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Pour une solidarité collective face à une épidémie qui perdure, ne baissons pas la garde et amplifions les luttes sociales !

SUD Culture Solidaires / Section BnF

Nos vies ainsi que celles de nos proches ont toutes été, d’une façon ou d’une autre, affectées par la pandémie de Covid 19. Après deux ans d’urgence sanitaire, la lassitude envers les restrictions liées à l’épidémie et surtout envers les injonctions contradictoires et liberticides du gouvernement est plus que compréhensible.

            Tout le monde, en particulier les immunodéprimé·es ou personnes dites « à risques », souhaitent légitimement reprendre leur « vie normale », laissée de côté en 2019. Alors que les retours scientifiques confirment toujours à ce jour que le coronavirus continue de se propager, principalement de manière aéroportée, le gouvernement de son côté considère désormais, non sans opportunisme à un mois des élections présidentielles, que le port du masque n’est plus nécessaire alors même qu’un nouveau variant se répand.

            La levée du passe vaccinal quant à elle n’efface pas le maintien du passe sanitaire dans les établissements de santé. Notre organisation syndicale maintient sur ce sujet son opposition à cet outil de contrôle autoritaire, source d’inégalités, qui n’entrave pas pour autant la circulation du virus lui-même. Constat est fait que les différents passes, les amendes, la poursuite du démantèlement de l’hôpital (des lits d’hôpitaux ont continué à être fermés en pleine crise sanitaire) et de la recherche publique ont été substituées à une réelle politique sanitaire fondée sur la solidarité, la gratuité et avant tout la prévention. Or, sans tests de dépistages gratuits pour tou·te·s, sans financement renforcé de la recherche publique, sans recrutements massifs dans la santé, sans levée des brevets sur les vaccins contre le Covid-19 (seule 2% de la population mondiale concentrée dans les pays riches a eu accès à un schéma vaccinal complet), sans soutien à l’accès à la santé des personnes dites « étrangères », éléments pourtant vitaux pour garantir la santé de tou·te·s, la perspective d’une réelle sortie de crise semble pour le moment encore éloignée. La nouvelle hausse des contaminations dans plusieurs régions du pays portant les chiffres au-delà des 90 000 contaminations quotidiennes ne peut ainsi que nous amener à la plus grande prudence.

                        De même, la relativisation actuelle du nombre de contaminations et de décès ne nous protège aucunement et conduit, par un effet de normalisation, au risque d’exclusion sociale des personnes âgées et immunodéprimées (y compris à la BnF), potentiellement condamnées à vivre un éternel confinement si l’on baisse maintenant la garde.

Pour ces raisons, à partir du 14 mars des actions de solidarités collectives garantissant une efficace protection sanitaire, avec le maintien des « gestes barrières », l’isolement de tous les cas contacts et un port du masque à privilégier dans tous les espaces de travail partagés auront fini par être recommandées. D’ailleurs plusieurs établissements publics et bibliothèques incitent au maintien temporaire du port du masque et celui-ci reste toujours obligatoire dans les transports en commun.

Côté BnF, il reste néanmoins de la responsabilité de l’établissement d’assurer son devoir de protection des personnels. Or, les engagements de la direction restent à ce jour en deçà de nos attentes qui comprennent : la distribution conséquente de FFP2 pour celles et ceux qui le souhaitent ; la bonne ventilation des espaces de travail ; la fermeture temporaire des espaces où les mesures de CO2 montrent des taux  trop élevés ; le suivi soutenu du nombre de signalements parmi le personnel ; le suivi particulier des agent·es « à risque » face au Covid-19 ; l’octroi d’ASA lorsque cela est nécessaire ; le maintien préventif des règles de distanciation pour les agent·es et le public…

Toutes ces questions dépassent évidemment l’enceinte des sites de la BnF. Ainsi notre lutte ne doit ni oublier la défense des services publics de santé et de la recherche, ni oublier la dimension internationale nécessaire pour une levée des brevets des vaccins contre le Covid-19, afin que nos actes au quotidien face à cette épidémie cessent de ressembler au remplissage du tonneau percé des Danaïdes !

Pour une solidarité collective face à l’épidémie, luttons pour protéger l’ensemble des personnels BnF et son public, obtenir des moyens pour la santé et la recherche publique !

Ne baissons pas la garde et amplifions les luttes sociales !

BnF : comptabilisation du service public en soirée en février

SUD Culture Solidaires
Section de la Bibliothèque nationale de France


La réduction des horaires d’ouverture des salles de lecture au mois de février se fera sans pénaliser les agent-e-s sur la comptabilisation du temps de travail

Lors du CHSCT exceptionnel du 28 janvier, la direction de la BnF a dû accorder la fermeture des salles de lecture à 19h au lieu de 20h et donc l’arrêt du travail en service public à 19h pour tout le mois de février, comme une mesure de protection sanitaire.

Pour notre organisation syndicale, cette mesure est insuffisante, car en ne réduisant les horaires d’ouverture des salles de lecture que d’une heure, elle n’offre pas de réduction significative du temps de présence devant les usagers-ères, pour réduire les risques sanitaires et elle ne permet pas non plus de réorganiser les plannings de service public pour rendre ceux-ci gérables par les équipes alors que la BnF est en sous-effectif chronique, en particulier pour les agent-e-s de catégorie C, titulaires comme contractuel-le-s à temps incomplet et que cette situation est aggravée par les absences à cause de la pandémie.

Mais puisque cette mesure est mise en oeuvre depuis le 1er février, il est important qu’elle ne pénalise pas les agent-e-s concerné-e-s.

Notre organisation syndicale est donc intervenue auprès de la DRH afin de nous assurer que puisque les plannings de service public du mois de février étaient faits lorsque cette décision a été prises, l’ensemble des agent-e-s, titulaires comme contractuel-le-s, qui étaient plannifié-e-s ce mois là en service public de 19h à 20h ou de 19h à 20h15 selon les modalités prévues, se verront bien comptabilisé-e-s ces heures de travail comme des heures de travail faites, avec la majoration de 100 % prévue pour le travail en service public.

La DRH nous a confirmé que cela serait bien le cas et que des consignes pour cela ont été données aux responsables GTA.

C’est donc une bonne nouvelle, qui permet de ne pas pénaliser les agent-e-s, ni de créer des déficits horaires artificiels. Mais nous serons très vigilant-e-s sur le fait que cela soit bien respecté dans l’ensemble des services.

Nous vous appelons donc, si vous deviez faire du service public entre 19h et 20h ou entre 19h et 20h15 au mois de février, à bien vérifier que ces heures de travail vous sont bien comptées avec la majoration et à nous signaler tous les problèmes que vous pourriez rencontrer à ce sujet.

Comptabilisation du temps de travail, mesures de protections sanitaires, agissons pour changer les choses !      

BnF : La situation sanitaire grave nécessite des mesures de protection sérieuses !

SUD Culture Solidaires / Section BnF

Ce vendredi 28 janvier a eu lieu un nouveau CHSCT extraordinaire portant sur l’évolution du protocole sanitaire à appliquer dans notre établissement.

Les enjeux d’un tel CHSCT, comme il y en a depuis des mois désormais, sont multiples et importants, tant pour traiter des questions d’organisation du fonctionnement de la BnF que des conditions de travail et d’accueil de l’ensemble des agent-es et du public, le tout dans un contexte pandémique explosif. Toutefois, pour que ce comité fonctionne réellement comme il est censé le faire, faudrait-il encore que la direction de la BnF change d’attitude…

« Dialogue social ceci », « dialogue social cela »… Cela fait de très long mois que la section SUD Culture, le plus souvent en intersyndicale avec la CGT et la FSU, dénonce le fonctionnement à la fois des instances de la BnF mais aussi des protocoles sanitaires qui en sortent. Cela en raison de leur trop fréquente déconnexion de la réalité du terrain et du fait qu’ils créent de flagrantes inégalités de traitement entre agent-es. Cela fait également des mois que nous dénonçons l’absence de prise en compte des remarques des organisations syndicales de la BnF, avec des votes « contre » majoritaires constamment ignorés, et une parole syndicale balayée voire caricaturée par des communiqués malhonnêtes de la direction.

Jusqu’ici, à aucun moment la direction n’aura bougé le petit doigt pour rétablir ce fameux « dialogue » désormais vidé de tout son sens. Dernière preuve de mépris, les scandaleuses « non » négociations du préavis de grève intersyndical déposé par la CGT, la FSU et SUD Culture pour la journée de mobilisation nationale et locale du 27 janvier, où la direction est venue les mains dans les poches, sans aucune proposition, au mépris au mépris de son obligation légale de négocier sérieusement le contenu de ce préavis de grève.

À l’occasion de cette fameuse « réunion d’échange (sic) », les organisations syndicales avaient pourtant tenu, au-delà des revendications portées depuis désormais plusieurs mois (concernant notamment Richelieu, les effectifs et le retour annoncé de l’ultra-précarité), à parler une nouvelle fois du protocole sanitaire actuel, selon nous totalement insuffisant et source de souffrance parmi le personnel. Réponse de la direction : tout va très bien, les décisions prises sont les bonnes et d’ailleurs selon elle les ASA ne servent à rien pour protéger le personnel. Pendant ce temps, l’établissement enregistre durant les trois premières semaines de janvier 103 cas positifs, alors que 49 cas positifs avaient été déclarés pour tout le mois de décembre et seulement 8 en novembre ! Donc tout ne va pas très bien, au contraire ! Mais cela ne gêne pas la direction qui dans la ligne du gouvernement décide de lever une partie des vagues mesures de protection sanitaire qui existait, en arrêtant les jours supplémentaires de télétravail et les jauges dans les salles de lecture. Quant à la seule nouvelle mesure prise, à savoir la fermeture des salles de lecture à 19h au mois de février, c’est une mesure insuffisante, qui par ailleurs semble avoir été annoncée sans aucune garantie que des agent-es, en particulier contractuel-le-s à temps incomplet qui font les soirées en service public, ne seront pas pénalisé-es au niveau de la comptabilisation du temps de travail. De plus, cet horaire de fermeture désorganise les matrices de planification sans permettre une réelle diminution du nombre d’agent-es posté-es sur une journée.

Alors, à quoi bon aller en CHSCT lorsque la direction ne tient aucun compte de la réalité de la situation et décide d’imposer des mesures déjà prévues en amont ? Pendant ce temps le personnel s’épuise en raison des absences diverses, des situations de « cas contact », d’écoles fermées, des plannings intenables, de la fatigue et du stress généré par le maintien coûte que coûte d’une activité quasi pleine… D’autant plus que les différentes directions n’ont de cesse de maintenir la pression pour que tout soit maintenu ouvert à tout prix au dépens de la santé physique et mentale des agent-es

Cette situation ne peut plus durer ! Le niveau de mobilisation lors de la grève du 27 janvier montre la colère et la détermination des agent-es, qui demandent de vraies mesures !

La direction connaît parfaitement notre analyse et nos positions, qui n’ont pas d’autres sources que le terrain qu’elle continue de mépriser. A sa charge de mettre son orgueil de côté pour enfin se résoudre à les écouter.

Nos revendications : https://sudculturebnf.wordpress.com/2022/01/21/bnf-un-protocole-sanitaire-totalement-inefficace/#more-6833

La section SUD Culture de la BnF continue d’appeler les agent-es à la mobilisation dans notre établissement, durant les semaines et les mois à venir. Seule notre détermination paiera pour améliorer nos conditions d’emploi et de travail !

BnF : un protocole sanitaire totalement inefficace!

SUD Culture Solidaires / Section Bibliothèque nationale de France

Alors que la semaine dernière il y a eu presque 370 000 cas positifs par jour et que les hôpitaux recensaient plus de 2140 admissions en soins critiques, le gouvernement maintient son cap libéral en chouchoutant le patronat, incitant juste mollement les salarié·es au télétravail.
Il poursuit par ailleurs les mesures discriminatoires et liberticides (avec un passe « sanitaire » qui devient « vaccinal » et le non remboursement des tests pour une partie de la population), alors qu’il faudrait de réelles mesures de prévention pourtant indispensables.
Au niveau mondial, l’inégale répartition des vaccins et le maintien des brevets privés nourrissent un développement épidémique manifestement loin d’être enrayé.
De plus, en France comme ailleurs, rentabilité capitaliste oblige, la remise en question du rythme des activités professionnelles n’est toujours pas à l’ordre du jour…


Alors même qu’a eu lieu le 13/01 un mouvement de grève historique dans l’éducation contre la gestion catastrophique de la situation sanitaire, un peu partout les absences pour raison médicale (« cas contact » voire maladie) et garde d’enfant ne font que vider les entreprises et les services publics d’un personnel envoyé chaque jour au casse-pipe, dans le mépris total de leurs conditions de travail.

C’est le cas à la BnF, où nous assistons à la multiplication par cinq des cas positifs parmi le personnel entre novembre et décembre, la tendance s’aggravant encore avec un doublement du nombre de cas positifs entre fin décembre et début janvier.
Cette situation désastreuse n’a pourtant pas empêché les interdictions abusives de recours aux horaires décalées dans certains départements, l’entassement des lecteurs/rices dans les salles de lecture (où a été abandonné le système de condamnation d’une place sur deux…)….
De même, les cas où on demande à des agent·es sous prétexte de « nécessité de service » d’attendre la fin de journée pour aller se faire tester – ce malgré l’apparition de symptômes du Covid-19 – se répètent sans cesse…

Malgré l’urgence, le projet présenté au CHSCT du 7 janvier par la direction ne contenait presque aucune mesure utile pour protéger le personnel.


Ainsi, il n’y a pas de précisions sur les mesures de CO2 dans l’établissement, il n’y a pas de retour aux Autorisation Spéciale d’Absence (ASA) pour les agent·es vivant avec des proches vulnérables,
il n’y a pas d’aménagements prévus pour les parent·es accompagnant leur(s) enfant(s) de 5 à 11 ans se faire vacciner. La possibilité de télétravailler 3 jours voire 4 jours hebdomadaires pour les agent·es concerné·es est en fait déniée à un certain nombre d’agent·es,
sous le prétexte flou de « nécessité de service », la direction refusant de revoir réellement l’amplitude d’ouverture de la bibliothèque, élément clef pour permettre aux services de s’organiser.

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BnF : la crise sanitaire s’aggrave, il faut immédiatement de vraies mesures de protection du personnel et des usagers-ères !

SUD Culture Solidaires / Section BnF

Depuis plusieurs semaines, nous sommes touché-e-s de plein fouet par la cinquième vague de l’épidémie de COVID, avec une explosion sans précédent du nombre de cas positifs (plus de 200 000 par jour désormais) et une forte hausse des hospitalisations.

La BnF n’est bien sûr pas épargnée par cette reprise de la crise sanitaire, qui entraîne une forte hausse du nombre d’agent-e-s touché-e-s par le COVID ou cas contacts placés à l’isolement, malgré les multiples changements de procédures pour de maintenir au travail le plus de cas contacts possibles, sans considération pour les risques sanitaires évidents. Ainsi, le nombre de cas positifs à la BnF a été multiplié par 5 entre novembre et décembre et atteint désormais un niveau record. Tout cela pèse lourdement, en particulier en service public, sur les équipes et le fonctionnement de l’établissement.

Alors qu’il faudrait prendre des mesures pour protéger l’ensemble de la population, le gouvernement n’annonce au mieux que de vagues recommandations qui ne changent rien au drame sanitaire et social qui se poursuit, alors qu’il promeut une idéologie du profit contre la santé en réduisant l’isolement des cas contacts au schéma vaccinal complet, en refusant la distribution collective de masques FFP2, en rendant payant les tests aux personnes non vacciné-e-s et en pariant nos vies sur une immunité collective loin d’être prouvée.

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Face à la reprise de la crise sanitaire, il faut de vraies mesures de protection du personnel et des usagers-ères !

SUD Culture Solidaires / Section de la Bibliothèque nationale de France

Nous subissons actuellement une cinquième vague de l’épidémie de COVID, avec une très forte augmentation du nombre de cas positifs (entre 55 000 et 60 000 par jour désormais) et une hausse des hospitalisations, tous les indicateurs étant désormais dans le rouge. La BnF n’est bien sûr pas épargnée par cette reprise de la crise sanitaire et cela entraîne une hausse du nombre d’agent-e-s touché-e-s par le COVID et du nombre de cas contacts placés à l’isolement, ce qui pèse lourdement sur l’organisation du travail, en particulier en service public, sur les équipes et le fonctionnement de l’établissement.

Alors qu’il faudrait prendre des mesures pour protéger pleinement la population dans son ensemble, le gouvernement n’annonce que de vagues recommandations et des mesurettes qui ne vont pas changer grand chose, tout en continuant à fermer des lits d’hôpitaux, à mépriser le personnel médical et à supprimer des postes dans les services publics. Car la priorité pour le gouvernement, c’est encore et toujours le fonctionnement normal de l’économie pour permettre aux patrons de faire des profits, non pas la santé des travailleurs/ses et surtout pas celle des travailleurs/ses « de première ligne » qui n’ont pas vu leur situation s’améliorer depuis mars 2020. De plus, le gouvernement continue à refuser la levée des brevets des vaccins et la fourniture de vaccins les moins chers possibles aux pays pauvres, ce qui est pourtant essentiel pour une vaccination massive à l’échelle planétaire. Par contre, il poursuit sa logique autoritaire en continuant à imposer le passe sanitaire, alors que celui-ci ne sert à rien contre le développement de l’épidémie et ne fait que diviser, exclure de l’accès à des services publics (comme les bibliothèques territoriales et les équipements culturels) les populations les plus précaires, discriminer et renforcer le contrôle social.

L’attitude de la direction de la BnF dans cette situation est dans la même ligne, avec comme objectif de maintenir l’ouverture de l’établissement au public le plus « normalement » possible, coûte que coûte, même si c’est au détriment de la santé du personnel et des usagers-ères. Ainsi les mesures qu’elle prévoit sont inacceptables, que ce soit en renvoyant à chaque service la responsabilité des ajustements à faire à cause de l’absence de toute procédure commune (ce qui revient à faire peser les décisions sur la disponibilité des agent-e-s et à alourdir leur charge de travail) ou en ne donnant aucun détail sur le passage d’un stade de crise sanitaire à un autre, tout étant flou et renvoyé à des choix subjectifs. De plus, l’affirmation qu’il faut à tout prix continuer le déménagement des collections ou l’ouverture au public (en priorité des salles de la bibliothèque de recherche), avec comme seul critère le nombre d’agent-e-s absent-e-s est incroyable, puisqu’il ne s’agit pas de mesure de protection sanitaire, mais juste d’une gestion du sous-effectif, qui ne peut que s’aggraver dans ce cas.

Or, face à cette nouvelle vague épidémique, ce qu’il faut c’est prendre des mesures de protection de tout le monde.

Notre organisation syndicale exige donc :

-Le retour a minima des jauges à 50% dans les salles de lecture et des règles précises et communes à tout l’établissement concernant la réduction des services au public. Cela doit se faire en fonction de l’évolution des indicateurs sanitaires généraux et surtout pas en fonction du nombre d’agent-e-s absent-e-s, ce qui revient à faire des agent-e-s malades une variable d’ajustement, ce qui est inacceptable. L’obligation légale de la BnF, c’est de protéger la santé des agent-e-s, pas de pressurer les équipes de travail en les laissant dans l’arbitraire ;

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ABROGATION DU PASSE SANITAIRE

L’Union Syndicale Solidaires dénonce les 1ères suspensions de personnels de la santé, des trésoreries hospitalières, du médico-social et des collectivités territoriales qui ont commencé mercredi 15 septembre. Pas moins de 3000 agents ont déjà été suspendus, avec perte de rémunération.

L’Union Syndicale Solidaires accompagnera dans les secteurs les salarié∙es et agent∙es refusant de donner leur passeport sanitaire et subissant des sanctions.

L’Union Syndicale Solidaires rappelle que si elle est pour la vaccination du plus grand nombre et la levée des brevets sur les vaccins anti-covid, comme moyen de sortir de la crise sanitaire actuelle, elle est opposée aux mesures coercitives dont notamment le passeport sanitaire. Celui-ci conditionne notre vie sociale et professionnelle, renforce dans des conditions non clairement définies le contrôle sur la population, le contrôle policier, la mise en place d’une surveillance numérique généralisée, et restreint l’accès aux soins que ce soit par la difficulté d’accéder aux structures de santé sans passeport sanitaire ou aux fermetures de lits dues aux suspensions de personnels !

Ces dispositions ne sont pas acceptables !

L’Union Syndicale Solidaires exige l’abrogation de cette loi qui est une nouvelle attaque contre le droit à l’emploi et le droit du travail en permettant à l’employeur de sanctionner des salarié∙es ou des agent∙es pour un motif qui devrait relever du secret médical et de la compétence de la médecine du travail.

>>>Dans ce contexte, l’Union syndicale Solidaires, à l’opposé des thèses complotistes délirantes, et de l’extrême droite qu’elle combat, s’élève contre la dégradation des droits sociaux, les contre-réformes sur l’assurance chômage et des retraites et appelle à la grève le 5 octobre.

Communiqué SUD Culture Solidaires

PASSE SANITAIRE ET OBLIGATION VACCINALE :
CONTRAINDRE, SURVEILLER ET PUNIR

Le 28 juillet 2021

L’extension du passe sanitaire, mesure liberticide contre la propagation du virus, est aussi une attaque sans précédent contre les travailleurs et travailleuses. Entre restrictions d’accès à de nombreux lieux et menaces de sanction pour les récalcitrant-es, Emmanuel Macron ordonne et tout le monde doit obéir. Pour ne pas assumer une obligation de vaccination générale, nous voilà confronté-es à une obligation à géométrie variable source de division sociale.

>>>La Culture en première ligne
Depuis le 21 juillet, le passe sanitaire a été étendu à tous les établissements culturels recevant plus de 50 personnes. SUD culture a dénoncé la mise en place de cette mesure profondément discriminatoire et inégalitaire, éloignant davantage encore les classes populaires – les moins vaccinées- de la culture.  En outre, la mise en œuvre de ce passe sanitaire porte atteinte aux missions des agent-es  d’accueil auxquelles ils et elles sont attaché-es. Accueillir le public, quel qu’il soit et non le contrôler, le trier en fonction de son statut sanitaire. Ce n’est pas notre métier ! Une mesure inique qui va bien à l’encontre de ce que notre syndicat défend depuis toujours : l’accès à la culture pour toutes et tous. D’ailleurs, depuis les annonces gouvernementales, les annulations s’enchaînent et les lieux culturels se vident…

>>>Au diable les masques ?
Dans le même temps, le gouvernement a levé l’obligation du port du masque dans tous les lieux culturels pour les personnes munies d’un passe sanitaire valide.  Il a donc été décidé de mettre sciemment la santé des personnels en danger, la vaccination n’empêchant pas complètement d’être contaminé-e et contaminant-e. Lever les mesures barrière est, dans ce contexte, totalement irresponsable, d’autant plus en cette période de nouvelle flambée épidémique. Les personnels resteront quant à eux soumis au port du masque. La situation n’étant pas suffisamment anxiogène et génératrice d’iniquités, ce même personnel pourra accueillir un public vacciné certes mais …. dénué de protection individuelle. Les dangereuses incohérences sanitaires du gouvernement semblent sans fin.

>>>Obligation vaccinale des personnels : c’est non !
Pour SUD Culture, si l’accès à la vaccination doit être égale pour toutes et tous, l’obligation faite au personnel en contact avec le public est inadmissible. Cette obligation vaccinale et son contrôle par l’employeur porte gravement atteinte au secret médical et crée un précédent des plus inquiétants pour le droit des travailleurs et des travailleuses. La menace de suspension est intolérable. Elle l’est d’autant plus, qu’encore une fois, ce sont les premières de corvées qui la subissent.. A défaut de convaincre, la coercition et la sanction ! Ce n’est pas à nous de payer pour l’incurie du gouvernement et pour sa gestion désastreuse de l’épidémie ! 

>>>Vers une surveillance généralisée
Outre le caractère inégalitaire du passe sanitaire, il banalise une société du contrôle et de la surveillance. Il est effarant de contraindre une partie de la population à en contrôler une autre. De plus, la question du risque de détournement des données personnelles n’est pour nous pas résolue malgré l’aval de la CNIL sur le passe sanitaire. En effet, le passe sanitaire permet à n’importe quelle personne scannant les QR codes de consulter les données de santé des personnes détentrices dudit passe : date, lieu et type de test PCR, résultat du dépistage; fabricant du vaccin, date de la dernière injection, et de savoir si une personne est, par exemple, immunodéprimée. On imagine bien le danger d’un outil entre les mains des patrons.

SUD Culture condamne ces mesures liberticides, cette nouvelle offensive contre les droits des travailleur.ses. Nous demandons l’abandon de l’obligation vaccinale pour les personnels au contact avec le public et du passe sanitaire. Nous souhaitons une levée des brevets sur les vaccins, et enfin des moyens pour l’hôpital public !

Si le gouvernement ne fait pas marche arrière et maintient sa volonté de sanctionner les personnels, SUD Culture proposera aux salarié-e-s du secteur culturel différentes modalités d’action afin de combattre ce traitement sécuritaire de la pandémie.

Liberté? Égalité? Fraternité?… Qu’ils disaient….

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