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Dépôt d’un préavis de grève à la BnF pour la journée du 19 mars 2019 !

CGT-BnF
FSU-BnF
SUD Culture BnF
Le 13 mars 2019, à Paris
Objet : dépôt d’un préavis de grève pour les personnels de la BnF
« Madame la Présidente,
Malgré le profond mécontentement qui s’exprime depuis plusieurs mois dans tout le pays, le gouvernement continue à appliquer son programme de régression et d’injustice sociale.
La journée de mobilisation nationale et de grève interprofessionnelle du 19 mars à l’appel de la CGT, de FO, de la FSU et de Solidaires vise à s’opposer à ces politiques, notamment celles concernant la Fonction publique avec Action publique 2022.
A la BnF, le budget 2019 entérine de nouvelles suppressions de postes et 3,7 millions d’euros de baisse des crédits de fonctionnement alors que notre établissement a déjà perdu près de 304 postes depuis 2009 et 10 millions de subventions de l’Etat.
Dans la continuité du mouvement social de cet automne, nos organisations syndicales CGT-BnF, FSU,  SUD Culture revendiquent :

– L’arrêt des suppressions de postes et un renforcement des effectifs partout où cela est nécessaire
– Des budgets à hauteur des besoins et de la réalisation des missions
– L’accélération des négociations concernant les primes et la révision du dispositif du CIA qui a recueilli un avis négatif de toutes les organisations syndicales en comité technique et qui reste totalement insatisfaisant
– L’appel complet de la liste complémentaire du dernier recrutement direct de magasiniers permettant un recrutement pérenne de personnels titulaires indispensable pour faire face aux problèmes de sous-effectif en service public et traduisant un réel rééquilibrage des recrutements en faveur des catégories C
– La mise en oeuvre d’une politique de lutte contre la précarité et en particulier la CDisation des agents qui sont sur des CDD abusifs
– L’arrêt du projet de réorganisation du service public à Tolbiac dont les mesures constituent un recul en termes de qualité de vie et conditions de travail.

Afin de permettre aux personnels d’exprimer leurs revendications, nos organisations syndicales CGT-BnF, FSU et SUD Culture déposent un préavis de grève pour la journée du 19 mars avec les nuitées en amont et en aval pour l’ensemble des agents de l’établissement.
Nos revendications sur les questions budgétaires et d’emplois relevant d’un niveau ministériel, nous demandons une négociation élargie avec le Ministère de la culture.
Nous vous adressons, Madame la Présidente, l’expression de nos sincères salutations.
L’intersyndicale BnF CGT-FSU-SUD Culture« 
Copies à :
Madame la directrice du cabinet du Ministre
Monsieur le chef de cabinet
Monsieur le secrétaire général du MC
Monsieur le SG adjoint du MC
Monsieur le directeur général des médias et industries culturelles
Monsieur le directeur chargé du livre et de la lecture
Monsieur le DG par intérim de la BnF
Madame la secrétaire générale de la CGT Culture
Madame la secrétaire nationale de SUD Culture Solidaires
Monsieur le secrétaire général du SNAC-FSU

Grève interprofessionnelle du 19 mars + préavis de grève Fonction Publique

Union syndicale Solidaires

le 12 mars 2019

Grand débat, grande débâcle du gouvernement à la rue de parler maintenant

Le 15 mars marquera la fin du grand débat : après les longues séances d’enfumage d’Emmanuel Macron (qui dit qu’il va continuer à causer…), des annonces devraient être faites. Pourtant aujourd’hui, rien ne laisse présager que les attentes qui se sont exprimées dans les 17 Actes des Gilets jaunes soient entendues.

Justice sociale et fiscale, où est-elle ?
– Sur les questions fiscales ? rien sur l’ISF, le CICE
– Pour les retraité-es, une annonce d’indexation sur l’inflation pour les petites retraites (et pour les autres, c’est combien en vrai une « petite retraite » ?)
– Rien sur le SMIC et les salaires…
– Et des fermetures de services publics qui ont continué pendant toute la période du grand débat…

Il continue comme si de rien n’était…
Au contraire des attentes exprimées, le gouvernement a utilisé cette période pour avancer ses projets de démantèlement des droits sociaux et tenter de diviser les classes populaires :
– Il accroît le contrôle des chômeur-euses, les stigmatise en faisant croire que le chômage c’est « de leur faute ».
– Il s’attaque aux fonctionnaires avec le projet de loi sur la fonction publique, en espérant diviser le monde du travail.
– Il réforme les retraites avec l’équilibre budgétaire comme seul point de référence, ce qui va entraîner la baisse du niveau des retraites et un départ toujours plus tardif.
– Il lance un énième débat sur l’immigration, là aussi pour diviser.
– Et sur les enjeux climatiques, on attend des mesures fortes écologiquement et socialement qui ne viennent pas.

Le 16 mars, Acte 18 des Gilets jaunes, l’Union syndicale Solidaires, partie prenante des mobilisations depuis de nombreuses semaines, sera présente dans la rue.

Elle sera mobilisée aussi le 19 mars avec les organisations syndicales : CGT, FO, FSU et les organisations lycéennes et étudiantes, par la grève et en manifestation pour mobiliser sur ces mêmes questions, au coeur des lieux de travail, sur ces revendications communes :

– Pour la justice sociale : augmentez le SMIC, le point d’indice, les salaires,
– Pour la justice fiscale : taxez les hauts revenus, rétablissez l’ISF, supprimez les baisses de cotisations liées au transfert du CICE,
– Pour l’égalité des droits : égalité entre hommes et femmes et régularisation de tous les travailleur-euses sans papier,
– Pour des services publics présents partout y compris en région et dans les quartiers populaires et les emplois nécessaires pour les assurer,
– Pour le retrait des réformes gouvernementales en cours : casse de la fonction publique, des retraites, de l’assurance chômage et pour le rétablissement d’une protection sociale répondant aux besoins de tous et toutes.

Toutes et tous dans la rue le 16 mars,
en grève le 19 mars

Vos droits, vos luttes, votre syndicat…
http://www.solidaires.org contact@solidaires.org,
fb @USolidaires twitter @UnionSolidaires
31 rue de la Grange aux belles 75010 Paris, 01 58 39 30 20


 

Retrouvez le préavis de grève déposé par Solidaires Fonction Publique pour le 19 mars 2019.

Dynamitage en règle de la fonction publique ! Dialogue social inexistant ! Solidaires claque la porte !

Solidaires Fonction Publique

Olivier Dussopt a présenté ce 13 février 2019, le projet de loi fonction publique aux organisations syndicales, alors qu’elles avaient fait une demande de suspension (a minima) pendant le grand débat national.

Cette présentation a eu lieu lors d’une « pseudo » séance de Conseil Commun de la Fonction Publique : invitation arrivée à peine quelques jours avant la séance, à un horaire non compatible avec une réelle discussion et le respect de l’équilibre temps personnel/temps professionnel, sur un sujet ayant de très lourdes et désastreuses conséquences pour les services publics et la fonction publique.

L’égalité professionnelle ne remercie donc pas le secrétaire d’Etat. Solidaires non plus.
Et encore moins le dialogue social puisque ce qu’il se passe aujourd’hui dans la fonction publique ressemble à tout sauf à du dialogue social.
Le projet de loi remis sur table semble n’être qu’une simple intégration de ce qui a été présenté lors des « groupes de travail » des 4 chantiers issus du document « Refonder le contrat social avec les agents publics » (qui avait été rejeté par toutes les organisations syndicales).
De toutes les revendications portées par les représentants des personnels tout au long de la soixantaine de réunions, rien n’a été retenu.
Le gouvernement sait appeler les organisations à la rescousse pour faire de la communication. Mais écouter et prendre en compte ce qui est dit : jamais !
Solidaires a dénoncé une nouvelle fois les mesures concernant les instances de dialogue social, CAP, CT et CHSCT, dont les compétences sont remises en cause, la rémunération au mérite qui est incompatible avec l’exercice du service public, la remise en cause du statut de la fonction publique protecteur de nos concitoyen-nes par le recours accru au contrat, la mise en place de la mobilité forcée à tous les niveaux pour accompagner les restructurations organisationnelles.

Solidaires revendique bien au contraire des moyens pour les services publics de proximité, sur l’ensemble des territoires afin de ne laisser aucun.e usager.e isolé.e, et que l’Etat joue pleinement son rôle notamment dans la réduction des inégalités. Pour Solidaires, les agent-e-s qui servent la fonction publique ne doivent pas voir leurs conditions de travail se dégrader encore mais au contraire sont légitimes à exiger enfin que soit reconnu leur travail. Le « rendez-vous salarial » dont le ministre a indiqué qu’il se tiendrait en 2019 devra pour Solidaires donner lieu à de véritables mesures générales,
très loin de ce qu’il s’est passé en 2018.

Solidaires a exigé le retrait du projet de loi et a claqué la porte ainsi que la CGT, FO, FSU, FA-FP, CFTC et CFE-CGC.

Les mobilisations, sous toutes leurs formes, sont aujourd’hui indispensables pour faire reculer le gouvernement sur ce projet mortifère pour la fonction publique et les services publics et les agent-es qui les servent.

13 février 2019

Bibliothèque nationale de France en crise : les personnels en lutte interrompent le direct de France Culture !

france culture.pngJeudi 31 janvier 2019, les personnels de la BnF mobilisés depuis plus de 8 mois se sont invités, à l’appel de la section SUD Culture de la BnF, à l’émission du Grain à moudre de France Culture diffusée en direct depuis la BnF, dans le cadre de la « Nuit des Idées ».

Après une irruption sur le plateau accompagnée de slogans, la parole a été donnée aux personnels qui ont pu lire en direct une déclaration sur la dégradation de leurs conditions de travail, la précarité et le sous-effectif qui gangrènent leur quotidien et nuisent à leurs missions de service public. La déclaration ayant été coupée avant son terme, nous la reproduisons ci-dessous dans son intégralité.

La lutte des agent-es de la BnF trouvant un écho dans de nombreux services publics en crise, une proposition de participer à une nouvelle émission sur France Culture pour parler de notre mobilisation a été proposée. Le rendez-vous est noté et nous ne le manquerons sous aucun prétexte !

En attendant, la lutte continue ! Tous et toutes en grève samedi 02 février à la BnF (rendez-vous sur le piquet dès 12h hall EST) et en grève et dans la rue le 05 février pour une grande mobilisation nationale et interprofessionnelle contre les politiques antisociales du gouvernement, rendez-vous 14h angle avenue Victoria et place de l’Hôtel de Ville !

Ni sous-effectif, ni précarité, des services publics de qualité !

 

Déclaration des personnels de la BnF en lutte durant le direct de France Culture jeudi 31 janvier 2019 :

« Chers auditeurs, chères auditrices,

Nous interrompons votre émission car la Bibliothèque nationale de France, d’où elle est retransmise, est en crise. Nous sommes en grève tous les samedis depuis mai 2018. Nous sommes des titulaires et des précaires de la BnF. Nous travaillons dans un établissement de renom, mais dans des locaux aveugles, voire insalubres. Certain.es enchaînent les CDD depuis des années. Nous sommes même parfois sur la liste d’attente d’un recrutement de fonctionnaires que notre direction refuse d’appeler réellement. Nous nous battons pour être titularisé.e.s toutes et tous. Nous refusons aussi de vous fournir un service au rabais, car la BnF est en manque d’effectif permanent. Depuis 2009, nous avons perdu 290 postes. L’austérité budgétaire et le sous-effectif minent tous les services publics. Nous avons déjà vu nos conditions de travail empirer, et tout ce que propose la direction de la BnF depuis 8 mois est de réduire l’accès à certains services, d’employer des moniteurs étudiants plutôt que des contractuels en CDI, de nous faire travailler plus souvent le week-end. Nous ne nous laissons pas faire !

Pour nous soutenir, consultez notre blog : https://sudculturebnf.wordpress.com/

Pour un service public ouvert et accessible, des conditions de travail dignes, et des moyens et du personnel en adéquation avec nos missions ! »

 

>> Retrouvez notre intervention sur le site de France Culture (à 4’50).

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On maintient la pression, la lutte continue ! Grève reconduite samedi 02 février !

SUD Culture Solidaires / Section BnF

Appel de la liste complémentaire, manque de personnel, mauvaise condition de travail, réorganisation du service public, précarité… on maintient la pression, grève reconduite samedi 02 février !

Une mobilisation toujours plus suivie ! 

La 3ème journée de grève en 2019, samedi 26 janvier, a été encore plus suivie que les précédentes : absence de communication des documents des magasins, vestiaires fermés toute la journée, fermeture à 17h de l’ensemble des salles de lecture du Haut-de-Jardin à Tolbiac et blocage des caisses qui a rendu la bibliothèque gratuite. Une nouvelle fois, les personnels mobilisés, titulaires comme « vacataires », ont montré leur détermination à défendre leurs conditions de travail, leurs emplois, et leurs missions pour un service public de qualité, ouvert à toutes et tous !

Pour gagner sur nos revendications, un seul moyen : maintenir la pression !

La lutte continue donc toujours et la direction de la BnF, qui pour l’instant refuse de prendre en compte les revendications des agent·e·s doit désormais nous répondre concrètement, tout comme le ministère de la Culture, pour apporter enfin de vraies réponses positives, car les personnels de la BnF ne troqueront pas leurs conditions de travail et d’emploi pour quelques miettes… Une nouvelle réunion de négociation aura lieu le 4 février, maintenons la pression samedi 2 février en étant toujours plus nombreux·ses en grève et dans l’action !

Samedi 2 février sera le 25ème jour de grève depuis le début de la mobilisation, alors, afin de marquer le coup, soyons les plus nombreux·ses possibles sur le piquet de grève (à Tolbiac, hall EST, dès 12h), car c’est aussi par la grève active, en étant visibles toutes et tous ensemble, que nous pourrons gagner.

« Réorganisation du Service Public » : refusons tout sacrifice !

► Pour pallier la perte de 90 postes de magasiniers·ères et le non-remplacement des « vacataires » en CDI, la direction de la BnF propose d’embaucher des étudiant.es sur des contrats toujours plus précaires pour les soirées et les samedis ainsi que d’augmenter le nombre de samedis travaillés pour les titulaires, ou encore de chambouler leurs cycles de travail et de détourner les heures supplémentaires sur les samedis !

Un projet intolérable et qui doit être retiré : aucune réunion ou atelier participatif, organisés ici et là pour obtenir l’adhésion des personnels, ne pourront les forcer à accepter l’inacceptable !

Précarité : début 2019, les provocations continuent !

La direction de la BnF a récemment publié 11 postes de « vacataires » à pourvoir en CDD de 7 mois, au titre d’un faux « besoin occasionnel », en fait renfort en service public dans plusieurs services à Tolbiac, là où la réglementation et les besoins réels prévoient l’embauche directe en CDI !

Ce constat insupportable survient alors que notre organisation syndicale réclame, depuis plus d’un an, la fin des CDD abusifs et le passage en CDI d’une douzaine d’agent·e·s qui ont une ancienneté importante et qui sont en CDD depuis des années alors qu’ils/elles travaillent sur des besoins clairement permanents. Ces mêmes agent·e·s ont par ailleurs été fin 2018 l’objet d’un chantage odieux, la direction de la BnF étant revenue sur son engagement de passage en CDI pour exercer une pression sur les organisations syndicales CGT-FSU-SUD Culture.

La direction de la BnF doit rapidement faire marche arrière et faire passer l’ensemble des précaires en CDD abusifs sur des CDI. Notre organisation syndicale sera intransigeante sur ce sujet !

Nocturnes : le grand retour !

Alors que la direction de la BnF avait renoncé à son plan de nocturnes face au rejet massif des personnels, un nouveau projet est à l’étude, sur les sites de Tolbiac (22h) et de Richelieu (20h), à l’horizon de 2021 ! Pour nous, les nocturnes, c’est toujours non ! Préservons nos soirées comme nos weekends !

Effectifs et conditions de travail : des solutions existent !

L’ensemble des personnels connait déjà bien les conséquences quotidiennes du sous-effectif chronique (300 postes perdus en 10 ans) : chantiers internes mis à l’abandon, stations TAD ponctuellement fermées, sur-postage en service public ou encore difficultés quotidiennes pour tenir les plannings de service public… Sans compter l’augmentation des troubles musculo-squelettiques, du stress, de l’isolement, et parfois de la souffrance au travail qui en découle.

Pourtant, à ce jour, 31 personnes sur liste complémentaire du dernier recrutement direct de magasinier·ère·s attendent d’être intégrées à nos effectifs, ce qui permettrait notamment de titulariser 10 de nos collègues précaires admis·e·s à ce recrutement et de régler des problèmes de sous-effectif !

Le sous-effectif touche aussi d’autres catégories de personnels, soumises aux nécessités de rendement et de statistiques à fournir, rendues de plus en plus difficiles du fait des pertes de postes. Raison pour laquelle un rééquilibrage doit aussi être opéré dans de futurs recrutements au profit des postes de catégorie B.

 

Continuons de nous battre collectivement pour :

► Le passage en CDI des 12 collègues que la direction a décidé de reconduire sur des contrats précaires alors qu’elle leur avait promis fin 2018 un passage en CDI ! Mais aussi des 11 futur·e·s « vacataires » en CDD de 7 mois !
► L’appel intégral de la liste complémentaire du dernier recrutement direct de magasiniers·ère·s avant novembre 2019 !
L’abandon du projet régressif de réorganisation du service public et de création de nocturnes !
► Un engagement écrit et concret pour l’amélioration du régime indemnitaire des personnels titulaires, en particulier de catégorie C en 2019 !
► Un calendrier précis et respecté des différents chantiers pour l’amélioration des conditions de travail des personnels travaillant en local aveugle !
► La mise en place de volets internes aux prochains recrutements directs de magasinier·ère·s, afin de titulariser les précaires de la BnF !
► L’abandon du projet de fusion des salles de lecture à Richelieu et de cession du bâtiment Louvois !                                                                                                                              ► le passage en groupe 3 des « vacataires » des Pieds-de-Tour le 1er février 2019 lors de la création de la DPU, comme c’était prévu !


Grève samedi 02 février !
RDV 12h hall EST sur le piquet de grève !

& MARDI 05 février, on continue !
Grève nationale interprofessionnelle  manifestation parisienne > 14h Hôtel de Ville (rdv. BnF : angle avenue Victoria / place de l’Hôtel de Ville) !

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Réorganisations, baisses de budget, sous-effectifs, précarité, conditions de travail : On ne lâchera rien ! Mobilisation vendredi 19 et samedi 20 octobre à la BnF!

SUD Culture Solidaires / Section de la Bibliothèque nationale de France

Les personnels de la BnF se sont mobilisés massivement les mardi 09 et samedi 13 octobre, démontrant une nouvelle fois dans une grève très suivie leur détermination à ne pas laisser passer l’arsenal de mesures régressives qu’on tente de leur imposer.

Battons le fer tant qu’il est chaud !

Au vu du succès de cette mobilisation, mais aussi dans la continuité des jours de grève du printemps dernier, la section SUD Culture de la BnF appelle l’ensemble des personnels à poursuivre dès maintenant la lutte pour maintenir la pression à la fois sur le ministère de la Culture où est en train de se jouer le budget 2019 de la BnF et sur la direction de la BnF qui anticipe depuis plusieurs mois les coupes budgétaires qu’elle va subir au moyen d’un projet de réorganisation particulièrement régressif pour l’ensemble des personnels de la BnF à compter de 2019.


Le projet de la direction pour 2019 :
► augmentation du nombre de samedis travaillés par an pour les personnels (14 samedis minimum évoqués !)
► heures supplémentaires concentrées le samedi pour assurer le Service Public
► création d’un nouveau cycle de travail du mardi-samedi
► recours à des contrats « étudiant-es » précaires de 10 mois pour remplacer les « vacataires »
► fermeture des magasins le samedi matin

Organiser les pénuries, c’est non ! N’acceptons ni le cynisme, ni le chantage !

Alors que les personnels de la BnF, déjà usés par leurs conditions de travail et le sous-effectif chronique, réclament des postes et moyens supplémentaires, avec notamment l’appel de la liste complémentaire du dernier recrutement direct de magasiniers/ères (35 personnes en attente d’être appelées, dont une dizaine de précaires de la BnF), la direction utilise ses moyens de propagande pour annoncer que cet appel ne pourra se faire qu’au prix de la mise en place d’une réorganisation du service public particulièrement dangereuse, avec en particulier le problème des samedis où les plannings promettent d’être totalement intenables d’ici peu, quand ce n’est pas déjà le cas comme à PHS. Problème qui ne se poserait pas si la BnF n’avait pas perdu 90 postes de magasiniers-ières depuis 2010. Car les pertes de postes touchent tous les services et toutes les fonctions.

Cette même direction de la BnF, qui déclare haut et fort vouloir désormais lutter contre la précarité, a pourtant employé depuis fin 2017 de nombreux/ses précaires en CDD sur des besoins en réalité permanents (qui justifient des CDI), et compte désormais exploiter de manière décomplexée la population étudiante, sur des CDD ultra précaires par ailleurs non réglementaires.

De la même façon, encourager à tout va le recours aux heures supplémentaires pour assurer le service public est un moyen inacceptable de jouer sur la corde financière de ceux et celles qui gagnent le moins, pour les forcer à accepter de travailler toujours plus pour quelques euros supplémentaires, au prix de leur santé et du sacrifice de leurs week-ends.

Ça suffit ! La situation dans laquelle est plongée la BnF n’a qu’une seule source : les pertes de poste cumulées ces dernières années et les baisses de budget !

Agissons pour stopper l’hémorragie !


► Vendredi 19 octobre :

RDV pour les personnels de la BnF à 09h15 HALL EST à l’occasion du CHSCT de la BnF, à l’appel de l’intersyndicale CGT-FSU-SUD Culture (une heure d’information syndicale est déposée pour vous permettre d’y assister sur votre temps de travail)

►SAMEDI 20 octobre : GRÈVE à la BnF !

RDV HALL EST à Tolbiac sur le piquet de grève dès 10h pour une grève toujours plus active et visible !


La mobilisation continue :

Pour la défense de la BnF et de ses missions

Pour l’amélioration des conditions de travail

Pour des budgets et des effectifs à la hausse

Pour la stabilisation en CDI des précaires en CDD

Pour des volets internes aux prochains recrutements directs de magasiniers/ères

Pour l’appel intégral de la liste complémentaire

Contre le projet de réorganisation du SP à la BnF


Une caisse de solidarité avec les grévistes existe. Pour y participer : https://www.leetchi.com/c/grevistes-bnf

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Emplois, conditions de travail, réorganisations CONTINUONS LA LUTTE ! Grève à la BnF samedi 13 octobre !

Intersyndicale BnF : CGT – FSU – SUD Culture

La journée de grève du 9 octobre a été un succès à la BnF, prouvant la colère et la détermination du personnel. C’est pourquoi nos organisations syndicales appellent à poursuivre la mobilisation en faisant de nouveau grève le samedi 13 octobre.

La réorganisation du travail des magasinier/es de PHS n’est qu’une préfiguration des effets des politiques d’austérité dans notre établissement : travail interne mis en berne, recrudescence d’une ultra-précarité, plannings de service public intenables… cela fait 3 semaines déjà que les usager/es se plaignent de ne pouvoir accéder aux collections en salle J (faute de personnel) ou de la file d’attente en Reprographie salle T (celle de M/N étant fermée !). De plus, le sous-effectif ne concerne pas que la DCO, mais touche aussi directement les personnels des autres directions et risque d’être encore aggravé par Action publique 2022, nouveau plan de gouvernement contre la Fonction publique et ses agents.


Face à la forte menace d’un budget 2019 insuffisant concernant les effectifs, et au contenu inacceptable du projet de réorganisation du service public porté par la direction de la BnF, ce n’est qu’avec la mobilisation de toutes et tous que nous parviendrons à enrayer le processus destructeur qui est mis en marche !


Réorganisation du service public

Un projet non négociable discuté dans le dos des personnels !

►augmentation du nombre de samedis travaillés par an pour les personnels (14 samedis minimum évoqués !)

► heures supplémentaires concentrées le samedi pour assurer le Service Public

►création d’un nouveau cycle de travail du mardi-samedi

►recours au monitorat étudiant pour remplacer les « vacataires » (contrats ultra précaires de 10 mois)

►faire venir les personnels pour une demi-journée le samedi (magasin fermé le matin)

 

Ce projet de la direction, qui sera présenté au CHSCT d’octobre puis aux Comité technique et  Conseil d’Administration fin  novembre, porte en lui de graves atteintes aux acquis des agents de la BnF : remise en cause des récupérations de service public, création de cycles de travail intenables, destruction des collectifs de travail, stress, inégalités entre agents, retour à l’ultra-précarité, sans compter les risques de fatigue, de surcharge d’activité et plus largement de dégradation du service offert au public.

A l’inverse pour améliorer la situation il faut : l’appel intégral de la liste complémentaire du dernier recrutement de magasinier/es (35 dont 10 précaires de la BnF), des solutions contre la précarité (stabilisation en CDI, volet interne de recrutement de magasiniers) et l’arrêt définitif des suppressions de postes dans notre établissement !

Grève samedi 13 octobre à la BnF!

Pour renforcer l’emploi, nos missions, pour la stabilisation en CDI des précaires et contre les réorganisations régressives.

Rendez-vous sur le piquet de grève, à partir de 10h, Tolbiac, hall Est,

Pour une mobilisation visible et active ! Prises de parole et réunion du personnel en lutte vers 11h30/12h ! Pique-nique le midi, ramenez de quoi manger !

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Le 9 octobre pour un autre avenir !

9 octobre services publics.png

Depuis l’année dernière, le gouvernement au service des plus riches, détricote peu à peu l’ensemble des droits sociaux collectifs, il :

– favorise les patrons d’entreprises et les actionnaires,
– casse la sécurité sociale,
– organise la refonte et la minoration des aides sociales,
– tente de supprimer la fonction publique et les services publics.

Tout cela en faisant croire que ce qui est bon pour les patrons serait bon pour les salarié- es et la population, et que pour travailler il suffit de traverser la rue !
En réalité, cette politique brise les solidarités, laisse une partie croissante de la  population dans la précarité, tout en continuant d’accompagner la fuite en avant qui détruit notre environnement et renforce les catastrophes climatiques.

De la poudre aux yeux

Tandis qu’une nouvelle loi (PACTE) qui contient privatisations et droits supplémentaires  pour les entreprises (et évidemment pas pour les salarié.es) se profile, le gouvernement veut nous faire croire qu’il lutte contre la misère par un plan pauvreté.
Le « plan misère », comme on devrait en réalité l’appeler, c’est : 2 milliards € par an pendant 4 ans pour 8 millions de personnes considérées comme pauvres en France, quand la disparition de l’impôt sur la fortune fait économiser 3 milliards par an aux 300 000 plus riches…
Et pour le plan santé : quasiment rien pour l’hôpital public ou pour les infirmier-es, la  majorité va à la médecine libérale, dans la logique de la marchandisation de l’accès aux  soins.

Augmentation du pouvoir d’achat ?

On nous parle d’augmentation du pouvoir d’achat par la suppression de la taxe  d’habitation, ou la défiscalisation des heures supps. Mais cette manière de « donner » du pouvoir d’achat sans augmenter les salaires, les revenus et les pensions a des  conséquences :
– supprimer la taxe d’habitation ce sera moins de moyens pour les services publics au niveau local, alors qu’ils bénéficient à tous et toutes,
– les heures supplémentaires bénéficient à ceux qui peuvent en faire (pas dans tous les  secteurs et pas les femmes avec leur double journée !).
Et gare à ceux et celles au chômage ! La réforme de l’assurance chômage s’annonce  comme une volonté de fliquer et de culpabiliser les personnes sans emplois, légitimant  une baisse des droits. La mise en place d’un revenu « universel » d’activité, sera conditionné par l’acceptation de n’importe quel travail pour les personnes en difficulté !

Et pourtant les richesses existent

D’autres politiques sont possibles et peuvent être financées ! Les profits des grandes9 octobre partage des richesses.png  entreprises bénéficient toujours plus aux actionnaires (56 milliards distribués, +12 % en 2016) la fraude fiscale des plus riches et des grands groupes augmente (actuellement 80 à 100 milliards d’euros par an). Mais le gouvernement préfère baisser les APL, faire  stagner ou reculer les minimas sociaux, les salaires des fonctionnaires et les retraites… bref, taper encore et toujours sur les mêmes.

Pour Solidaires réduire la pauvreté, c’est :

-Augmenter les salaires et partager le travail pour que toutes et tous y aient accès
– Un SMIC à 1700 euros net et la hausse immédiate de tous les salaires de 400 euros mensuel
-L’augmentation des minimas sociaux et des pensions !
-Développer les services publics, l’hôpital public, l’éducation, la culture…

le 9 octobre
en grève et en manifestation
discutons ensemble pour
tracer collectivement des
perspectives de luttes !

Union syndicale Solidaires
31 rue de la grange aux Belles 75 010 Paris
http://www.solidaires.org
contact@solidaires.org
https://www.facebook.com/USolidaires/

 

Préavis de grève Fonction Publique pour le 09 octobre 2018