devront travailler plus longtemps sans que jamais le patronat, ni les employeurs publics ne soient mis à contribution.

L’intersyndicale a soumis au Conseil constitutionnel, qui rendra sa décision le 14 avril, des argumentaires considérant que cette loi devrait être déclarée contraire à la Constitution.

L’intersyndicale appelle à une journée de mobilisations et de grève le 13 avril et soutient toutes les actions et initiatives intersyndicales de mobilisations, y compris le 14 avril, pour gagner le retrait de cette réforme. Elle se réunira à l’issue de la décision du Conseil constitutionnel.

Réforme des retraites : déterminé.e.s jusqu’au retrait

Le rejet de la réforme des retraites a encore augmenté au sein de la population avec 7 Français sur 10 se déclarant opposés à l’augmentation de l’âge de départ à 64 ans. Minoritaire également à l’Assemblée nationale, le gouvernement a fait passer en force sa loi avec le 49.3.

Rappelons par ailleurs qu’il n’y a pas de problème de déficit mais un problème de recette dû aux exonérations des cotisations sociales patronales qui atteindront 18,4 milliards en 2023 en défaveur des caisses de retraites. Afin que ce ne soit pas toujours les mêmes qui payent, il faut que la part patronale soit versée pour annuler le manque annoncé (13,5 milliards en 2030). C’est tout à fait possible dans un contexte où les entreprises bénéficient déjà de 157 milliards chaque année de la part de l’Etat. Mais de toute façon avec ses 200 milliards de réserves, notre système de retraite n’est pas du tout menacé.

Nous avons gagné contre la retraite à points et contre le contrat première embauche (CPE) alors même qu’il avait été voté. Nous pouvons gagner contre la retraite à 64 ans à condition d’être encore des millions dans la rue.

Salaire : comment sont retenus les jours de grève à la BnF ?

Les jours de grève sont prélevés deux mois après leur réalisation et seulement deux jours par mois, en d’autres termes les prélèvements sont limités et étalés dans le temps. De plus, une caisse de grève BnF est mise en place pour cette lutte.

MARDI 4 AVRIL
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
12H30 HALL OUEST

Une HMI a été déposé pour cette AG, vous avez donc droit à une heure sur votre temps de travail

JEUDI 6 AVRIL
GRÈVE et MANIFESTATION
14H30 INVALIDES

RDV BnF : rue de Talleyrand / rue de Grenelle