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Le 1er Mai, mobilisé-es contre l’austérité, pour nos salaires, pour la paix !

A PARIS, MANIFESTATION 14H, REPUBLIQUE !

Les luttes des travailleurs et travailleuses d’ici sont indissociables de celles menées dans d’autres parties du monde. Nous appelons à faire de ce 1er mai une journée de solidarité internationale :
· Parce que l’existence et la défense des droits sociaux, des salaires, des conditions de vie, des libertés syndicales, du droit de grève n’ont de véritable sens qu’à l’échelle des pays du monde entier,
· parce que les artisans de la mondialisation néolibérale s’attachent à détruire les droits sociaux et empêcher la hausse des salaires par les délocalisations,
· parce que les conflits qui se passent ailleurs ont une résonance ici, et que cette journée s’inscrit dans un contexte marqué par les guerres terriblement meurtrières, notamment en Ukraine et en Palestine.

Nous dénonçons aussi la complicité de notre pays et de nos gouvernements dans la vente d’armes et les relations avec des régimes oppressifs et colonisateurs. L’Union syndicale Solidaires réaffirme son engagement pour une paix juste et durable, fondée sur le respect du droit international.

En France, nous sommes confronté·es à la menace d’un nouveau plan d’austérité qui laminera un peu plus les services publics et les politiques publiques garantes du respect de l’intérêt général et d’égalité. Ce gouvernement favorise les intérêts des grandes entreprises au détriment des plus vulnérables et prépare une nouvelle attaque du Code du travail à venir sans compter une énième réforme de l’assurance chômage. Nous refusons cette politique qui creuse les inégalités sociales et met en péril les services publics, la transition écologique et les droits fondamentaux des travailleurs et travailleuses.

Face à la précarité croissante, en particulier chez les étudiant·es, les femmes, les chômeur et chômeuses et les retraité·es, nous demandons des mesures urgentes pour garantir des conditions de vie dignes pour tous et toutes. En ce 1er mai, nous devons également poursuivre les mobilisations pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes, car les inégalités persistent notamment sur le plan salarial et plus de 70% des personnes en situation de précarité alimentaire sont des femmes.

Pour détourner l’attention des questions sociales, Emmanuel Macron a fait adopter en début d’année une nouvelle loi sur l’immigration inepte et alignée sur les idées l’extrême droite. Nous exigeons son abrogation et la régularisation des sans-papiers à commencer par nos camarades de DPD et Chronopost en grève depuis depuis plus de 29 mois !
Nous dénonçons aussi l’imposture sociale de l’extrême droite qui ne vote aucun des textes permettant de réduire les injustices et les inégalités mais véhicule un néolibéralisme populiste et exacerbe les haines.

CONTRE L’EXTRÊME-DROITE ET L’ULTRALIBÉRALISME, NOUS DEVONS RENFORCER LES LUTTES SOCIALES.

Nous serons aussi dans la rue pour défendre les libertés collectives et individuelles, y compris le droit de manifester et les libertés syndicales, et nous nous opposons aux atteintes à la liberté d’expression sous prétexte de lutte contre le terrorisme.

L’Union syndicale Solidaires appelle les travailleurs et travailleuses, jeunes, étudiant·es et retraité·es, à se joindre aux manifestations en France et dans le monde le 1er mai, pour lutter contre l’austérité, défendre l’emploi, les salaires, les services publics, la protection sociale, les libertés et la paix juste et durable dans le monde.

MANIFESTATION 14H PLACE DE LA RÉPUBLIQUE

SOLIDAIRES.ORG

1er mai, mobilisé-es contre l’austérité, pour nos salaires, pour la paix !

Les luttes des travailleurs et travailleuses d’ici sont indissociables de celles menées dans d’autres parties du monde. Nous appelons à faire de ce 1er mai une journée de solidarité internationale :

  • Parce que l’existence et la défense des droits sociaux, des salaires, des conditions de vie, des libertés syndicales, du droit de grève n’ont de véritable sens qu’à l’échelle des pays du monde entier,
  • parce que les artisans de la mondialisation néolibérale s’attachent à détruire les droits sociaux et empêcher la hausse des salaires par les délocalisations,
  • parce que les conflits qui se passent ailleurs ont une résonance ici, et que cette journée s’inscrit dans un contexte marqué par les guerres terriblement meurtrières, notamment en Ukraine et en Palestine.

Nous dénonçons aussi la complicité de notre pays et de nos gouvernements dans la vente d’armes et les relations avec des régimes oppressifs et colonisateurs. L’Union syndicale Solidaires réaffirme son engagement pour une paix juste et durable, fondée sur le respect du droit international.

En France, nous sommes confronté·es à la menace d’un nouveau plan d’austérité qui laminera un peu plus les services publics et les politiques publiques garantes du respect de l’intérêt général et d’égalité. Ce gouvernement favorise les intérêts des grandes entreprises au détriment des plus vulnérables et prépare une nouvelle attaque du Code du travail à venir sans compter une énième réforme de l’assurance chômage. Nous refusons cette politique qui creuse les inégalités sociales et met en péril les services publics, la transition écologique et les droits fondamentaux des travailleurs et travailleuses.

Face à la précarité croissante, en particulier chez les étudiant·es, les femmes, les chômeur et chômeuses et les retraité·es, nous demandons des mesures urgentes pour garantir des conditions de vie dignes pour tous et toutes. En ce 1er mai, nous devons également poursuivre les mobilisations pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes, car les inégalités persistent notamment sur le plan salarial et plus de 70% des personnes en situation de précarité alimentaire sont des femmes.

Pour détourner l’attention des questions sociales, Emmanuel Macron a fait adopter en début d’année une nouvelle loi sur l’immigration inepte et alignée sur les idées l’extrême droite. Nous exigeons son abrogation et la régularisation des sans-papiers à commencer par nos camarades de DPD et Chronopost en grève depuis depuis plus de 29 mois !

Nous dénonçons aussi l’imposture sociale de l’extrême droite qui ne vote aucun des textes permettant de réduire les injustices et les inégalités mais véhicule un néolibéralisme populiste et exacerbe les haines.

Contre l’extrême-droite et l’ultralibéralisme, nous devons renforcer les luttes sociales.

Nous serons aussi dans la rue pour défendre les libertés collectives et individuelles, y compris le droit de manifester et les libertés syndicales, et nous nous opposons aux atteintes à la liberté d’expression sous prétexte de lutte contre le terrorisme.

L’Union syndicale Solidaires appelle les travailleurs et travailleuses, jeunes, étudiant·es et retraité·es, à se joindre aux manifestations en France et dans le monde le 1er mai, pour lutter contre l’austérité, défendre l’emploi, les salaires, les services publics, la protection sociale, les libertés et la paix juste et durable dans le monde.

JEUX OLYMPIQUES À PARIS : Attention au retour de flamme à la BnF !

Intersyndicale BnF CGT – FSU – SUD Culture

UN CONSTAT

Transports : 2 millions de voyageur·ses/jour en plus

Pas moins de 15,3 millions de visiteur·ses sont attendu·es dans la capitale pendant les JO. La RATP estime qu’il y aura 2 millions de voyageur·ses supplémentaires quotidiennement sur le réseau. Le préfet de Paris s’attend à une saturation de 70% des lignes de métro et de 100% du RER. De manière plus générale, il sera très difficile de circuler et tous les modes de déplacement seront concernés, ce qui vaudra aussi pour les livraisons et les navettes.

Peu ou pas de lecteur·trices présent·es à la BnF ?

Le milieu de l’été est traditionnellement une période creuse en termes de fréquentation : un Haut-de-Jardin déserté, des chercheur·ses venant principalement de l’étranger et de régions en Rez-de-jardin et à Richelieu, en plus des lecteur·ses les plus assidu·es. Avec les difficultés d’hébergement et de transport, il est quasi certain que les usager·es de la BnF ne seront pas au rendez-vous pendant les JO.

CE QUI SE PRÉPARE

Pendant les Jeux, les dates de fermeture des sites aux agents et au public sont les suivantes : le vendredi 26 juillet : tous les sites parisiens ; le samedi 27 juillet : Arsenal ; les week-ends du 3 et 10 août : Richelieu ; le dimanche 11 août : Arsenal.

Les non-mesures proposées par l’administration :

– Ouverture au public : 10h-18h ce qui ne change rien car il faut toujours 3 équipes par jour pour effectuer le service public. Bonification d’une heure entre 17h et 18h (en remplacement de 19h-20h) pour les agents posté·es
– Fermeture le 26 juillet : congé imposé
– Rattrapage des heures de travail non-faites à l’Arsenal et Richelieu les 27/07, 3-4/08, 10-11/08
– Aucune prime pour les agents qui ne peuvent pas télétravailler
– Transports : même procédure qu’en cas de grève des transports
– Horaires décalés possibles pour les agents uniquement avec l’accord du/de la supérieur·e hiérarchique (à partir de 6h30)
– Ouverture du restaurant du personnel à Tolbiac, fermeture à Richelieu
– Fermeture probable du centre de loisirs de l’APBnF
– La limite de 50% minimum de présence des agent-e-s d’un service pour les congés sera assouplie

Les mesures proposées par nos syndicats :

– Réduction des horaires d’ouverture au public : 10h-16h du mardi au vendredi, cela limite le nombre d’équipes postées par jour (2 au lieu de 3) pour effectuer le service public ; fermeture les week-ends.
– Autorisation Spéciale d’Absence pour le 26 juillet
– Validation des 27/07, 3-4/08, 10-11/08 comme des jours travaillés pour les agent-e-s planifié-e-s ces jours-là
– Prime pour tous les agents en présentiel ou bonification/compensation horaire
– Journée réputée accomplie en cas d’empêchement justifié
– Horaires décalés et suppression des plages fixes de présence pour tout le monde. Suspension de tous les chantiers pendant les 2 semaines des JO.
– Maintien d’une offre de restauration pour tous les sites (y compris Richelieu, Arsenal)
– Augmentation exceptionnelle du nombre de jours d’absence pour garde d’enfants
– Acceptation de tous les congés demandés par les agent-e-s

POUR DES MESURES À LA HAUTEUR

Mobilisation générale lors du Conseil social d’administration spécial JO

Rassemblement > JEUDI 28 MARS 09H15 Hall Est, TOLBIAC

Vous bénéficiez de 2h sur votre temps de travail pour ce RDV – Décret 82-447
Si vous êtes posté·e, prévenez votre responsable.

Appel intersyndical pour l’égalité réelle, toutes et tous mobilisé·es pour le 8 mars

CFDT CGT FSU UNSA SOLIDAIRES

Nos organisations (CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA) appellent à se mobiliser y compris par la grève le 8 mars 2024.

Portons haut les couleurs de l’égalité entre les femmes et les hommes pour revendiquer une société de progrès et de justice.

Malgré les effets d’annonces gouvernementales de faire de la cause des femmes la grande cause du quinquennat, les inégalités persistent dans le travail, dans les foyers et dans la société.

Les inégalités salariales et de carrières ne diminuent pas ou très peu. Les femmes perçoivent 1/4 de salaire de moins que les hommes et à la retraite l’écart des pensions se creuse à hauteur de 40 %. C’est comme si les femmes s’arrêtaient de travailler tous les jours à 15h40. Elles sont 58 % à être payées au SMIC et y restent plus longtemps. Alors qu’elles sont plus diplômées que les hommes, elles ne sont que 39 % à occuper des emplois de cadre. Les métiers à prédominance féminine sont dévalorisés et mal rémunérés.

L’index dit « Pénicaud » doit être amélioré et cet outil ne doit pas remplacer les accords et les plans d’action dans les entreprises. Ses trop bonnes notes ne reflètent pas la réalité des inégalités salariales que subissent les femmes alors même qu’il ne concerne que 1% des entreprises et que seules 0,5% ont des index calculables.

Assignées à leur rôle de mère, elles occupent 80% des emplois à temps partiel et 95% des congés parentaux sont pris par les femmes. Le poids de la parentalité, incluant la double journée et la charge mentale, pénalise exclusivement la carrière des mères, accentuant encore les inégalités salariales. Tout est à craindre concernant l’émancipation des femmes, lorsque le président parle de « réarmement démographique » alors que les conditions de travail et de vie des femmes sont l’impensé des politiques publiques. Il manque plus d’un million d’emplois dans les métiers du soin et du lien et plus de 200 000 places dans la petite enfance.

Les discours masculinistes se renforcent dans la sphère publique, prônant un retour aux « vraies valeurs » et à un sexisme décomplexé. Le Haut Conseil à l’Égalité, dans son rapport annuel, fait le constat que le sexisme s’aggrave d’année en année.

Les moyens alloués à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles sont très en deçà des besoins, 80 % des plaintes sont classées sans suite, et le gouvernement français refuse d’inclure la notion de consentement et le viol dans la directive européenne contre les violences faites aux femmes. De la même manière qu’il refuse d’appliquer au-delà du droit constant la convention 190 et à plein la recommandation 206 de l’organisation internationale du travail pour lutter contre la violence et le harcèlement au travail.
Pour toutes ces raisons, nous devons faire du 8 mars 2024 une puissante journée de grève et mobilisation partout.

Pour :
– l’égalité salariale et de carrière entre les femmes et les hommes
– la revalorisation des métiers à prédominance féminine
– des services publics de qualité répondant aux besoins notamment dans la petite enfance
– des moyens pour la lutte contre les violences sexistes et sexuelles

Ne laissons pas passer les discours passéistes, sexistes, masculinistes. Nous ne voulons plus de promesses, nous voulons des actes.

LE 8 MARS, TOUTES ET TOUS EN GRÈVE ET EN MANIFESTATION !

Tous et toutes en grève samedi 16 décembre à la BnF !

Un collectif de collègues issu·es de divers départements appelle à la grève ce samedi 16 décembre à la BnF. Cette mobilisation légitime s’inscrit pleinement dans la mobilisation amorcée dès le printemps 2022 contre la réorganisation du service public et les innombrables problèmes causés par le sous-effectif, notamment en catégorie C : dégradation du service au public et des conditions de travail, tensions sur les plannings, création de contrats ultra précaires.

La section SUD Culture de la BnF soutient pleinement l’initiative des collègues, car nous savons que seule une mobilisation soutenue et constante pourra permettre de gagner sur les revendications que nous portons depuis des mois en intersyndicale CGT-FSU-SUD et avec les agent·es qui se sont encore massivement mobilisé·es à l’occasion du Conseil d’Administration du 23 novembre dernier.

Nous réclamons avec les collègues :

·    Le retour à la communication directe des documents patrimoniaux le matin et la fin de la réorganisation du service public (notamment l’arrêt des « équipes mobiles » et leur réelle intégration aux collectifs de travail de magasinage)

·    Le retour aux contrats en CDI pour les « vacataires » travaillant sur des besoins permanents, avec possibilité de passage à 110h

·    L’appel intégral et rapide de la liste complémentaire du dernier recrutement direct de magasiniers/ères et des engagements fermes pour de futurs recrutements directs rapprochés et comportant des volets internes

·    Le respect des conditions de travail pour les ACTI (jours d’indisponibilité, pose des congés sur gta, comptabilisation du temps de travail, gestion des plannings… pour une réelle égalité de traitement

>>> Nous réclamons le versement de la prime d’ancienneté, que les tutelles refusent de financer, afin de rétablir une égalité de traitement par rapport aux autres établissements du ministère. De même nous demandons toujours des engagements effectifs pour soutenir la filière métiers d’arts de la BnF et des recrutements à la hauteur des enjeux que représente le traitement des documents issus du Dépôt Légal aujourd’hui menacé.

Il est temps que la direction de la BnF change de cap et écoute réellement les agent·es qui font tourner ce service public de la lecture au quotidien ! Il est aussi temps que les tutelles de la BnF comprennent que sans moyens supplémentaires rapides permettant de mener nos missions permanentes et nouvelles dans de bonnes conditions, le climat social ne fera que se tendre à la BnF.

La section SUD Culture de la BnF invite tous/tes les agent·es (DCO, DPU, Tolbiac, Richelieu…) à se mettre en grève samedi 16 décembre et surtout à s’organiser collectivement dès la rentrée 2024 pour gagner ensemble sur toutes nos revendications.

L’austérité n’est pas une fatalité, ensemble faisons-la dérailler !

Emplois, rémunération, précarité, environnement : BnF en grève le vendredi 13/10 !

Intersyndicale CGT-FSU-SUD Culture de la BnF

Le VENDREDI 13 OCTOBRE, le mouvement syndical européen est appelé à se mobiliser pour l’emploi, pour des salaires plus élevés et des emplois de qualité, pour une plus grande protection sociale, pour une transition environnementale socialement juste, pour des investissements, pour des services publics de qualité qui garantissent les droits des citoyennes et citoyens. Les organisations syndicales et de jeunesse sont unanimes sur la nécessaire égalité femmes-hommes, sur l’augmentation des salaires, du SMIC, des pensions, des minima sociaux et des bourses d’études.

· EMPLOIS : des créations de postes pérennes afin de compenser tous les postes perdus depuis plus de 10 ans (300) et de lutter contre le sous-effectif. Nous exigeons en particulier que la liste complémentaire du recrutement direct de magasiniers soit appelée en entier rapidement. Il faut aussi des créations de postes titulaires dans la filière métiers d’art, pour assurer l’avenir de ces métiers à la BnF et la transmission des savoirs.

· RÉMUNÉRATION : Des augmentations de salaires, d’abord par la hausse du point d’indice pour compenser l’inflation, mais aussi par l’application à la BnF de la mesure du ministère de la Culture de fin 2021 de revalorisation des primes des agents titulaires répondant aux critères des dix ans d’ancienneté dans la Fonction publique, ce qui nécessite un abondement de crédits de la part du ministère de la Culture. Il faut aussi une augmentation des montants de la prime de fin d’année, qui n’a plus été revalorisée depuis 2015.

· PRÉCARITÉ : le remplacement des contrats des agents non titulaires à temps incomplet sur besoin permanent (« vacataires ») employés sur des CDD de 1 an pour des quotités de temps de travail variant de 60h à 110h par des CDI à 110h (le maximum légal sur ce type de contrat) comme le prévoyait le Protocole de fin de grève de 2016 pourtant signé par la Présidente. Il faut aussi l’arrêt du recours aux contrats de chantier, qui sont des contrats précaires.

· MISSION : l’arrêt de la dernière réorganisation du service public et le retour aux communications directes des documents patrimoniaux le matin.

· ENVIRONNEMENT : une politique volontariste de la BnF en faveur de l’environnement : meilleure gestion des déchets, l’arrêt du plastique à usage unique, un plan d’action afin de réaliser des travaux d’aménagement sur l’ensemble des sites, ainsi que des études d’impact environnementales des projets.

Afin de faire aboutir ces revendications, l’intersyndicale CGT-FSU-SUD Culture de la BnF a déposé un préavis de grève local pour la journée du 13 octobre et appelle à faire grève et à manifester.

A la BnF, des conditions de travail inacceptables !

Déclaration au CHSCT du 20-10-2022, issue de l’AG des personnels

Depuis plusieurs mois, la situation des agent-e-s de la BnF et leurs conditions de travail ne cessent de se dégrader :

*Réorganisation du travail en service public en lien avec le sous-effectif et l’ultra-précarité, avec casse des équipes de travail, morcellement de la journée de travail, pression sur les agent-e-s, changement incessant des consignes qui désorganise tout, plannings intenables, mise en place d’équipes volantes d’agent-e-s ultra-précaires qui se retrouvent sur des horaires inacceptables (11h-14h le samedi)…

*Problèmes récurrents à Richelieu, avec toujours du sous-effectif, des salles qui ne fonctionnent qu’avec des précaires, des mal-façons, des équipements mal conçus, des fuites…

*Surcharge de travail au Dépôt Légal qui est masqué par le recours à des CDD de courtes durées.

*Lente dégradation de la situation à Bussy-Saint-Georges et à Sablé sur Sarthe, avec des départs non-remplacés qui remettent la charge de travail sur les agent-e-s restant-e-s.

*La situation est aussi très difficile au service des Exposition. En effet, malgré une première alerte RPS en 2014 et une seconde alerte RPS déclenchée en octobre 2021, les conditions de travail au sein du service des Expositions ne s’améliorent pas, voire empirent. Le rapport définitif de l’étude RPS a été remis à Direction de la DCM il y a maintenant plus de trois mois, pendant lesquels le service, amputé de quatre de ses membres suite à des départs récents, a ouvert 5 expositions d’envergure, sur 3 sites différents.
Depuis juillet, l’équipe demande de pouvoir recevoir des réponses claires sous la forme d’un plan d’action assorti d’un calendrier de mise en oeuvre pour remédier de toute urgence à la situation.
Ce jour, après trois mois de relances et d’attentes, un tout premier échange avec la hiérarchie de la DCM a eu lieu.
Il s’avère qu’aucune proposition concrète et adaptée à l’urgence de la situation n’a été proposée.
En l’absence de mesures d’urgence dans les prochaines semaines, les membres du service des expositions envisagent d’utiliser leur droit de retrait face à une charge qu’ils ne sont pas en capacité de supporter plus longtemps sans risques physiques et psychologiques.

Face à tout cela, il faut maintenant prendre des mesures pour améliorer vraiment les conditions de travail de l’ensemble des agent-e-s de la BnF. Nous nous mobiliserons aussi longtemps qu’il le faudra pour cela !

BnF, les raisons de la colère sont toujours là. Texte adopté en AG.

Appel à une nouvelle Assemblée Générale le JEUDI 20/10
12h30, Hall Ouest, site de Tolbiac !

« Nous, personnel de la BnF réuni en Assemblée Générale le jeudi 13 octobre 2022 :

Constatant que les nombreux problèmes d’organisation du travail causés par la « réforme » du service public perdurent et se sont même multipliés avec la nouvelle version de cette « réforme » depuis fin septembre, à cause de changements réguliers de consignes qui font que plus personnes n’y comprend rien ;

Constatant que les graves problèmes de sous-effectif qui touchent la BnF à cause des suppressions de postes, en particulier en catégorie C, sont toujours là et que rien n’a été réglé à ce sujet ;

Constatant que la seule « réponse » de la direction de la BnF est le recours toujours plus fort à des contrats ultra-précaires, CDD d’un an à temps incomplet sur des quotités horaires de 50h à 80h, sans droit, pour un salaire de misère et qui servent de à combler tous les manques dans les plannings en service public ou contrats de projet, CDD sans date de fin, pour faire les chantiers exceptionnels pour Amiens dans des conditions déplorables.

Constatant ainsi que la direction de la BnF a utilisé les 20 postes en plus en catégorie C à la DCO, gagnés par la grève, uniquement pour embaucher du personnel précaire, sans créer un seul poste de titulaire, ce qui est un mépris complet du personnel ;

Constatant que tout cela entraîne une forte dégradation des conditions de travail du personnel, quelle que soit sa catégorie, avec des plannings ingérables ; une fragmentation de la journée de travail ; une dislocation des équipes, des charges de travail intenables, en particulier pour les « équipes volantes » ou Nouvelles Equipes Mobiles qui doivent passer de postes de travail en postes de travail pendant la matinée ; des pressions importantes ; l’abandon complet de toutes les règles protégeant les conditions de travail (travail isolé en magasin, articulation de la journée de travail entre travail interne et service public…) ;

Constatant que ces problèmes de sous-effectif, d’abus de contrats précaires courts, de surcharge de travail touchent en fait toute la BnF, toutes les directions, tous les départements, que ce soit sur le site de Richelieu (manque de personnel, malfaçons, fonctionnement uniquement grâce à des précaires, nouveaux horaires durs à gérer), à la DSR, entre autre au Dépôt Légal, mais aussi sur les sites de Bussy et Sablé condamnés à fermer, à la DDC dont le service des Expositions, à la DPU… ;

Constatant que tout cela se fait aussi dans le cadre d’une dégradation forte des missions de la BnF et des services offerts au public, dont la réduction de la communication directe des documents patrimoniaux est l’exemple le plus visible ;

Constatant enfin que cela se fait dans un contexte d’austérité avec la baisse du budget des acquisitions, de tensions sur la masse salariale, à cause de la hausse des coûts de l’énergie, mais que par contre il n’y a pas d’austérité sur les dépenses de publicité, d’audits inutiles ou de festivités ;

Nous constatons et dénonçons le fait que les problèmes que connaît la BnF sont toujours là, que nous avons toujours autant de raison d’être en colère, que notre lutte qui dure depuis 5 mois et demi continue, que nos revendications sont toujours les même ;

C’est pourquoi nous appelons l’ensemble des agent-es et les organisations syndicales à continuer à se mobiliser par les moyens nécessaires (grève, rassemblements, déclarations…) pour obtenir : les créations de tous les postes pérennes nécessaires au bon fonctionnement de la BnF avec un effort particulier pour les catégories C, le retrait de la « réforme » du service public et le retour à la communication directe des documents toute la journée, l’amélioration réelle des conditions de travail, l’arrêt des contrats ultra-précaires et le passage en CDI de ces collègues.

La direction de la BnF et le ministère de la Culture doivent mettre en oeuvre les mesures nécessaires pour cela et pour mettre fin à la crise sociale que connaît notre établissement.

Nous continuerons tant qu’il le faudra !

Nous appelons l’ensemble du personnel de la BnF à faire grève le MARDI 18/10 !

Nous appelons à participer largement à une nouvelle Assemblée Générale le JEUDI 20/10, à 12h30, Hall Ouest, site de Tolbiac !«