Intersyndicale BnF CGT-SUD Culture
Le 8 mars dernier, l’intersyndicale CGT BnF – SUD Culture BnF a déposé un préavis de grève local pour défendre les droits des femmes à la BnF et en gagner de nouveaux. Les négociations avec la direction n’ont eu lieu que le 21 mars, mais nous ont permis d’arriver en réunion fortes des 160 collègues qui se sont mis·es en grève ce 8 mars, un chiffre encore jamais atteint dans notre établissement pour cette journée internationale des droits des femmes.
Des négociations sans moyens
Si la direction de la BnF s’est montrée volontariste lors de la discussion en nous assurant, à minima, son accord « de principe » sur la nécessité du travail à engager pour l’égalité femmes-hommes, nos organisations syndicales estiment que le résultat général de ces négociations reste très insuffisant. En effet, à l’issue des négociations, nos organisations syndicales ont d’ores et déjà pu obtenir plusieurs engagements de la direction :
· mise en place rapide de distributeurs de protections hygiéniques d’urgence, accessibles sur tous les sites pour les collègues ;
· poursuite de la réflexion en cours sur le développement des salles de pause, pour faciliter le repos en cas de douleurs et pour que les femmes allaitantes puissent tirer leur lait dans des locaux plus accessibles que la seule infirmerie ;
· mise en place d’une campagne d’affichage sur le dispositif « Stop-harcèlements » et l’amélioration tant de son fonctionnement que de son accessibilité sur Biblionautes ;
· diffusion d’une campagne de prévention et de communication sur les dispositifs de soutien et d’accompagnement existant à la BnF en cas de violences conjugales ;
· correction des textes réglementaires sur Biblionautes, notamment du règlement intérieur, pour ne pas limiter l’accompagnement de la maternité aux seuls « pères », des couples de femmes pouvant être concernés ;
· procéder à une étude fine et genrée des inégalités salariales, pour ensuite travailler à leur correction.
En revanche, concernant le sujet des congés hormonaux (en cas de règles douloureuses, de symptômes prémenstruels gênants, de ménopause handicapante, d’endométriose, etc.) ou sur la possibilité d’ouvrir des droits à absences pour les interruptions de grossesse, dans le cadre de parcours de parentalité ou dans des situations de violences conjugales, nous avons essuyé un refus net de la direction.
Nous ne nous en tiendrons pas là !
→ Pour un droit reconnu d’absence sans justificatif médical,
ni délai, ni carence, afin de prendre en compte la pénibilité au travail liée à la santé hormonale, ainsi que pour l’accompagnement des femmes victimes de violences conjugales.
→ Pour une meilleure prise en compte de tous les cas d’interruptions de grossesse,
avec la création d’une nouvelle autorisation d’absence exceptionnelle de 5 jours, pour la personne concernée et son ou sa conjoint·e éventuel·le.
L’intersyndicale CGT BnF – SUD Culture BnF appelle tou·tes les agent·es à se réunir en assemblée générale le jeudi 25 avril, à 12h30 dans les locaux syndicaux (T4-A2, près de l’infirmerie), pour construire ensemble notre mobilisation et gagner de nouveaux droits !
Sortons de l’invisibilité, imposons d’autres règles !
Retrouvons-nous en Assemblée Générale le jeudi 25 avril !
locaux syndicaux T4-A2 (près de l’infirmerie) <
Une heure d’information syndicale est déposée pour y assister sur le temps de travail