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Mobilisation 2018 à la BnF : poursuivons la lutte ! Grève samedi 16 juin à la BnF !

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Malgré trois journées de grève nationale très suivies à la BnF et une grève locale réussie samedi 26 mai pendant le festival « BnF parlante », la direction de la BnF continue de faire la sourde oreille à nos revendications.

En 2016, nous avions gagné grâce à la mobilisation des personnels un nombre considérable d’avancées, pour toutes et tous : arrêt des suppressions de postes pour 2017, CDI et 110h pour les précaires, plan d’amélioration des conditions de travail, appel de la liste complémentaire du recrutement 2015 de magasiniers/ères, engagements sur les promotions et bien d’autres choses. Cette année encore, ne nous laissons pas faire !

Les baisses de budget et les suppressions de postes annoncées pour 2019 par nos tutelles toucheront toutes les catégories de personnel de notre établissement. De même, prenons conscience que les réorganisations en cours dans plusieurs départements ne sont pas qu’un coup isolé, mais bien la préfiguration du service public version « sous- effectif optimisé » qui ne fera que s’étendre à tout notre établissement, et qui aura des conséquences sur tous les personnels, sur nos conditions de travail, et le temps accordé à nos missions premières. En étant tous et toutes solidaires, titulaires, contractuel-le-s temps plein, « vacataires », nous pourrons encore stopper tout cela et imposer nos revendications.

Nous exigeons toujours et immédiatement

  • L’arrêt des suppressions de poste et des baisses de budget en 2019
  • La stabilisation immédiate en CDI de tout-e-s les « vacataires » en CDD qui travaillent en réalité sur des besoins permanents
  • Création de la Direction des Publics : des garanties sur les conditions de travail, les métiers, les postes des agent-e-s titulaires, contractuel-le-s à temps plein et « vacataires »
  • La rénovation du bâtiment Louvois et l’abandon du projet de fusion des salles de lecture à Richelieu
  • La fin des réorganisations brutales du Service Public à la DCO (PHS / LLA / Audiovisuel…)
  • L’appel de l’ensemble de la liste complémentaire du recrutement direct 2017 de magasiniers/ères
  • Une accélération des travaux pour améliorer les conditions de travail en local aveugle
  • De vraies mesures pour le service médical

Pour toutes ces raisons, nous serons en grève le samedi 16 juin, et nous ne nous arrêterons pas là !

Mardi 19 juin, plusieurs établissements du ministère de la Culture seront en grève contre la mise œuvre en marché forcée de leur autonomie de gestion vis-à-vis de l’administration centrale, première étape vers l’application d’Action Publique 2022. Joignons-nous à nos collègues du musée d’Orsay, du château de Versailles et du Centre des Monuments Nationaux pour crier notre colère sous les fenêtres du ministère, et pour porter également nos revendications locales !

 Samedi 16 juin : grève à la BnF

 Piquet de grève dès 10h dans le hall Est retrouvons-nous pour informer les lecteurs et lectrices, alimenter la caisse de grève et montrer à la direction notre détermination !

A midi, auberge espagnole, ramenez de quoi pique-niquer. Venez nous rejoindre même si vous ne travaillez pas samedi !

Mardi 19 juin : en grève sous les fenêtres du ministère

  Piquet de grève dès 10h dans le hall Est de la BnF,

Manifestation 12h du Musée d’Orsay , arrivée à 14h aux Bons Enfants (siège administration centrale du ministère de la Culture)

 

NON à Action Publique 2022 / Des moyens pour le service public !

 

 

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L’avenir du site de Richelieu se joue maintenant : appel aux personnels et aux publics du site, signez la pétition !

Intersyndicale BnF CGT – FSU -SUD Culture

Après les mobilisations du mois de février dont un rassemblement sous les fenêtres de la Ministre, qui a réuni une centaine de personnes, l’intersyndicale BnF a été reçue par ministère de la Culture.

Si les réponses apportées ne sont pas satisfaisantes, néanmoins la mobilisation des personnels de Richelieu a permis :
– une accélération du traitement des dysfonctionnements en particulier les nombreuses fuites d’eau touchant le site, même si des difficultés importantes persistent (chauffage et éclairage de certains bureaux…)
– le déblocage d’un budget spécial pour réviser l’ensemble des toitures (encore à confirmer).

Concernant l’avenir de l’immeuble du square Louvois accueillant le département de la Musique (voir la pétition ci-dessous), plusieurs hypothèses sont désormais avancées :

1. le ministère va relancer une étude pour évaluer le coût de sa réhabilitation
2. un partenariat public-privé est envisagé (les étages seraient abandonnés pendant que les sous sols seraient conservés par la Bnf pour y mettre des collections)
3. la vente pure et simple de l’immeuble (scénario qui reste le plus probable), qui pourrait financer la rénovation des toitures du quadrilatère !

> Continuons à nous mobiliser pour obtenir satisfaction!


PÉTITION POUR LA BIBLIOTHEQUE DU SITE DE RICHELIEU,
POUR SES PUBLICS ET SES PERSONNELS !

Après 9 ans de travaux, la partie rénovée du site de Richelieu de la Bibliothèque nationale de France fait face à de nombreux dysfonctionnements usant le personnel et les usagers : inondations, problèmes de chauffage et de climatisation des locaux, éclairage inadapté ou fonctionnant mal, monte‐charge en panne…

Les perspectives d’avenir du site de Richelieu sont également particulièrement inquiétantes. En raison de la politique immobilière du ministère de la Culture les locaux dédiés aux personnels, aux documents et aux lecteurs ne cessent de se réduire, plus de 40% des collections vont devoir être délocalisées hors de Paris privant ainsi les usagers d’un accès direct aux collections et plusieurs salles de lecture sont appelées à disparaitre (fusions de la salle du département de la Musique avec celle des Manuscrits d’un côté et des Estampes et Cartes et plans de l’autre). A terme, il ne restera que 4 salles de lecture pour l’ensemble des 6 départements spécialisés.

De ce fait, les conditions d’accueil des lecteurs et lectrices s’en trouveront considérablement dégradées : collections plus difficilement accessibles, risque de saturation des salles, usuels en moins grand nombre…

Nous, sous‐signé‐es, demandons :

– que les dysfonctionnements actuels soient résolus dans les plus brefs délais
– que la BnF conserve un ou plusieurs des bâtiments attenants au site Richelieu, notamment le bâtiment Louvois accueillant actuellement le département de la Musique, afin de desserrer les espaces du quadrilatère Richelieu
– que soient préservées les salles de lectures des départements spécialisés

> Déjà prés de 300 signataires !

> Pour signer la pétition en ligne, c’est ici : https://secure.avaaz.org/fr/petition/Ministere_de_la_Culture_Pour_la_bibliotheque_du_site_de_Richelieu_pour_ses_publics_et_personnels/?cRtmFdb

Pétition : Pour la bibliothèque du site de Richelieu (BnF), pour ses publics et personnels!

Intersyndicale BnF CGT-FSU-SUD Culture

Pétition à destination du Ministère de la Culture :

Pour la bibliothèque du site de Richelieu, pour ses publics et personnels!

« Après 9 ans de travaux, la partie rénovée du site de Richelieu de la Bibliothèque nationale de France fait face à de nombreux dysfonctionnements usant le personnel et les usagers : inondations, problèmes de chauffage et de climatisation des locaux, éclairage inadapté ou fonctionnant mal, monte‐charge en panne…

Les perspectives d’avenir du site de Richelieu sont également particulièrement inquiétantes. En raison de la politique immobilière du ministère de la Culture les locaux dédiés aux personnels, aux documents et aux lecteurs ne cessent de se réduire, plus de 40% des collections vont devoir être délocalisés hors de Paris privant ainsi les usagers d’un accès direct aux collections et plusieurs salles de lecture sont appelées à disparaitre (fusions de la salle du département de la Musique avec celle des Manuscrits d’un côté et des Estampes et Cartes et plans de l’autre). A terme, il ne restera que 4 salles de lecture pour l’ensemble des 6 départements spécialisés. De ce fait, les conditions d’accueil des lecteurs et lectrices s’en trouveront considérablement dégradées : collections plus difficilement accessibles, risque de saturation des salles, usuels en moins grand nombre…

Nous, sous‐signé‐es, demandons :

‐ que les dysfonctionnements actuels soient résolus dans les plus brefs délais
‐ que la BnF conserve un ou plusieurs des bâtiments attenants au site Richelieu, notamment le bâtiment Louvois accueillant actuellement le département de la Musique, afin de desserrer les espaces du quadrilatère Richelieu
‐ que soient préservées les salles de lectures des départements spécialisés »

Signez la pétition ici

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BnF : succès du rassemblement des personnels du quadrilatère Richelieu sous les fenêtres de la ministre de la Culture jeudi 1er février 2018 !

27458985_410029459418282_4259210268547387625_nA l’appel de l’intersyndicale BnF CGT-FSU-SUD Culture, une centaine de personnes s’est rassemblée jeudi 1erfévrier pour pour exprimer sa colère face au fonctionnement dégradé du site historique Richelieu/Louvois de la Bibliothèque nationale de France.

Après neuf ans de travaux et la réouverture chaotique d’une partie du site il y a un an, les problèmes et dysfonctionnements perdurent voire s’aggravent (dégâts des eaux à répétition, chauffage en panne, problème de ventilation…). A cela s’ajoutent plusieurs projets annoncés de resserrement des espaces et de fusion de salles de lecture ainsi que la cession de plusieurs bâtiments de la BnF, dont le bâtiment Louvois, qui vont à l’encontre des missions de l’établissement, des conditions d’accueil du public ou encore de la conservation des collections spécialisées. Les personnels du site sont fortement éprouvés par ces conditions de travail désastreuses et les projets à marche forcée de la direction n’ont pas de quoi les rassurer.

La pétition « Pour Richelieu, ses collections, ses lecteurs, ses personnels » signée par les personnels en colère et remise à la direction de la BnF en 2017 a permis d’obtenir quelques avancées. Mais il reste aussi nécessaire de faire entendre au ministère de la Culture qu’il doit assumer sa responsabilité en tant que tutelle pour effectuer une pression sur l’OPPIC (opérateur qui pilote les travaux), et revoir le cœur de sa politique immobilière.

La mobilisation des agent-es avec l’intersyndicale, amorcée depuis plusieurs semaines, aura permis qu’une délégation soit reçue le jeudi 15 février par le cabinet de la ministre de la Culture.

En attendant les résultats de ce rendez-vous, les personnels continuent de réclamer :

– Une accélération du traitement des malfaçons dans la partie livrée par l’OPPIC il y a un an ;

– La conservation d’un ou plusieurs des bâtiments attenants au site Richelieu et leur remise en état si nécessaire afin de desserrer les espaces, ce qui permettra des conditions de travail dignes et de sauvegarder des salles de lecture.

En scandant « Des bureaux, pas des dégâts des eaux » ou encore « Richelieu en galère, les salarié-es en colère » sous les fenêtres de la ministre le 1er février, les agent-es de la BnF et leurs soutiens ont montré leur détermination pour défendre leurs espaces et conditions de travail. Maintenant, la balle est dans le camp de la direction de la BnF et du Ministère de la Culture, pour qu’une issue positive se dessine enfin pour le quadrilatère Richelieu et ses personnels !

Mobilisons-nous pour l’avenir du site Richelieu de la BnF !

 Retrouvez les articles de presse sur la mobilisation :

https://www.actualitte.com/article/monde-edition/devant-le-ministere-de-la-culture-la-colere-des-personnels-de-la-bnf/87091

http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-les-personnels-de-la-bnf-richelieu-manifestent-01-02-2018-7535835.php

Page facebook de la section SUD Culture de la BnF : https://www.facebook.com/sud.bnf?ref=bookmarks

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Non au transfert du bâtiment de la rue de Louvois ! La BnF et l’OPPIC doivent avoir chacun-e des locaux adaptés (19/04/2013)

 Section de l’OPPIC /

 Section de la Bibliothèque nationale de France

Local syndical Tolbiac, T4, A2, poste : 49.24, messagerie : sud@bnf.fr

 

Lors du Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail de la BnF, le 5 avril dernier, la direction de celle-ci a annoncé abruptement que le département de la Musique de cet établissement va devoir quitter le bâtiment qu’il occupe rue de Louvois, dans le deuxième arrondissement de Paris, afin que ce bâtiment puisse être confié au ministère de la Culture, qui réfléchit à la possibilité d’y installer des services du ministère ou l’Opérateur du Patrimoine et des Projets Immobiliers de la Culture.

Une telle annonce est un véritable coup bas pour le département de la Musique de la BnF. En effet, celui-ci occupe depuis 1964 ce bâtiment rue de Louvois, qui a été conçu spécialement pour accueillir une importante collection unique au monde et répondre à la fois aux besoins de conservation et aux demandes de consultation des chercheurs/ses. D’ailleurs, si ce bâtiment nécessite des travaux urgents de rénovation et de remise aux normes, son architecture interne demeure tout à fait adaptée à son usage actuel.

Mais, en choisissant de l’en faire partir, la direction de la BnF et le ministère de la Culture font courir un risque fort aux collections du département de la Musique, aux conditions de travail de ses agents et à l’accueil de ses usagers-ères. Car, il n’y a plus d’espace de disponible à la BnF pour accueillir le département de la Musique. La solution qu’avance la direction de la BnF, consistant à l’intégrer tant bien que mal dans un coin du quadrilatère du site de Richelieu, dont la rénovation est d’ailleurs gérée par l’OPPIC, n’est pas à la hauteur du problème. La présence du département de la Musique sur ce site n’est pas prévue dans le programme de transformation de celui-ci et ne peut donc se faire qu’au détriment d’autres structures de la BnF ou de l’Institut National d’Histoire de l’Art. Tout en risquant de ne pas répondre non plus aux besoins réels du département de la Musique et donc de se traduire par une régression pour celui-ci.

Dans le même temps, alors que le transfert du bâtiment de la rue de Louvois pourrait se faire pour y loger l’OPPIC, le personnel de celui-ci et ses représentant-e-s ne sont au courant de rien. Ce qui est tout de même assez étrange. Ne s’agirait-il pas en fait pour le ministère de la Culture de mettre la main sur ce bâtiment afin de pouvoir ensuite le vendre, à plus ou moins brève échéance, profitant des prix élevés de l’immobilier dans ce secteur ? Ce qui serait dans la logique du bradage du parc immobilier public que met en œuvre France-Domaine depuis plusieurs années. Une telle attitude serait tout simplement inacceptable.

Mais même s’il s’agit bien de reloger l’OPPIC, cette opération immobilière reste condamnable. En effet, s’il est normal que l’OPPIC, qui a connu différentes transformations ces dernières années et qui a dû intégrer les personnels du Service National des Travaux (un Service à Compétence Nationale) en les déménageant de Versailles vers le 13éme arrondissement de Paris dans le cadre de la fusion SNT-EMOC pour créer l’OPPIC (qui est un Etablissement Public Administratif), puisse disposer d’un bâtiment propre et adapté pour y exercer ses missions sans contrainte, il est par contre inconcevable que cela se fasse au détriment d’un autre établissement public. Sans compter que les transformations nécessaires du bâtiment de la rue de Louvois, pour qu’il corresponde aux besoins de l’OPPIC, risquent de coûter plus cher que les frais de location que celui-ci paie actuellement. Sauf bien sûr si les agents de l’OPPIC sont finalement relogés dans des locaux inadaptés qui n’auraient pas fait l’objet de travaux. Cela ne sera donc en rien une amélioration de leurs conditions de travail. Ce bâtiment n’est en effet absolument pas adapté aux besoins de l’OPPIC.

Par conséquent, les sections SUD Culture de la BnF et de l’OPPIC exigent :

  • L’arrêt immédiat du processus de transfert du bâtiment de la rue de Louvois et le maintien dans celui-ci du département de la Musique de la BnF, avec le lancement des travaux de mise aux normes nécessaires.
  • L’installation de l’OPPIC dans un bâtiment adapté à ses missions et à ses besoins, dont il puisse disposer pleinement.
  • L’abandon de la politique d’érosion du parc immobilier public.

Les établissements du ministère de la Culture n’ont pas à être en concurrence pour loger leurs activités, ils doivent tous bénéficier de lieux adaptés !