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Pour un accueil de tous les publics : de meilleures conditions de travail pour les agent·es

Communiqué SUD Culture section BnF

Au département SVM (Son, vidéo, multimédia), la situation est devenue plus compliquée depuis plusieurs mois, particulièrement du fait de conditions de travail difficiles en salle A, ce dont notre organisation syndicale s’inquiète. Au cours de ce dernier semestre, le climat s’est dégradé à cause de comportements déplacés de lecteurs souvent joueurs de jeux vidéos, allant d’incivilités à des agressions verbales voire même des menaces. Suite à ces événements, des inquiétudes et questionnements sont apparus parmi les collègues, qui ont exigé des réponses adaptées de la part de la direction du département.

Plusieurs réunions ont été organisées afin d’échanger autour de ce sujet avec l’ensemble des agent·es effectuant du service public. Les inquiétudes des un·es et des autres se sont exprimées, en particulier quant au positionnement par rapport à un nouveau public attiré par l’accès facilité à ce type de collections.

Parmi les solutions retenues après ces réunions il y a : afficher plus clairement des éléments du règlement intérieur, rédiger des constats d’incident même sans l’identité des usager·ères concerné·es ou encore suivre la formation de gestion des conflits. Il a aussi été prévu que la sûreté redouble d’efforts en terme de passages et de présence aux abords de la salle A. Mais surtout, l’installation d’une baie numérique pour charger les jeux depuis la banque d’accueil a été actée pour fin avril. Ces travaux de réaménagement visent à améliorer une partie des conditions de travail des agent·es, encore aujourd’hui contraint·e·s de s’accroupir devant les joueurs pour charger les jeux dans les consoles, rangées dans les marguerites audiovisuelles.

Notre organisation syndicale espère certaines améliorations dans le quotidien des agent·es suite à ces mesures, mais nous demeurons sceptiques quant à leur efficience sur le long terme. Si nous considérons important de pouvoir compter sur les équipes de sûreté dès lors que la situation l’exige, il faut trouver des solutions d’amélioration de la situation sur le long terme ailleurs que sur le terrain de la coercition et de la dissuasion sécuritaire.

A plusieurs reprises, il a pu être exprimé que les jeux vidéo se révèlent être une source de problèmes vis-à-vis des publics qu’ils visent, souvent plus jeunes et défavorisés. Pour autant, les jeux vidéos sont un médium artistique légitime et créatif qui a toute sa place à la BnF. Leurs prix plus élevés ainsi que la longueur de leur contenu expliquent leur attractivité pour un public jeune et/ou défavorisé et la fréquence de leurs venues.

Il est impensable pour notre section syndicale que les difficultés rencontrées par les agent·es en salle A puissent conduire à une stigmatisation de ce jeune public, à une augmentation sécuritaire aux moyens de contrôles ciblés ou à une réduction de l’offre vidéo-ludique. Nous condamnons le fait que cette situation ait pu laisser se développer des discours discriminatoires, sans rapport avec la réalité du terrain et pouvant avoir parfois des relents racistes qui ne font que gêner la résolution de vrais problèmes. Face à ces difficultés, la réponse est à trouver collectivement, en mettant en oeuvre les moyens nécessaires au bon accueil de tous les publics, dans de bonnes conditions pour eux/elles et nous. La stigmatisation et le rejet de l’autre ne devraient pas avoir leur place dans notre bibliothèque.

C’est pourquoi nous revendiquons :
-Une valorisation des collections de jeux vidéo, avec une politique documentaire adaptée.
-Des formations de médiation aux publics dans son ensemble, et notamment pour les jeunes publics ainsi que ceux et celles dit du « champ social » pour l’ensemble des agent·es effectuant du service public en salle A.
-Un renforcement de l’accueil de nos nouveaux usagers et nouvelles usagères dès leur arrivée dans notre établissement. L’arrêt des entretiens systématiques avant toute nouvelle accréditation pose des problèmes en Rez-de-Jardin tout comme le non-accompagnement des premières visites des nouveaux publics en Haut-de-Jardin.
-Une réflexion sur les effectifs nécessaires pour de bonnes conditions de travail dans cette salle et dans l’allée des Encyclopédistes, ainsi que sur un aménagement adapté et concerté avec le personnel pour un meilleur partage des espaces.

Tous les publics ont leur place à la BnF, toutes les œuvres culturelles également, en se donnant les moyens de bien les accueillir !

Congés hormonaux à la BnF : la bataille ne fait que commencer !

Intersyndicale BnF CGT-SUD Culture

Le 8 mars dernier, l’intersyndicale CGT BnF – SUD Culture BnF a déposé un préavis de grève local pour défendre les droits des femmes à la BnF et en gagner de nouveaux. Les négociations avec la direction n’ont eu lieu que le 21 mars, mais nous ont permis d’arriver en réunion fortes des 160 collègues qui se sont mis·es en grève ce 8 mars, un chiffre encore jamais atteint dans notre établissement pour cette journée internationale des droits des femmes.

Si la direction de la BnF s’est montrée volontariste lors de la discussion en nous assurant, à minima, son accord « de principe » sur la nécessité du travail à engager pour l’égalité femmes-hommes, nos organisations syndicales estiment que le résultat général de ces négociations reste très insuffisant. En effet, à l’issue des négociations, nos organisations syndicales ont d’ores et déjà pu obtenir plusieurs engagements de la direction :

· mise en place rapide de distributeurs de protections hygiéniques d’urgence, accessibles sur tous les sites pour les collègues ;
· poursuite de la réflexion en cours sur le développement des salles de pause, pour faciliter le repos en cas de douleurs et pour que les femmes allaitantes puissent tirer leur lait dans des locaux plus accessibles que la seule infirmerie ;
· mise en place d’une campagne d’affichage sur le dispositif « Stop-harcèlements » et l’amélioration tant de son fonctionnement que de son accessibilité sur Biblionautes ;
· diffusion d’une campagne de prévention et de communication sur les dispositifs de soutien et d’accompagnement existant à la BnF en cas de violences conjugales ;
· correction des textes réglementaires sur Biblionautes, notamment du règlement intérieur, pour ne pas limiter l’accompagnement de la maternité aux seuls « pères », des couples de femmes pouvant être concernés ;
· procéder à une étude fine et genrée des inégalités salariales, pour ensuite travailler à leur correction.

→ Pour un droit reconnu d’absence sans justificatif médical,
ni délai, ni carence, afin de prendre en compte la pénibilité au travail liée à la santé hormonale, ainsi que pour l’accompagnement des femmes victimes de violences conjugales.
→ Pour une meilleure prise en compte de tous les cas d’interruptions de grossesse,
avec la création d’une nouvelle autorisation d’absence exceptionnelle de 5 jours, pour la personne concernée et son ou sa conjoint·e éventuel·le.


L’intersyndicale CGT BnF – SUD Culture BnF appelle tou·tes les agent·es à se réunir en assemblée générale le jeudi 25 avril, à 12h30 dans les locaux syndicaux (T4-A2, près de l’infirmerie), pour construire ensemble notre mobilisation et gagner de nouveaux droits !

JO & BnF : motion du personnel à l’occasion du CSA reconvoqué du 28/03

« Nous, personnels de la BnF avons pris connaissance des dispositions que veut mettre en œuvre la direction de l’établissement lors de la période des jeux olympiques.

Nous constatons que ces dispositions ne sont pas du tout à la hauteur des enjeux qui se poseront lors de cette période : saturation de tous les transports en commun, fortes difficultés pour se déplacer en Ile-de-France, problème de gardes des enfants, zones de circulation interdites ou limitées… De plus, la direction compte imposer la pose de jours de congés ou de récupération aux agent-e-s sous prétexte de la fermeture exceptionnelle de différents sites de la BnF durant les JO. Les agent-e-s ne sont pas responsables de ces événements ni de la décision de fermer ces sites ces jours-là. Ils et elles n’ont donc pas à être pénalisé-e-s.

C’est pourquoi nous exigeons :

-La mise en place d’Autorisations Spéciales d’Absence pour la journée du 26 juillet (fermeture prévue des sites parisiens de la BnF ce jour-là).

-La validation des 27/07, 3-4/08, 10-11/08 comme des jours travaillés pour les agent-e-s planifié-e-s ces jours-là sur les sites de Richelieu, l’Arsenal et la BMO qui sont concerné-es par des fermetures.

-La réduction des horaires d’ouverture de la BnF au public : 10h-16h du mardi au vendredi, qui seule permettra de limiter le nombre d’équipes postées par jour (2 au lieu de 3 en service public ; fermeture les week-ends. 

-Une prime pour tous et toutes les agent-e-s travaillant en présentiel ou une bonification/compensation horaire.
-Que la journée de travail soit réputée accomplie en cas d’empêchement justifié.

-La possibilité de faire des horaires décalés et la suppression des plages fixes de présence pour tout le monde.

-La suspension de tous les chantiers pendant les 2 semaines des JO.

-Le maintien d’une offre de restauration pour tous les sites (y compris Richelieu, Arsenal).

-L’augmentation exceptionnelle du nombre de jours d’absence pour garde d’enfants.
-L’acceptation de tous les congés demandés par les agent-e-s pour cette période.    

La direction de l’établissement doit prendre réellement en compte la mobilisation et la colère du personnel. Elle doit maintenant ouvrir de vraies négociations permettant de répondre positivement à ces revendications.

Autrement, notre mobilisation continuera « toujours plus haute, plus vite et plus forte, ensemble » ! « 

JEUX OLYMPIQUES À PARIS : Attention au retour de flamme à la BnF !

Intersyndicale BnF CGT – FSU – SUD Culture

UN CONSTAT

Transports : 2 millions de voyageur·ses/jour en plus

Pas moins de 15,3 millions de visiteur·ses sont attendu·es dans la capitale pendant les JO. La RATP estime qu’il y aura 2 millions de voyageur·ses supplémentaires quotidiennement sur le réseau. Le préfet de Paris s’attend à une saturation de 70% des lignes de métro et de 100% du RER. De manière plus générale, il sera très difficile de circuler et tous les modes de déplacement seront concernés, ce qui vaudra aussi pour les livraisons et les navettes.

Peu ou pas de lecteur·trices présent·es à la BnF ?

Le milieu de l’été est traditionnellement une période creuse en termes de fréquentation : un Haut-de-Jardin déserté, des chercheur·ses venant principalement de l’étranger et de régions en Rez-de-jardin et à Richelieu, en plus des lecteur·ses les plus assidu·es. Avec les difficultés d’hébergement et de transport, il est quasi certain que les usager·es de la BnF ne seront pas au rendez-vous pendant les JO.

CE QUI SE PRÉPARE

Pendant les Jeux, les dates de fermeture des sites aux agents et au public sont les suivantes : le vendredi 26 juillet : tous les sites parisiens ; le samedi 27 juillet : Arsenal ; les week-ends du 3 et 10 août : Richelieu ; le dimanche 11 août : Arsenal.

Les non-mesures proposées par l’administration :

– Ouverture au public : 10h-18h ce qui ne change rien car il faut toujours 3 équipes par jour pour effectuer le service public. Bonification d’une heure entre 17h et 18h (en remplacement de 19h-20h) pour les agents posté·es
– Fermeture le 26 juillet : congé imposé
– Rattrapage des heures de travail non-faites à l’Arsenal et Richelieu les 27/07, 3-4/08, 10-11/08
– Aucune prime pour les agents qui ne peuvent pas télétravailler
– Transports : même procédure qu’en cas de grève des transports
– Horaires décalés possibles pour les agents uniquement avec l’accord du/de la supérieur·e hiérarchique (à partir de 6h30)
– Ouverture du restaurant du personnel à Tolbiac, fermeture à Richelieu
– Fermeture probable du centre de loisirs de l’APBnF
– La limite de 50% minimum de présence des agent-e-s d’un service pour les congés sera assouplie

Les mesures proposées par nos syndicats :

– Réduction des horaires d’ouverture au public : 10h-16h du mardi au vendredi, cela limite le nombre d’équipes postées par jour (2 au lieu de 3) pour effectuer le service public ; fermeture les week-ends.
– Autorisation Spéciale d’Absence pour le 26 juillet
– Validation des 27/07, 3-4/08, 10-11/08 comme des jours travaillés pour les agent-e-s planifié-e-s ces jours-là
– Prime pour tous les agents en présentiel ou bonification/compensation horaire
– Journée réputée accomplie en cas d’empêchement justifié
– Horaires décalés et suppression des plages fixes de présence pour tout le monde. Suspension de tous les chantiers pendant les 2 semaines des JO.
– Maintien d’une offre de restauration pour tous les sites (y compris Richelieu, Arsenal)
– Augmentation exceptionnelle du nombre de jours d’absence pour garde d’enfants
– Acceptation de tous les congés demandés par les agent-e-s

POUR DES MESURES À LA HAUTEUR

Mobilisation générale lors du Conseil social d’administration spécial JO

Rassemblement > JEUDI 28 MARS 09H15 Hall Est, TOLBIAC

Vous bénéficiez de 2h sur votre temps de travail pour ce RDV – Décret 82-447
Si vous êtes posté·e, prévenez votre responsable.

LE 8 MARS, EN GRÈVE ET EN MANIFESTATION POUR LES DROITS DES FEMMES

Le 8 mars est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, une journée de grève de toutes et tous pour revendiquer et gagner l’égalité réelle partout et maintenant.

Le 8 mars à la BnF on fait grève pour :

  • Combattre les stéréotypes de genre, dans nos métiers et ailleurs
  • supprimer complètement les situations d’écarts de rémunération et de déroulement de carrière
  • Prendre en compte la santé des femmes, en particulier les difficultés liées aux cycles menstruels et à la santé hormonale (ménopause, etc.)
  • En finir avec la double journée de travail des femmes
  • Mieux accompagner les différentes situations de grossesse et de parentalité
  • Renforcer les moyens de la lutte contre les violences sexuelles, le harcèlement, les agissements sexistes et les violences conjugales
  • Défendre les droits des femmes partout dans le monde, notamment en temps de guerre (IVG, contraception, éducation, médecine…)

Cette grève s’inscrit également dans une démarche de long terme portant sur des revendications spécifiques à la BnF, portant à la fois sur des revendications pour lesquelles les réponses apportées n’ont pas été suffisantes, et sur la création de nouveaux droits :

  • pour une prise en compte de la pénibilité au travail, accrue par les règles douloureuses, l’endométriose, parfois la ménopause, il faut une augmentation du nombre de journées dites de « maladies sans justificatif » ainsi que des solutions adaptées telles que lieux de repos et la mise à disposition dans les toilettes de protections périodiques ;
  • pour un nouveau travail de repérage des inégalités salariales et professionnelles à la BnF et la mise en place d’un système de rattrapage pour les titulaires et contractuel·les. En effet si ces inégalités ont régressé à la BnF du fait de l’action des organisations syndicales, la situation doit encore être améliorée ;
  • pour une meilleure prise en compte des interruptions de grossesse, il faut la création d’une nouvelle autorisation d’absence exceptionnelle de 5 jours, pour la personne concernée et son ou sa conjoint·e éventuel·le et étendre cette durée aux droits existants pour le décès d’un·e proche ;
  • pour que les signalements des violences sexuelles, de harcèlement et les agissements sexistes fassent l’objet d’une prise en charge complète, d’enquêtes approfondies, d’un suivi régulier, et d’un bilan systématique.  Il convient aussi de renforcer la lutte contre les ambiances sexistes au travail.

BnF : dépôt d’un préavis de grève pour le 8 mars 2024 !

Intersyndicale BnF CGT – SUD Culture

« Objet : préavis de grève

Madame,

La CGT BnF et la section SUD Culture Solidaires de la BnF déposent un préavis de grève couvrant l’ensemble du personnel de la Bibliothèque nationale de France, pour le vendredi  8 mars 2024, du début à la fin du service.

Ce préavis de grève s’inscrit dans le cadre de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes et vise plus particulièrement à :

– Créer les conditions d’un égal accès aux métiers et aux responsabilités professionnelles

– Continuer à supprimer les situations d’écarts de rémunération et de déroulement de carrière

– Prendre en compte la santé des femmes, en particulier les difficultés liées aux cycles menstruels et hormonaux

– Mieux accompagner les situations de grossesse, la parentalité et l’articulation des temps de vie professionnelle et personnelle des femmes et des hommes

– Renforcer la prévention et la lutte contre les violences sexuelles, le harcèlement et les agissements sexistes

Ce préavis de grève s’inscrit également dans une démarche de long terme portant sur des revendications spécifiques à la Bibliothèque nationale de France, reprenant à la fois des revendications pour lesquelles les réponses apportées n’ont pas été suffisantes, et sur la création de nouveaux droits :

  • pour une prise en compte des problèmes liés aux règles douloureuses, à l’endométriose, à la ménopause et à la santé hormonale, nous revendiquons l’extension des journées dites de « maladies sans justificatif » ainsi que des solutions adaptées telles que lieux de repos et la mise à disposition dans les toilettes de protections périodiques gratuites, biologiques et de qualité ;
  • pour que soit enfin décliné à la Bibliothèque nationale de France le protocole d’accord relatif à l’égalité professionnelle entre les Femmes et Hommes du Ministère de la Culture, signé par nos organisations syndicales en novembre 2018, et pour que cette déclinaison soit présentée aux instances de l’établissement ainsi qu’au personnel avant la fin de l’année 2024 ;
  • pour un nouveau travail de repérage des inégalités professionnelles à la BnF et la mise en place d’un système de rattrapage pour les agents titulaires et les contractuels. En effet si les inégalités salariales et professionnelles entre les femmes et les hommes ont régressé à la BnF du fait de l’action des organisations syndicales, la situation peut encore être améliorée ; cela doit passer par un plan d’action pluriannuel comme le prévoit le décret 2020-528 ;
  • Pour une meilleure prise en compte des interruptions de grossesse qu’elles soient médicales, volontaires ou accidentelles, nous demandons la création d’une nouvelle autorisation d’absence exceptionnelle de 5 jours, pour la personne concernée et son ou sa conjoint.e et étendre cette durée aux droits existants pour le décès d’un proche ; »

Tous et toutes en grève samedi 16 décembre à la BnF !

Un collectif de collègues issu·es de divers départements appelle à la grève ce samedi 16 décembre à la BnF. Cette mobilisation légitime s’inscrit pleinement dans la mobilisation amorcée dès le printemps 2022 contre la réorganisation du service public et les innombrables problèmes causés par le sous-effectif, notamment en catégorie C : dégradation du service au public et des conditions de travail, tensions sur les plannings, création de contrats ultra précaires.

La section SUD Culture de la BnF soutient pleinement l’initiative des collègues, car nous savons que seule une mobilisation soutenue et constante pourra permettre de gagner sur les revendications que nous portons depuis des mois en intersyndicale CGT-FSU-SUD et avec les agent·es qui se sont encore massivement mobilisé·es à l’occasion du Conseil d’Administration du 23 novembre dernier.

Nous réclamons avec les collègues :

·    Le retour à la communication directe des documents patrimoniaux le matin et la fin de la réorganisation du service public (notamment l’arrêt des « équipes mobiles » et leur réelle intégration aux collectifs de travail de magasinage)

·    Le retour aux contrats en CDI pour les « vacataires » travaillant sur des besoins permanents, avec possibilité de passage à 110h

·    L’appel intégral et rapide de la liste complémentaire du dernier recrutement direct de magasiniers/ères et des engagements fermes pour de futurs recrutements directs rapprochés et comportant des volets internes

·    Le respect des conditions de travail pour les ACTI (jours d’indisponibilité, pose des congés sur gta, comptabilisation du temps de travail, gestion des plannings… pour une réelle égalité de traitement

>>> Nous réclamons le versement de la prime d’ancienneté, que les tutelles refusent de financer, afin de rétablir une égalité de traitement par rapport aux autres établissements du ministère. De même nous demandons toujours des engagements effectifs pour soutenir la filière métiers d’arts de la BnF et des recrutements à la hauteur des enjeux que représente le traitement des documents issus du Dépôt Légal aujourd’hui menacé.

Il est temps que la direction de la BnF change de cap et écoute réellement les agent·es qui font tourner ce service public de la lecture au quotidien ! Il est aussi temps que les tutelles de la BnF comprennent que sans moyens supplémentaires rapides permettant de mener nos missions permanentes et nouvelles dans de bonnes conditions, le climat social ne fera que se tendre à la BnF.

La section SUD Culture de la BnF invite tous/tes les agent·es (DCO, DPU, Tolbiac, Richelieu…) à se mettre en grève samedi 16 décembre et surtout à s’organiser collectivement dès la rentrée 2024 pour gagner ensemble sur toutes nos revendications.

L’austérité n’est pas une fatalité, ensemble faisons-la dérailler !