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Intersyndicale BnF CGT-FSU-SUD : Salaires, effectifs, conditions de travail, ultra-précarité : grève le JEUDI 10 novembre!

AGISSONS POUR NOS SALAIRES et une PRIME EXCEPTIONNELLE DE 500€Après quasiment dix années de « gel du point d’indice » et une revalorisation en juillet de seulement 3,5%, inférieure à l’inflation (6,2%), les salaires dans la fonction publique sont toujours en berne. Il est urgent et essentiel d’augmenter la valeur du point d’indice de façon significative.

Comme en 2013 où une prime exceptionnelle de 500 euros avait été attribuée aux catégories C du ministère de la Culture, il est nécessaire qu’une mesure de ce type soit renouvelée et étendue à tous les personnels.

A la BnF, il faut enfin que la revalorisation à l’ancienneté des primes soit appliquée. C’est un manque à gagner important puisque dans le reste du ministère de la Culture, les régimes indemnitaires des agents titulaires ayant 10 ans d’ancienneté ont été ou vont être revalorisés de 500 à 1500 euros pas an.

AGISSONS POUR LA BnF ET SES PERSONNELS
Les problèmes de sous-effectifs perdurent, les contrats précaires sans droits et pour des salaires de misères se multiplient y compris en utilisant les 20 postes gagnés suite à la mobilisation du printemps dernier, le service rendu aux lecteurs est toujours détérioré avec des restrictions d’accès aux collections le matin. La réforme de la communication des collections a également fortement dégradé les conditions de travail des personnels de magasinage et de nombreux services de la BnF sont en tension, sur tous les sites.

Face à cette situation, il faut des créations de postes pérennes partout où cela est nécessaire, améliorer les conditions de travail, faire passer en CDI à 110h les précaires sur des besoins permanents et organiser un recrutement d’établissement de magasiniers, il faut également le retour aux communications directes des documents toute la journée et l’abandon de la réorganisation du service public.

LA RETRAITE A 65 ANS, C’EST NON !

Le projet d’Emmanuel Macron d’allonger l’âge légal de départ à la retraite à 65 ans est largement minoritaire. Près de 70 % de la population rejette cette réforme, convaincue qu’elle est injuste et injustifiée. Il est temps de dire non à ce projet de régression sociale et de le faire savoir haut et fort dans la rue.

LE JEUDI 10 NOVEMBRE > EN GRÈVE ET EN MANIFESTATION
14H République | rendez- vous BNF : GO Sport

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BnF : UN SERVICE DES EXPOSITIONS EN SOUFFRANCE !

SUD Culture Solidaires / Section BnF

Malgré une première alerte de Risques Psycho-Sociaux en 2014, lancée entre autres par notre organisation syndicale et une seconde alerte RPS déclenchée par les agent-es en octobre 2021, les conditions de travail au sein du service des Expositions ne s’améliorent pas, elles empirent.

Le rapport définitif de l’étude RPS, comprenant des pistes de solution, a été remis à la Direction de la DCM en Juillet 2022. Depuis, les agent-e-s du service des Expositions demandent de recevoir des réponses claires sous la forme d’un plan d’actions assorti d’un calendrier de mise en oeuvre pour remédier de toute urgence à la situation.

Il s’avère qu’aucune proposition adaptée à l’urgence n’a été proposée à ce jour.

Depuis 18 mois, le service recense 3 burn-out, 8 arrêts maladies et 7 départs dont des membres historiques du service.

Depuis 18 mois, le service a pourtant ouvert 21 expositions intérieures sur quatre sites différents (sans compter le musée et les expositions extérieures dont les missions impactent également ses activités), avec une charge de travail énorme et un dépassement très important des heures de travail normales.

Depuis 18 mois, il n’y a eu que 1 poste de chargé de logistique de créé, 1 renfort temporaire engagé à la régie des oeuvres qui a déjà quitté ses fonctions pour un CDI dans une autre institution et deux renforts d’assistant.e.s de 6 mois dont un départ imminent pour un contrat de plus longue durée dans une autre institution.

Ces renforts ne sont pas du tout proportionnés à la charge de travail et surtout à l’hémorragie des effectifs qui se poursuit…. le service est continuellement en sous-effectif.

Il est mathématiquement impossible d’ouvrir 4 expositions majeures sur 3 sites différents en 3 semaines d’intervalle avec seulement 3 régisseurs d’oeuvres (comprenant le renfort) et 1 régisseuse générale et son adjoint (d’autant que ce poste est toujours vacant depuis Juin dernier).
Il n’est donc pas envisageable, au vu des moyens, des effectifs actuels et des ambitions de chaque projet, de poursuivre ainsi.

Les agent-es du service des Expositions souhaitent ainsi dans les plus brefs délais :

– finaliser le recrutement d’un adjoint à la régie générale avec un salaire conforme aux missions dont il aurait la charge ;
– relancer le recrutement d’un coordinateur administratif (infructueux à deux reprises, suite à un déclassement de la catégorie A à la catégorie B) ;
– transformer un poste d’agent de la régie technique à 110h en un poste de référent technique à temps plein
– revoir la programmation des expositions de 2023 et des années à venir pour espacer les ouvertures et fermetures des expositions d’une même saison d’au moins deux semaines entre elles ;
– recentrer les missions des chef.fes de projet sur leur coeur de métier aujourd’hui noyé par une charge administrative exponentielle.

En l’absence de mesures d’urgence dans les prochaines semaines, les membres du service des expositions envisagent d’utiliser les différentes formes d’actions possibles, y compris leur droit de retrait face à une charge qu’ils ne sont plus en capacité de supporter plus longtemps sans risques physiques et psychologiques.

Notre organisation syndicale soutient pleinement les revendications des agent-e-s du service des Expositions, dont la situation n’est pas tolérable et ne peut pas durer. Comme dans les autres services de la BnF, ces agent-e-s ont le droit d’avoir de bonnes conditions de travail, une vraie reconnaissance de leurs métiers, des effectifs pérennes suffisants pour mener à bien leurs missions, de sortir de la précarité.

Il faut maintenant des mesures fortes pour cela !

A la BnF, des conditions de travail inacceptables !

Déclaration au CHSCT du 20-10-2022, issue de l’AG des personnels

Depuis plusieurs mois, la situation des agent-e-s de la BnF et leurs conditions de travail ne cessent de se dégrader :

*Réorganisation du travail en service public en lien avec le sous-effectif et l’ultra-précarité, avec casse des équipes de travail, morcellement de la journée de travail, pression sur les agent-e-s, changement incessant des consignes qui désorganise tout, plannings intenables, mise en place d’équipes volantes d’agent-e-s ultra-précaires qui se retrouvent sur des horaires inacceptables (11h-14h le samedi)…

*Problèmes récurrents à Richelieu, avec toujours du sous-effectif, des salles qui ne fonctionnent qu’avec des précaires, des mal-façons, des équipements mal conçus, des fuites…

*Surcharge de travail au Dépôt Légal qui est masqué par le recours à des CDD de courtes durées.

*Lente dégradation de la situation à Bussy-Saint-Georges et à Sablé sur Sarthe, avec des départs non-remplacés qui remettent la charge de travail sur les agent-e-s restant-e-s.

*La situation est aussi très difficile au service des Exposition. En effet, malgré une première alerte RPS en 2014 et une seconde alerte RPS déclenchée en octobre 2021, les conditions de travail au sein du service des Expositions ne s’améliorent pas, voire empirent. Le rapport définitif de l’étude RPS a été remis à Direction de la DCM il y a maintenant plus de trois mois, pendant lesquels le service, amputé de quatre de ses membres suite à des départs récents, a ouvert 5 expositions d’envergure, sur 3 sites différents.
Depuis juillet, l’équipe demande de pouvoir recevoir des réponses claires sous la forme d’un plan d’action assorti d’un calendrier de mise en oeuvre pour remédier de toute urgence à la situation.
Ce jour, après trois mois de relances et d’attentes, un tout premier échange avec la hiérarchie de la DCM a eu lieu.
Il s’avère qu’aucune proposition concrète et adaptée à l’urgence de la situation n’a été proposée.
En l’absence de mesures d’urgence dans les prochaines semaines, les membres du service des expositions envisagent d’utiliser leur droit de retrait face à une charge qu’ils ne sont pas en capacité de supporter plus longtemps sans risques physiques et psychologiques.

Face à tout cela, il faut maintenant prendre des mesures pour améliorer vraiment les conditions de travail de l’ensemble des agent-e-s de la BnF. Nous nous mobiliserons aussi longtemps qu’il le faudra pour cela !

Intersyndicale CGT-FSU-SUD BnF : Jeudi 29/09 Grève pour nos salaires, nos emplois, nos missions et contre la précarité

AGISSONS POUR NOS SALAIRES

Après dix années de « gel du point d’indice » et une revalorisation en juillet de 3,5% inférieure à l’inflation (6,1%), les salaires dans la fonction publique sont toujours en berne. Pire, en 30 ans, la valeur du point d’indice a décroché de plus de 22% par rapport à l’augmentation des prix à la consommation. De fait, nous n’avons jamais cessé de perdre de l’argent.

A la BnF, la situation est encore plus grave puisque la revalorisation à l’ancienneté des primes pour les titulaires n’est pas appliquée. C’est un manque à gagner important puisque dans le reste du ministère de la Culture, les régimes indemnitaires des agents titulaires de catégories B et C ayant 10 ans d’ancienneté dans la fonction publique ont été revalorisés de 500 à 1500 euros. Les catégorie A vont à leur tour bénéficier de cette bonification cette année. A la BnF, la direction n’a rien prévu et encore une fois il faudra se mobiliser pour obtenir le même traitement qu’au Ministère. De plus, les montants de la prime de fin d’année (qui vient d’être étendue à tout le monde grâce à la lutte) n’ont pas évolué depuis 10 ans et il y a des différences de traitement entre titulaires et contractuels.

AGISSONS POUR LA BnF ET SES PERSONNELS

En plus de cela, la lutte continue à la BnF contre les restrictions d’accès aux collections, le sous-effectif, la précarité et pour l’amélioration des conditions de travail.

Face à la mobilisation exceptionnelle débutée en mai, les réponses de la direction sont très largement insuffisantes : faire débuter la communication des documents à 12h au lieu de 13h30 ne change rien à la surcharge de travail et à la désorganisation des équipes, il faut le retour à la communication directe toute la journée. Voir tout simplement consternantes : les postes en plus à la DCO arrachés au ministère de la Culture ne serviront qu’à recruter des précaires, soit sur des CDD pour les chantiers pour Amiens, soit sur des CDD d’un an à 60h ou 80h en service public, payé un salaire de misère pour servir de bouche-trou dans les plannings, ce qui brise les avancées sociales du protocole de fin de grève de 2016.

Rappelons aussi que 40 postes ont été détruits à Tolbiac et transférés à Richelieu essentiellement pour le projet culturel du site (salle Ovale, musée…). Dans le même temps, les agents de Richelieu se voient imposés de nouveaux horaires de service public qui ne conviennent à personne et des recrutements de contrats ultra-précaires. Ces derniers constituent, par exemple, les 2/3 de l’équipe de magasinage en salle Ovale. Sur tous les sites, continuons la lutte pour nos revendications !

LE JEUDI 29 SEPTEMBRE,
TOUTES ET TOUS EN GRÈVE ET EN MANIFESTATION
14H DENFERT ROCHEREAU

RDV BnF devant la gare de RER

BnF en grève jeudi 30/06 : intensifions la mobilisation !

Assemblée Générale personnels BnF
Mardi 28/06 à 12h30
Hall Ouest

JEUDI 30 JUIN
GRÈVE ET MANIFESTATION
RDV >>> 14h30, Tolbiac HALL EST

Intersyndicale BnF

Le jeudi 30 juin, un conseil d’administration stratégique pour les emplois et les missions de la BnF : intensifions la mobilisation !

Pourquoi ce Conseil d’administration est stratégique :

  1. parce que la réforme de la communication des documents sera soumise pour avis à ce Conseil d’administration
  2. parce que le ministère de la culture et des finances siègent au CA, c’est donc le moment de se faire entendre en manifestant tous ensemble à 14h30 hall Est au moment de sa tenue
  3. parce qu’un budget rectificatif pour 2022 sera présenté à ce CA et que le budget 2023 est en cours de négociation au niveau ministériel, c’est donc maintenant qu’il faut agir !

La pression s’accentue sur la direction et le ministère de la Culture
La mobilisation à la BnF contre le sous-effectif, la dégradation de nos conditions de travail, la remise en cause de nos missions et la précarité continue maintenant depuis plus de 6 semaines, en lien permanent avec les lecteurs. Ces derniers, par le biais de leur association réclament toujours un accès aux collections toute la journée comme c’était le cas avant l’épidémie de Covid.
La pression s’accentue de jour en jour sur la direction et le ministère de la Culture, avec de nombreuses journées de grève, une pétition de plus de 16 000 lecteurs et une tribune dans le Monde de plusieurs centaines de personnalités issues du monde la recherche et de la culture.
Dans le même, dans la presse, se multiplient les articles sur la mobilisation des personnels et des lecteurs (le Monde, Libération, Télérama, L’humanité…).

Une prochaine réunion de négociation a lieu mardi après-midi.
Assemblée Générale mardi 28/06 à 12h30
Tolbiac Hall Ouest

JEUDI 30 JUIN
Grève et manifestation !

RDV 14h30 hall EST

Conférence de presse #BnFgate, retour en vidéos

Mercredi 15 juin, l’intersyndicale BnF CGT FSU SUD Culture a organisé avec ALUBnF une conférence de presse. Laurent Binet, Arlette Farge, Eric Vuillard et Daniel Kunth sont venu.es soutenir la grève des personnels et la mobilisation des lecteurs et lectrices !

Tribune de la conférence de presse, de gauche à droite : Francisco Roa Bastos pour l’ALUBnF, Eric Vuillard, Artelle Farge, Laurent Binet et Daniel Kunth.

Retrouvez ci-dessous des extraits vidéos des différentes interventions.

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Motion de l’Assemblée Générale du 12/05/2022

Nous, personnel de la BnF réunit en Assemblée Générale le jeudi 12 mai 2022 :

Constatons une nouvelle fois que la remise en cause du fonctionnement du service public et toutes les dégradations que cela entraîne est toujours autant refusée par les usagers, comme le montre les plus de 17 000 signatures recueillies par les deux pétitions en ligne et la tribune publiée le 10 mai par les représentants des lecteurs au conseil d’administration et ALU BnF. La mobilisation des lecteurs et celle du personnel sont convergentes et s’appuie l’une et l’autre. Nous agissons ensemble, personnel et usagers, pour obtenir le retrait de ces mesures inacceptables et l’obtention des moyens nécessaires à tous les niveaux pour assurer les missions de service public de la BnF, tout en garantissant les droits et les conditions de travail du personnel. Nous remercions une nouvelle fois les lecteurs de leur solidarité et nous allons continuer à mener des actions communes.

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Face à la reprise de la crise sanitaire, il faut de vraies mesures de protection du personnel et des usagers-ères !

SUD Culture Solidaires / Section de la Bibliothèque nationale de France

Nous subissons actuellement une cinquième vague de l’épidémie de COVID, avec une très forte augmentation du nombre de cas positifs (entre 55 000 et 60 000 par jour désormais) et une hausse des hospitalisations, tous les indicateurs étant désormais dans le rouge. La BnF n’est bien sûr pas épargnée par cette reprise de la crise sanitaire et cela entraîne une hausse du nombre d’agent-e-s touché-e-s par le COVID et du nombre de cas contacts placés à l’isolement, ce qui pèse lourdement sur l’organisation du travail, en particulier en service public, sur les équipes et le fonctionnement de l’établissement.

Alors qu’il faudrait prendre des mesures pour protéger pleinement la population dans son ensemble, le gouvernement n’annonce que de vagues recommandations et des mesurettes qui ne vont pas changer grand chose, tout en continuant à fermer des lits d’hôpitaux, à mépriser le personnel médical et à supprimer des postes dans les services publics. Car la priorité pour le gouvernement, c’est encore et toujours le fonctionnement normal de l’économie pour permettre aux patrons de faire des profits, non pas la santé des travailleurs/ses et surtout pas celle des travailleurs/ses « de première ligne » qui n’ont pas vu leur situation s’améliorer depuis mars 2020. De plus, le gouvernement continue à refuser la levée des brevets des vaccins et la fourniture de vaccins les moins chers possibles aux pays pauvres, ce qui est pourtant essentiel pour une vaccination massive à l’échelle planétaire. Par contre, il poursuit sa logique autoritaire en continuant à imposer le passe sanitaire, alors que celui-ci ne sert à rien contre le développement de l’épidémie et ne fait que diviser, exclure de l’accès à des services publics (comme les bibliothèques territoriales et les équipements culturels) les populations les plus précaires, discriminer et renforcer le contrôle social.

L’attitude de la direction de la BnF dans cette situation est dans la même ligne, avec comme objectif de maintenir l’ouverture de l’établissement au public le plus « normalement » possible, coûte que coûte, même si c’est au détriment de la santé du personnel et des usagers-ères. Ainsi les mesures qu’elle prévoit sont inacceptables, que ce soit en renvoyant à chaque service la responsabilité des ajustements à faire à cause de l’absence de toute procédure commune (ce qui revient à faire peser les décisions sur la disponibilité des agent-e-s et à alourdir leur charge de travail) ou en ne donnant aucun détail sur le passage d’un stade de crise sanitaire à un autre, tout étant flou et renvoyé à des choix subjectifs. De plus, l’affirmation qu’il faut à tout prix continuer le déménagement des collections ou l’ouverture au public (en priorité des salles de la bibliothèque de recherche), avec comme seul critère le nombre d’agent-e-s absent-e-s est incroyable, puisqu’il ne s’agit pas de mesure de protection sanitaire, mais juste d’une gestion du sous-effectif, qui ne peut que s’aggraver dans ce cas.

Or, face à cette nouvelle vague épidémique, ce qu’il faut c’est prendre des mesures de protection de tout le monde.

Notre organisation syndicale exige donc :

-Le retour a minima des jauges à 50% dans les salles de lecture et des règles précises et communes à tout l’établissement concernant la réduction des services au public. Cela doit se faire en fonction de l’évolution des indicateurs sanitaires généraux et surtout pas en fonction du nombre d’agent-e-s absent-e-s, ce qui revient à faire des agent-e-s malades une variable d’ajustement, ce qui est inacceptable. L’obligation légale de la BnF, c’est de protéger la santé des agent-e-s, pas de pressurer les équipes de travail en les laissant dans l’arbitraire ;

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