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CGT-FSU-SUD BnF : le 31, on amplifie la mobilisation contre la retraite à 64 ans

–> Une mobilisation massive à la BnF

Avec plus de 600 absents le 19 janvier, la mobilisation des personnels de la BnF a été massive. Comme en 2019-2020 où le mouvement d’ampleur nationale avait obligé le gouvernement à abandonner son système de retraite à points, nous pouvons gagner si nous sommes encore plus nombreux en grève et en manifestation le 31 janvier.

–> Il n’y a pas de problème de déficit !

Il n’y a pas de problème de déficit mais un problème limité de recettes dû aux exonérations des cotisations sociales patronales. Afin que ce ne soit pas toujours les mêmes qui payent, il faut que la part patronale soit versée pour annuler le déficit annoncé (13,5 milliards en 2030). C’est tout à fait possible dans un contexte où les entreprises bénéficient déjà de 157 milliards chaque année de la part de l’Etat. Mais de toute façon notre système de retraite par répartition n’est pas du tout menacé.

–> De nombreuses pistes existent pour améliorer notre système de retraite

Bien que le gouvernement refuse d’en débattre, il existe d’autres solutions :

  • arrêter les exonérations de cotisations patronales rapporterait 17 milliards
  • augmenter les salaires, puisque mécaniquement cela augmente les cotisations sociales servant à financer le système des retraites. Dans le privé, 5% de hausse des salaires rapporterait 9 milliards d’euros de cotisations
  • augmenter de 5% le point d’indice servant à calculer les salaires dans la fonction publique représenterait 1,25 milliard € en plus pour les retraites. Si le point d’indice avait suivi l’inflation depuis 2010, ce serait 5 milliards d’euros de cotisations supplémentaires
  • mettre fin aux 28% d’écart de salaire entre les femmes et les hommes rapporterait 6 milliards d’euros aux caisses de retraite
  • augmenter les cotisations sociales patronales de 0,8% permettrait de faire rentrer 12 milliards en plus
  • assujettir à cotisation les dividendes et les revenus financiers des entreprises permettrait aussi d’importantes entrées d’argent : en 2022, les actionnaires des sociétés du CAC 40 ont touché 80 milliards d’euros…
  • créer des postes pérennes à temps plein, à la BnF et dans l’ensemble des services publics, c’est augmenter les cotisations.

Plus largement nous nous battons pour pouvoir jouir en bonne santé de notre retraite, ce qui passe par l’amélioration des conditions de travail pour ainsi ne plus perdre notre vie à la gagner.

Cela nous concerne toutes et tous, du public comme du privé, mobilisons-nous !

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

jeudi 26 janvier 12h30 hall Ouest

+ ID Zoom : 927 6252 8630

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GREVE NATIONALE mardi 31/01

Manifestation 14h Place d’Italie

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Uni·e·s contre l’extrême droite, ses idées, ses pratiques

Depuis janvier 2014, la CGT, la FSU et Solidaires ont lancé une campagne de longue haleine intitulée « Uni·e·s contre l’extrême droite, ses idées, ses pratiques », dans le prolongement de l’appel « La préférence nationale n’est pas compatible avec le syndicalisme », signé en mars 2011.

Les politiques gouvernementales– dont notamment les mesures favorables au capital, la gestion catastrophique de la crise sanitaire –, subies par les salarié·e·s, les privé·e·s d’emploi, les retraité·e·s, les jeunes, les femmes, fournissent un terreau exploité par l’extrême droite. Les politiques d’austérité, sous l’aiguillon des organisations patronales et plus particulièrement du Medef, génèrent une aggravation du chômage, le développement des inégalités sociales, de la précarité, de la pauvreté et des processus d’exclusion. Elles accroissent la désespérance sociale et peuvent pousser dans les bras de l’extrême droite certain·e·s salarié·e·s. Incontestablement, les politiques autoritaires et attentatoires aux libertés nourrissent également l’extrême droite.

« Respectabilité » de façade du RN et l’ultra-libéralisme raciste de Zemmour
Ce n’est pas le changement de nom en Rassemblement national et leur volonté de donner l’image d’un parti à la fois respectable et différent des autres qui change la donne : ce parti est fondamentalement fasciste, raciste, violent, divise les salarié·e·s et au-delà tend à toujours plus opposer les habitant·e·s entre elles et eux. Sa stratégie de dissimulation en un « parti respectable » nourri par la colère sociale (retraite à 60 ans, augmentation de l’allocation aux adultes handicapé·e·s et du minimum vieillesse, « défense » des services publics) n’est qu’un leurre pour capter des voix de salarié·e·s frappé·e·s par les politiques néolibérales et des choix austéritaires qui se succèdent depuis des années. Les critiques sociales proclamées par ce parti sont une stratégie masquant leur absence totale de volonté de renverser le déséquilibre à l’oeuvre entre celles et ceux qui possèdent du capital et les salarié ·e·s ne vivant que de leur travail. Rien à attendre de leur part pour nos salaires et nos pensions, notre protection sociale, les services publics, la sortie de l’austérité. Zemmour, lui, ne fait même pas semblant et ne  cache pas ses positions qui reprennent celles du Medef. Il est directement le produit des puissants qui l’ont créé comme personnage médiatique. C’est notamment Bolloré, grand patron, milliardaire et propriétaire de Cnews qui s’est assuré de lui donner une grande audience. Obsédé par sa haine des immigré·e·s et des musulman·e·s, il essaie de détourner la colère populaire en créant des boucs-émissaires, fantasmant un monde qui n’a jamais existé où les seules différences seraient la couleur de peau ou la religion !

A l’opposé des orientations mortifères de l’extrême droite, nos organisations syndicales portent un ensemble de propositions alternatives visant à changer le travail pour changer la société.

Nos organisations proposent aux étudiant·e·s, aux salarié·e·s, aux agent·e·s de la Fonction
publique, aux privé·e·s d’emploi, aux retraité·e·s de s’organiser au quotidien, sur les lieux de travail, d’études ou de vie, pour améliorer les droits et combattre les discriminations. De nombreuses mobilisations le montrent : la solidarité, l’égalité des droits, la justice sociale sont des aspirations fortes dans le monde du travail !

Par ailleurs, L’extrême droite joue aussi sur la corde « antimondialiste ». Pour notre part, nous revendiquons une autre mondialisation où les solidarités internationales priment en termes économiques, politiques et sociaux, contrairement à l’opposition entre les peuples prônée par l’extrême droite.

Nous diviser sous couvert de « préférence nationale » ne peut servir que ceux qui exploitent et accaparent les richesses.

La haine, l’exclusion, le racisme, ne sont plus le monopole des partis d’extrême droite, elles se sont largement diffusées dans toute la classe politique et participent d’une atmosphère délétère. Que le capitalisme soit d’ici ou d’ailleurs, peu importe : pour les salarié·e·s, c’est bien l’exploitation qui est en cause.

C’est bien ce système qui permet l’appropriation des richesses par une minorité. Et c’est bien l’unité des salarié·e·s dans la combativité, quels que soient leur nationalité et leur lieu de travail, qui permettra un meilleur partage des richesses.

Et c’est aussi parce que nos métiers et missions sont au service de l’intérêt général ou que nous voulons les transformer dans ce sens que nous n’acceptons pas de les voir remis en cause par la diffusion des idées d’extrême droite : que ce soit dans les services publics ou dans les entreprises privées, nous voulons travailler à l’égalité de traitement, à l’émancipation, au vivre ensemble, pas à la division et à l’exclusion. 

8 mars grève féministe ! Déferlante pour l’égalité !

Appel unitaire

Ensemble, en grève féministe le 8 mars !

La prise de conscience et les mobilisations féministes grandissent et font bouger les lignes partout dans le monde. Nous sommes debout, nous voulons décider de nos vies. Nous voulons l’égalité.

→ Nous voulons être reconnues dans nos métiers, bien payées, à égalité avec les hommes au travail !

Avec la crise sanitaire, les femmes sont toujours en première ligne, mal payées, majoritaires dans des métiers essentiels (soins, santé, services publics). Nous sommes touchées de plein fouet par la précarité, les bas salaires et le temps partiel subi. Notre travail est déconsidéré et invisibilisé. Aides à domicile, assistantes d’élèves en situation de handicap (AESH), enseignantes, soignantes, travailleuses sociales…Les grèves se multiplient dans les métiers féminisés. Faisons converger ces luttes le 8 mars pour imposer des revalorisations salariales, des emplois stables et durables et des perspectives de carrière ambitieuses ! Les femmes immigrées ou sans papiers sont surexploitées, peu reconnues socialement et peu susceptibles d’évoluer dans leurs emplois. Nous voulons qu’elles soient régularisées !

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Le 5 octobre: mettre un coup d’arrêt aux régressions sociales!

Unions Régionales CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL
Île de France

Grève et manifestation interprofessionnelle unitaire
Mardi 5 octobre >>> 14h place de la République

Les Unions Régionales CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL d’ile de France appellent à mobiliser l’ensemble des travailleurs-ses, jeunes, retraité.es, du public comme du privé le 5 octobre par la grève et les manifestations.

Depuis 18 mois, le gouvernement et le patronat utilisent la crise sanitaire pour accélérer la remise en cause des conquis sociaux, du droit du travail et des libertés individuelles et collectives, provoquant un accroissement des inégalités et de l’exclusion sociale.

Les Unions Régionales CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL d’ile de France réaffirment leur opposition à un passe sanitaire comme nouvel outil législatif permettant le fichage et la poursuite de la casse du code du travail et des droits des salarié.es, par lequel le gouvernement essaye de faire oublier sa responsabilité face à son incurie en matière de santé publique et face à la poursuite de la casse de l’hôpital public et des services publics (en Ile-de-France, les hôpitaux Bichat et Beaujon sont menacés de fermeture, des centaines de lits ont été fermés à l’Hôtel Dieu, à Avicenne, etc.);et exigent qu’il n’y ait aucune sanction contre les salarié.es.

Elles combattent avec véhémence toutes les récupérations de la part de l’extrême droite et d’une poignée d’antisémites des mobilisations en cours. Les réactionnaires ne sont pas les bienvenu.es.

Elles exigent la levée des brevets sur les vaccins comme sur les traitements contre la Covid et en permettre l’accès à tous et toutes en France comme à l’échelle mondiale, ainsi que des moyens pour la recherche publique.

Elles dénoncent l’utilisation de la précarité pour mettre en concurrence les salarié.es, (pour la rentrée scolaire, ce sont plus de 5000 contractuel.les qui ne sont pas renouvelé.es dans l’Education Nationale).Pour les étudiant.es l’investissement dans les aides directes a baissé ces dernières années, le dernier recul étant celui de la suppression du repas à 1 europour toutes et tous.

Elles exigent l’abandon des contre-réformes de l’assurance chômage qui devraient rentrer en vigueur le 1eroctobre prochain et des retraites qui revient à l’ordre du jour desréformes gouvernementales:Toutes lesorganisations syndicalesontsignifié leur refus de s’engager dans une énième concertationsur la question. Le chef de l’Etat y répond par une provocationen évoquant son intention de faire disparaître les régimes spéciaux de retraite. Si une telle mesure était mise en œuvre,les URIFappelleraientles salarié.es à la combattre avec détermination.

Elles invitent les salarié.es, dans les entreprises, les administrations, les services, à se réunir avec leurs organisations syndicales en assemblées générales, pour organiser les modalités d’action collective pour obtenir satisfaction sur leurs revendications.

Les Unions Régionales CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL d’Île-de-France appellent à participer à toutes les mobilisations sociales en cours s’inscrivant dans un processus de lutte visant à bloquer la politique de régression sociale du gouvernement, notamment à la grève du 23 septembre dans l’éducation nationale et à la manifestation du 1er octobre des retraités.

Elles exigent:
 L’augmentation des salaires, du SMIC et des grilles de classifications, du point d’indice de la fonction publique, des pensions, des minima sociaux et des bourses d’études.
 De vrais emplois, avec de vrais salaires pour toutes et tous, avec la revalorisation des métiers dit de première ligne ainsi que l’égalité professionnelle femmes/hommes.
 L’abandon définitif des contre-réformes des retraites et de l’assurance chômage.
 L’arrêt des licenciements et la fin des dérogations au code du travail et aux garanties collectives.
 La fin des fermetures de services, des suppressions d’emplois, du démantèlement et des privatisations dans les services publics et dans la fonction publique et un renforcement de leurs moyens.
 La conditionnalité des aides publiques selon des normes sociales et environnementales permettant de préserver et de créer des emplois ;
 Le rétablissement de tous les droits et libertés pour la jeunesse comme pour le monde du travail, à commencer par l’abrogation de la loi « sécurité globale » et des décrets « sécurité intérieure »
 L’arrêt de la précarisation de l’emploi et de la vie des jeunes en formation ainsi qu’une réforme ambitieuse des bourses scolaires.
 Le rétablissement pour les jeunes du repas à un euro.

Montreuil, le 6 septembre 2021

Déclaration liminaire FSU-SUD Culture BnF au CHSCT exceptionnel du 22 février 2021

La motion adoptée par l’assemblée générale des personnels réunie le 2 février comporte des revendications essentielles concernant l’organisation du travail au regard de la crise sanitaire en cours. Nous avions pour mandat de les porter et d’entendre vos réponses dans le cadre d’une réunion de négociation également demandée par l’assemblée générale. Mais la direction n’a pas souhaité donner suite à ces revendications. Considérant qu’elles allaient à « contre-courant de tout », invoquant la puissance « systémique » des injonctions gouvernementales, vous avez considéré qu’il n’y avait plus lieu de discuter de l’amplitude horaire ainsi que du périmètre d’ouverture de la bibliothèque tout comme de l’organisation de l’activité. Nous ne vous demandions pourtant que de revenir aux dispositions cohérentes du schéma d’activité prévalant au mois de décembre dernier, quand les conditions sanitaires ne s’étaient pas encore dégradées au point où elles le sont aujourd’hui.

Les personnels réclamaient en outre :

-la proratisation du temps de travail sur site pour les agent-e-s à temps partiel et pour les « vacataires », afin d’assurer une véritable égalité de traitement.

-La validation de la journée de travail même si la durée normale n’est pas atteinte afin d’étaler les trajets et de ne pas pénaliser les agent-e-s.

-Le respect de toutes les règles en vigueur visant à protéger les agent-e-s, les personnes vulnérables et une application uniforme de ces règles

-L’arrêt des suppressions de postes et des créations de postes partout où cela est nécessaire.

-Le renforcement du service médical de prévention interne à la BnF et l’arrêt immédiat de son externalisation.

-Le respect des organisations syndicales et des instances représentatives du personnel.

Les conditions dans lesquelles nous avons appris la tenue de ce CHSCT sont pour nous inacceptables. Il n’y a plus d’échanges mais une forme de communication unilatérale et sommaire ignorant le débat qui devrait avoir lieu dans les instances.

Alors, comment poursuivre le dialogue dans de telles conditions d’inflexibilité ? L’augmentation des contaminations au sein de la bibliothèque au moment où les indicateurs montent une hausse du taux d’incidence du virus et la progression sensible des variants en Île de France aurait dû inciter la direction à revoir son schéma d’activité pour le mois de mars et faire droit aux demandes légitimes des personnels. Si, nous prenons acte des légères modifications proposées concernant le temps de travail des « vacataires », qui sont un premier pas, elles demeurent insuffisantes pour régler les problèmes de ces agent-e-s. Nous vous demandons donc de prendre la mesure de la situation et de rétablir urgemment l’organisation du travail en place au mois de décembre 2020 qui a montré son efficacité en terme de prévention.

La FSU et SUD Culture BnF estiment que les conditions d’un dialogue avec la direction de la BnF ne sont plus réunies, c’est pourquoi, nous ne siégerons pas ce jour.

Nous espérons que la direction se décidera enfin à rétablir un cadre respectueux et ouvert d’un dialogue indispensable auquel nous ne doutons pas que vous êtes attaché.

CHSCT exceptionnel du 20 janvier : la mascarade continue !

Communiqué FSU – SUD Culture de la Bibliothèque nationale de France

A la suite de l’annonce jeudi 14 janvier de l’avancement du couvre-feu à 18h, les organisations syndicales de la BnF avaient demandé la convocation d’un CHSCT exceptionnel le lendemain pour que soit examinée l’implication de cette décision sur l’organisation du travail. La direction n’y avait pas fait droit, proposant une simple réunion d’échanges l’après-midi et annonçant sur biblionautes, avant même la tenue de cette réunion – à laquelle la CFDT, la FSU et SUD Culture ont refusé de se rendre – la fermeture des salles de lecture à 17h. Cette manière cavalière de procéder est devenue une habitude, tant la direction fait peu de cas du « dialogue social » et du CHSCT en particulier. Les discours de façade ne font plus illusion pour personne. Les pratiques, elles, demeurent, en dépit d’un contexte de pandémie mortelle qui devrait inciter, plus que jamais, à respecter les avis du CHSCT. La direction de la BnF semble, au contraire vouloir se conforter dans une posture autoritaire au mépris de ses agent.es.

Celle-ci aura donc tout juste consenti à avancer le CHSCT initialement prévu le 22 janvier au mercredi 20 janvier, pour y examiner le schéma d’organisation de l’activité prévu pour le mois de février. Sans surprise concernant les horaires des salles de lecture, ce schéma est celui déjà en vigueur en janvier avec, pour seule modification, une fermeture avancée à 17h. En revanche, tout en annonçant que ce schéma était identique à celui de janvier, la direction a introduit une modification quant au nombre de documents réservables : ce ne sont plus désormais 5 documents par jour, mais 10 ! Autre modification : les agent-e-s à temps partiel et les « vacataires » ne verront plus leur temps de présence sur site proratisé. Mesure de « justice sociale » ? Il s’agirait selon la direction de « mettre tout le monde au même niveau ». Les personnes à temps plein travaillant en présentiel devant venir 4 jours sur site, les personnes à temps partiels et à temps incomplet devront également être présentes le même nombre de jours. Cette mesure inique ne manquera pas d’entraîner l’augmentation de l’effectif présent. En réalité, loin de maintenir l’organisation de janvier, cela permettra mécaniquement à la direction d’augmenter le nombre d’agents présent-e-s en février ! La courbe de l’effectif de la BnF présent sur sites augmenterait donc au même rythme que celle des contaminations à l’échelle nationale… Cette conception toute macroniste de l’égalité – que nous préférons appeler nivellement par le bas – crée, en effet, une inégalité entre agent-e-s en surexposant au risque d’infection celles et ceux qui travaillent en présentiel à temps partiel ou à temps incomplet, et qui sont essentiellement des femmes et des précaires percevant les plus bas salaires. La direction est restée impavide, malgré l’unanimité syndicale sur beaucoup de points. Elle n’aura proposé qu’une modification, qualifiée « d’importante », montrant par-là qu’elle a perdu le sens des réalités : désormais, la bonification entre 7h et 8h se fera « à la minute ». En revanche, l’heure bonifiée de 18h à 19h est supprimée, ce qui, là encore, va à l’encontre des mesures de protection sanitaire.

A l’initiative de la FSU et de la section SUD Culture, une motion a été soumise au vote de l’instance demandant le retour au schéma d’activité de décembre et validée par la CGT, la FSU et SUD Culture :

« Afin d’assurer la protection des agents de l’établissement et du public dans un contexte de reprise épidémique forte et avec la mise en place d’un couvre-feu dès 18h, les organisation syndicales de la BnF demandent le retour immédiat au schéma d’organisation du travail du mois de décembre 2020 à savoir : la fermeture des salles de lecture du Haut-De-Jardin, l’ouverture des salles de lecture du Rez-De-Jardin de 10h à 17h du mardi au vendredi, 3 jours maximum de présence sur site pour les agents ne pouvant pas télé-travailler, donc 3/5éme du temps de travail habituel pour les agents à temps partiel et pour les contractuels à temps incomplet. »

Seules ces mesures permettront une vraie protection sanitaire des agent-e-s !

Mobilisons-nous les 3, 16 et 30 janvier contre la loi Sécurité globale et les autres textes liberticides

La coordination nationale #StopLoiSécuritéGlobale donne rendez-vous aux défenseur·se·s des libertés dès le dimanche 3 janvier 2021, à Paris, à l’occasion de la Marche blanche en mémoire de Cédric Chouviat. Un an après la mort de ce père de quatre enfants, entre les mains de la police, nous serons aux côtés de sa famille. Son père Christian Chouviat avait déjà accompagné la délégation reçue au ministère de l’Intérieur lundi 23 novembre, malgré les réticences de Gérald Darmanin.

Nous appelons aussi à de nouvelles Marches des libertés, samedi 16 janvier, partout en France, avant un grand rassemblement, samedi 30 janvier, à Paris. Cette dernière date mêlera les voix des journalistes, documentaristes, réalisateur·trices, victimes et familles de victimes de violences policières, associations de droits humains et artistes solidaires du combat contre les lois liberticides.

D’ici là, nous appuierons les actions qui ont pour objectif le retrait des articles 21, 22 et 24 de la proposition de loi dite « Sécurité globale », le retrait du Schéma national du maintien de l’ordre (SNMO) et de toute autre disposition élargissant la surveillance de masse ou faisant reculer le droit à l’information. La coordination nationale #StopLoiSécuritéGlobale continuera à informer sur les conséquences délétères de ces textes, par le biais de clips réalisés par l’équipe vidéo de la coordination, donnant un éclairage juridique et faisant témoigner des victimes de violences policières.

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