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Face à la haine anti-trans : construisons une riposte syndicale et transféministe !

Partis politiques – LR, RN et Reconquête en tête -, médias d’extrême droite, maisons d’édition, député·es et sénateur·ices, les attaques envers les personnes trans explosent de toutes parts ces derniers temps. Marguerite Stern et Dora Moutot publient leur livre Transmania aux éditions d’extrême-droite Magnus et dans le même temps la sénatrice LR Jacqueline Eustache-Brinio lance l’offensive anti-trans au Sénat en voulant interdire la transition des personnes mineures.

Les personnes trans et le transféminisme1 “dérangent”. Les réactionnaires prennent peur et s’organisent pour conserver leur idéal patriarcal d’une société fondée sur la famille nucléaire hétérosexuelle et des personnes exploitées et dominées. Ces dernières années, les attaques envers les mouvements LGBTQI+, et notamment envers les personnes trans, se sont multipliées : appels à la fin des subventions du planning familial, attaques de manifestations féministes et LGBTQI+, attaques de centres LGBTQI+, agressions physiques, campagnes de harcèlement envers les militant·es féministes et LGBTQI+, infiltrations d’associations trans par des médias d’extrême-droite, la liste est encore (trop) longue.

Les forces réactionnaires cherchent à diviser les opprimé·es en créant sans cesse de nouveaux boucs émissaires.

Face à leur haine, la solidarité est notre force.

Aujourd’hui, les personnes trans rencontrent de nombreuses difficultés pour accéder à l’emploi, subissent de nombreuses discriminations sur leur lieu de travail, sont contraintes de vivre de l’économie informelle en dehors du droit du travail, notamment les personnes transféminines et sans papiers. Selon une étude réalisée par l’IFOP et l’association l’Autre Cercle, 37% des personnes trans interrogées ont dit avoir subi une agression sur leur lieu de travail. La destruction des services publics, notamment de santé, entrave d’autant plus un accès aux soins déjà précaire. Les attaques envers l’école, portées par le gouvernement ou des organisations d’extrême-droite comme Parents Vigilants, génèrent un climat particulièrement hostile pour les élèves trans.

Ainsi, un grand nombre de personnes trans subissent de plein fouet les discriminations au travail et la précarité et l’ensemble du mouvement social, syndicats en particulier doivent se montrer solidaires des luttes transféministes et des personnes trans. En tant que syndicalistes, nous nous devons de défendre l’ensemble des travailleur·ses, et notamment les plus opprimé·es.

C’est pour toutes ces raisons que l’Union Syndicale Solidaires appelle l’ensemble de ses structures à se rapprocher des associations Trans et LGBTQI+ et à participer aux mobilisations prévues le 5 mai.

Solidaires se tient également à disposition des travailleur·ses trans pour les accompagner dans le respect de leurs droits. Si vous faites face à des discriminations sur votre lieu de travail, vous pouvez nous contacter via contact@solidaires.org et vous rapprocher de votre union locale ou section syndicale la plus proche de votre lieu de travail.

Plus largement, nous réclamons :

  • Le respect du prénom et des pronoms d’usage partout, dans les entreprises comme dans les administrations.
  • La possibilité de changement d’état civil libre et gratuit par simple déclaration devant un officier d’état civil en mairie, sans intervention des pouvoirs médicaux et judiciaires.
  • Une transition dépsychiatrisée, libre et gratuite.
  • Le remboursement à 100 % des frais médicaux de transition sans condition, y compris à l’étranger lorsqu’elles ne peuvent pas être réalisées en France.
  • L’accès à la PMA pour toutes les personnes trans.
  • La fin des mutilations, stérilisations, traitements hormonaux non consentis sur des personnes intersexes quel que soit leur âge.
  • Des moyens massifs pour les services publics afin d’assurer l’accès réel à l’IVG, aux transitions et à la contraception.
  • Une réelle formation des travailleurs·es de l’éducation, de la santé et des collectivités territoriales à l’accueil des personnes trans.
  • Des financements à la hauteur des besoins des associations trans et un respect des libertés associatives de plus en plus souvent attaquées.
  • Le droit d’asile automatique pour toutes les personnes LGBTQI+.


1 Le transféminisme, issue des luttes féministes et LGBTQI, défend l’émancipation des personnes trans. Il part de la situation des personnes trans pour lutter contre l’ensemble des systèmes d’oppression.

Pour un accueil de tous les publics : de meilleures conditions de travail pour les agent·es

Communiqué SUD Culture section BnF

Au département SVM (Son, vidéo, multimédia), la situation est devenue plus compliquée depuis plusieurs mois, particulièrement du fait de conditions de travail difficiles en salle A, ce dont notre organisation syndicale s’inquiète. Au cours de ce dernier semestre, le climat s’est dégradé à cause de comportements déplacés de lecteurs souvent joueurs de jeux vidéos, allant d’incivilités à des agressions verbales voire même des menaces. Suite à ces événements, des inquiétudes et questionnements sont apparus parmi les collègues, qui ont exigé des réponses adaptées de la part de la direction du département.

Plusieurs réunions ont été organisées afin d’échanger autour de ce sujet avec l’ensemble des agent·es effectuant du service public. Les inquiétudes des un·es et des autres se sont exprimées, en particulier quant au positionnement par rapport à un nouveau public attiré par l’accès facilité à ce type de collections.

Parmi les solutions retenues après ces réunions il y a : afficher plus clairement des éléments du règlement intérieur, rédiger des constats d’incident même sans l’identité des usager·ères concerné·es ou encore suivre la formation de gestion des conflits. Il a aussi été prévu que la sûreté redouble d’efforts en terme de passages et de présence aux abords de la salle A. Mais surtout, l’installation d’une baie numérique pour charger les jeux depuis la banque d’accueil a été actée pour fin avril. Ces travaux de réaménagement visent à améliorer une partie des conditions de travail des agent·es, encore aujourd’hui contraint·e·s de s’accroupir devant les joueurs pour charger les jeux dans les consoles, rangées dans les marguerites audiovisuelles.

Notre organisation syndicale espère certaines améliorations dans le quotidien des agent·es suite à ces mesures, mais nous demeurons sceptiques quant à leur efficience sur le long terme. Si nous considérons important de pouvoir compter sur les équipes de sûreté dès lors que la situation l’exige, il faut trouver des solutions d’amélioration de la situation sur le long terme ailleurs que sur le terrain de la coercition et de la dissuasion sécuritaire.

A plusieurs reprises, il a pu être exprimé que les jeux vidéo se révèlent être une source de problèmes vis-à-vis des publics qu’ils visent, souvent plus jeunes et défavorisés. Pour autant, les jeux vidéos sont un médium artistique légitime et créatif qui a toute sa place à la BnF. Leurs prix plus élevés ainsi que la longueur de leur contenu expliquent leur attractivité pour un public jeune et/ou défavorisé et la fréquence de leurs venues.

Il est impensable pour notre section syndicale que les difficultés rencontrées par les agent·es en salle A puissent conduire à une stigmatisation de ce jeune public, à une augmentation sécuritaire aux moyens de contrôles ciblés ou à une réduction de l’offre vidéo-ludique. Nous condamnons le fait que cette situation ait pu laisser se développer des discours discriminatoires, sans rapport avec la réalité du terrain et pouvant avoir parfois des relents racistes qui ne font que gêner la résolution de vrais problèmes. Face à ces difficultés, la réponse est à trouver collectivement, en mettant en oeuvre les moyens nécessaires au bon accueil de tous les publics, dans de bonnes conditions pour eux/elles et nous. La stigmatisation et le rejet de l’autre ne devraient pas avoir leur place dans notre bibliothèque.

C’est pourquoi nous revendiquons :
-Une valorisation des collections de jeux vidéo, avec une politique documentaire adaptée.
-Des formations de médiation aux publics dans son ensemble, et notamment pour les jeunes publics ainsi que ceux et celles dit du « champ social » pour l’ensemble des agent·es effectuant du service public en salle A.
-Un renforcement de l’accueil de nos nouveaux usagers et nouvelles usagères dès leur arrivée dans notre établissement. L’arrêt des entretiens systématiques avant toute nouvelle accréditation pose des problèmes en Rez-de-Jardin tout comme le non-accompagnement des premières visites des nouveaux publics en Haut-de-Jardin.
-Une réflexion sur les effectifs nécessaires pour de bonnes conditions de travail dans cette salle et dans l’allée des Encyclopédistes, ainsi que sur un aménagement adapté et concerté avec le personnel pour un meilleur partage des espaces.

Tous les publics ont leur place à la BnF, toutes les œuvres culturelles également, en se donnant les moyens de bien les accueillir !

JO & BnF : motion du personnel à l’occasion du CSA reconvoqué du 28/03

« Nous, personnels de la BnF avons pris connaissance des dispositions que veut mettre en œuvre la direction de l’établissement lors de la période des jeux olympiques.

Nous constatons que ces dispositions ne sont pas du tout à la hauteur des enjeux qui se poseront lors de cette période : saturation de tous les transports en commun, fortes difficultés pour se déplacer en Ile-de-France, problème de gardes des enfants, zones de circulation interdites ou limitées… De plus, la direction compte imposer la pose de jours de congés ou de récupération aux agent-e-s sous prétexte de la fermeture exceptionnelle de différents sites de la BnF durant les JO. Les agent-e-s ne sont pas responsables de ces événements ni de la décision de fermer ces sites ces jours-là. Ils et elles n’ont donc pas à être pénalisé-e-s.

C’est pourquoi nous exigeons :

-La mise en place d’Autorisations Spéciales d’Absence pour la journée du 26 juillet (fermeture prévue des sites parisiens de la BnF ce jour-là).

-La validation des 27/07, 3-4/08, 10-11/08 comme des jours travaillés pour les agent-e-s planifié-e-s ces jours-là sur les sites de Richelieu, l’Arsenal et la BMO qui sont concerné-es par des fermetures.

-La réduction des horaires d’ouverture de la BnF au public : 10h-16h du mardi au vendredi, qui seule permettra de limiter le nombre d’équipes postées par jour (2 au lieu de 3 en service public ; fermeture les week-ends. 

-Une prime pour tous et toutes les agent-e-s travaillant en présentiel ou une bonification/compensation horaire.
-Que la journée de travail soit réputée accomplie en cas d’empêchement justifié.

-La possibilité de faire des horaires décalés et la suppression des plages fixes de présence pour tout le monde.

-La suspension de tous les chantiers pendant les 2 semaines des JO.

-Le maintien d’une offre de restauration pour tous les sites (y compris Richelieu, Arsenal).

-L’augmentation exceptionnelle du nombre de jours d’absence pour garde d’enfants.
-L’acceptation de tous les congés demandés par les agent-e-s pour cette période.    

La direction de l’établissement doit prendre réellement en compte la mobilisation et la colère du personnel. Elle doit maintenant ouvrir de vraies négociations permettant de répondre positivement à ces revendications.

Autrement, notre mobilisation continuera « toujours plus haute, plus vite et plus forte, ensemble » ! « 

JEUX OLYMPIQUES À PARIS : Attention au retour de flamme à la BnF !

Intersyndicale BnF CGT – FSU – SUD Culture

UN CONSTAT

Transports : 2 millions de voyageur·ses/jour en plus

Pas moins de 15,3 millions de visiteur·ses sont attendu·es dans la capitale pendant les JO. La RATP estime qu’il y aura 2 millions de voyageur·ses supplémentaires quotidiennement sur le réseau. Le préfet de Paris s’attend à une saturation de 70% des lignes de métro et de 100% du RER. De manière plus générale, il sera très difficile de circuler et tous les modes de déplacement seront concernés, ce qui vaudra aussi pour les livraisons et les navettes.

Peu ou pas de lecteur·trices présent·es à la BnF ?

Le milieu de l’été est traditionnellement une période creuse en termes de fréquentation : un Haut-de-Jardin déserté, des chercheur·ses venant principalement de l’étranger et de régions en Rez-de-jardin et à Richelieu, en plus des lecteur·ses les plus assidu·es. Avec les difficultés d’hébergement et de transport, il est quasi certain que les usager·es de la BnF ne seront pas au rendez-vous pendant les JO.

CE QUI SE PRÉPARE

Pendant les Jeux, les dates de fermeture des sites aux agents et au public sont les suivantes : le vendredi 26 juillet : tous les sites parisiens ; le samedi 27 juillet : Arsenal ; les week-ends du 3 et 10 août : Richelieu ; le dimanche 11 août : Arsenal.

Les non-mesures proposées par l’administration :

– Ouverture au public : 10h-18h ce qui ne change rien car il faut toujours 3 équipes par jour pour effectuer le service public. Bonification d’une heure entre 17h et 18h (en remplacement de 19h-20h) pour les agents posté·es
– Fermeture le 26 juillet : congé imposé
– Rattrapage des heures de travail non-faites à l’Arsenal et Richelieu les 27/07, 3-4/08, 10-11/08
– Aucune prime pour les agents qui ne peuvent pas télétravailler
– Transports : même procédure qu’en cas de grève des transports
– Horaires décalés possibles pour les agents uniquement avec l’accord du/de la supérieur·e hiérarchique (à partir de 6h30)
– Ouverture du restaurant du personnel à Tolbiac, fermeture à Richelieu
– Fermeture probable du centre de loisirs de l’APBnF
– La limite de 50% minimum de présence des agent-e-s d’un service pour les congés sera assouplie

Les mesures proposées par nos syndicats :

– Réduction des horaires d’ouverture au public : 10h-16h du mardi au vendredi, cela limite le nombre d’équipes postées par jour (2 au lieu de 3) pour effectuer le service public ; fermeture les week-ends.
– Autorisation Spéciale d’Absence pour le 26 juillet
– Validation des 27/07, 3-4/08, 10-11/08 comme des jours travaillés pour les agent-e-s planifié-e-s ces jours-là
– Prime pour tous les agents en présentiel ou bonification/compensation horaire
– Journée réputée accomplie en cas d’empêchement justifié
– Horaires décalés et suppression des plages fixes de présence pour tout le monde. Suspension de tous les chantiers pendant les 2 semaines des JO.
– Maintien d’une offre de restauration pour tous les sites (y compris Richelieu, Arsenal)
– Augmentation exceptionnelle du nombre de jours d’absence pour garde d’enfants
– Acceptation de tous les congés demandés par les agent-e-s

POUR DES MESURES À LA HAUTEUR

Mobilisation générale lors du Conseil social d’administration spécial JO

Rassemblement > JEUDI 28 MARS 09H15 Hall Est, TOLBIAC

Vous bénéficiez de 2h sur votre temps de travail pour ce RDV – Décret 82-447
Si vous êtes posté·e, prévenez votre responsable.

POUR LE SERVICE PUBLIC, LA CULTURE ET LA CREATION ARTISTIQUE : NON A L’AUSTERITE !

Après une adoption de la Loi de finances à coups de 49.3 il y a deux mois, le Gouvernement impose maintenant par décret une austérité budgétaire drastique et surprenante de 10 milliards d’euros qui met à mal tous nos services publics.

La Culture se voit annuler plus de 200 millions de crédits pour l’année 2024, dont près de la moitié pèse sur les crédits de la création.

Cette coupe budgétaire n’est pas uniquement inquiétante, elle est tragique.

# Tragique parce que la paupérisation et la précarisation des travailleuses, travailleurs, chômeuses et chômeurs, retraitées et retraités ne pourra que s’aggraver.

# Tragique parce que la Culture subit depuis des années un gel des subventions, une politique publique confuse et discontinue, une dégradation des conditions de travail et de création.

# Tragique parce qu’elle touche tous les services publics.

SUD Culture dénonce ce décret, réalisé sans débat parlementaire, sans consultations, sans que soit prêtée une oreille aux revendications des organisations syndicales.

La Culture soufre, comme tous les services publics. Les structures culturelles n’arrivent plus à réaliser comme il se doit leur mission de proposer un espace de création et d’accueil pour leurs publics. Les travailleurs et travailleuses de la culture arrivent de moins en moins à vivre de leurs métiers, pourtant essentiels dans un pays qui se targue d’incarner une « exception culturelle ».

A l’heure où le ministère de la Culture nous enjoint de « mieux produire pour mieux diffuser », nous sommes face à un constat bien différent : dans ces conditions, nous ne pouvons plus travailler. Dans ces conditions, il n’y a pas de « mieux » possible.

Le syndicat SUD Culture est donc très ferme et décidé :
– Nous voulons vraiment du « mieux ».
– Nous voulons permettre aux publics et usagers de continuer à avoir accès à une création de qualité.
– Nous voulons que les coupes budgétaires qui nous ont été annoncées soient annulées et que cesse la casse des services publics.
– Nous voulons que le travail des auteurs, autrices, des artistes, des techniciens, techniciennes, du personnel administratif et d’accueil, des compagnies comme des lieux ne soit plus menacé.
– Nous voulons que la politique publique pour la culture soit ambitieuse et attentive à la réalité de nos métiers.

SUD Culture s’engage pour que dans nos lutes nous puissions enfin crier victoire.

Ensemble, imposons un autre choix pour la culture !

MOBILISONS-NOUS CONTRE LE RACISME SYSTÉMIQUE ET LES VIOLENCES POLICIÈRES

Le meurtre tragique de Nahel, abattu par un policier à bout portant le 27 juin 2023 à Nanterre, a déclenché une nouvelle vague de soulèvements dans les quartiers populaires durant l’été 2023, comme cela avait été le cas en 2005 après la mort de Zyed et Bouna pourchassés par la police à Clichy-sous-bois. Il s’ajoutait à une longue liste de victimes qui ne cesse de s’allonger : Zied, Bouna, ali Lamine, Amine, Adama, Theo, Safiatou, Salif, Ilan, Alhoussein, Mohamed tué au CRA de Vincennes le 26 mai dernier, Nahel… Sans oublier toustes les migrant·es mort·es sur les routes de l’exil qui prennent tous les risques pour éviter d’être arrêté·es par la police aux frontières. La liste est longue, bien trop longue en Méditerranée, dans la Manche, dans les Alpes, dans l’Atlantique…

Le gouvernement persiste dans sa politique autoritaire, répressive, raciste et xénophobe avec sa loi immigration, mais aussi dans la stigmatisation des personnes de confession musulmane ou supposées telles, ignorant les réalités sociales, les violences policières et le racisme systémique. Car force est de constater qu’il y a un grave problème de violence, le plus souvent liée au racisme dans la police française. Il est temps que cela change fondamentalement.

→ Il n’y a pas de justice sociale sans lutte contre le racisme systémique, au travail, dans nos quartiers, dans nos réseaux.

→ Il n’y a pas de justice sociale sans lutte contre les violences policières et les atteintes aux libertés publiques.

→ Il n’y a pas de justice sociale sans politique publique qui remet les services publics pour toustes au cœur de notre société, pour la santé, pour l’éducation, contre le changement climatique, particulièrement dans les quartiers populaires et dans les zones rurales désaffectées.

L’Union syndicale Solidaires continuera à lutter avec celles et ceux qui subissent les oppressions racistes et sexistes, au travail, dans nos quartiers et dans la société.
C’est pourquoi Solidaires appelle à rejoindre les marches unitaire contre le racisme systémique et les violences policières qui auront lieu partout en France :
  • le samedi 16 mars : Marche contre les violences, les crimes et le racisme d’État à l’appel du Réseau d’Entraide Vérité et Justice avec les familles de victimes et les survivant·es des violences policières, pénitentiaires, psychiatriques et judiciaires contre l’impunité de ces violences, contre les propos, actes, violences et crimes racistes, xénophobes, homophobes, sexistes.
  • le samedi 23 mars – Liberté, Égalité, Papiers ! Appel à la mobilisation générale à l’initiative des collectifs de sans-papiers et de la marche des Solidarités, plus de 160 organisations, collectifs, associations, syndicats à l’occasion de la journée internationale contre le racisme et le fascisme.
  • le samedi 21 avril – Racismes en france. Nos Enfants en danger ! Marche Contre Le Racisme, L’Islamophobie et pour La Protection des Enfants à la mémoire d’Amine Bentounsi, emprisonné et « tué » socialement à l’âge de 13 ans, puis tué d’une balle dans le dos, par un policier le 21/04/2012. A la mémoire de toutes.

L’Union syndicale Solidaires exige :

  • L’abrogation de la loi de 2017 sur l’usage des armes à feu par les forces de l’ordre ;
  • Une réforme profonde de la police, de ses méthodes d’intervention et de son armement ;
  • Le remplacement de l’IGPN par un organisme indépendant de la hiérarchie policière et du pouvoir politique ;
  • La création d’un service dédié aux discriminations touchant la jeunesse, placé au sein de l’autorité administrative présidée par le Défenseur des droits, et le renforcement des moyens de lutte contre le racisme, y compris dans la police ;
  • Un ambitieux plan d’investissement public dans les quartiers populaires et sur tout le territoire pour restaurer les services publics, financer les associations et les centres sociaux.
Nous continuerons à dénoncer l’escalade sécuritaire qui nous empêche de manifester et limite les libertés publiques.
Nous ne nous tairons pas, nous continuerons à nous battre pour la justice, pour l’égalité des droits, contre le racisme, pour la régularisation des Sans Papiers, la liberté de circulation et une société juste et libre d’oppressions.

Intersyndicale BnF CGT – FSU – SUD : Salaires, emplois, précarité, égalité femmes/hommes, JO : plein de bonnes raisons de faire grève le 19 mars !

Intersyndicale BnF CGT – FSU – SUD

Salaires, emplois, précarité, égalité femmes/hommes, JO : plein de bonnes raisons de faire grève le 19 mars !

Le mardi 19 mars, l’ensemble des organisations syndicales appelle à la grève dans la Fonction Publique, afin de réclamer de vraies hausses de salaires, ce qui nécessite une augmentation de la valeur du point d’indice et le rééchelonnement des grilles salariales, pour compenser les pertes de ces dernières années, en particulier pour les bas salaires.

À la BnF, l’intersyndicale CGT-FSU-SUD Culture appelle à se joindre à cette grève pour une hausse de nos salaires, mais aussi pour porter nos revendications spécifiques, qui sont dans le préavis de grève déposé localement :

– Création de tous les postes pérennes nécessaires au bon fonctionnement de notre établissement, afin de compenser toutes les suppressions de postes subies depuis plus de 12 ans. Cela nécessite en particulier l’appel complet et dans des délais rapides de la liste complémentaire du dernier recrutement de magasiniers. Il faut aussi créer des postes dans les filières menacées à la BnF, comme la filière des métiers d’art en utilisant les concours ouverts pour cela.
– Mise en œuvre en 2024 de la prime dite d’ancienneté pour les agents fonctionnaires ayant plus de 10 ans d’ancienneté dans la fonction publique.
– Augmentation de la prime de fin d’année qui n’a pas été revalorisée depuis 2015.
– Arrêt de l’ultra-précarité et passage en CDI à 110h par mois des agents contractuels à temps incomplet sur des besoins permanents comme c’était le cas jusqu’au printemps 2022.
– Arrêt du recours aux contrats précaires dits de chantier.
– Arrêt de la dernière réorganisation du service public et retour aux communications directes des documents patrimoniaux le matin.
– Mise en place de mesures pour l’égalité femme/homme : suppression des écarts de rémunération ; prise en compte de la santé des femmes (congés menstruels et hormonaux) ; renforcement de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles.


Nous exigeons aussi de vraies mesures d’organisation du travail qui ne pénalisent pas les agents pendant la période des jeux olympiques. Cela nécessite :
– la mise en œuvre d’autorisations spéciales d’absence pour la journée du 26/07
– la comptabilisation comme des jours travaillés des week-ends de fermeture des sites de Richelieu et de l’Arsenal
– la suspension des plages de présence obligatoire
– la garantie que tous les agents pourront avoir leurs congés
– la réduction des horaires d’ouverture au public de 10h à 16h
– l’augmentation ponctuelle du nombre de jours pour garde d’enfants

Pour obtenir ces revendications, pour défendre nos droits, pour gagner des hausses de salaire :

Toutes et tous en grève MARDI 19/03 !
Manifestation 14h Luxembourg